"Le drapeau de l'EI flottera sur Jérusalem même si ça ne plait pas aux Juifs"
26 Novembre 2014Le groupe islamiste menace d'élargir son Califat d'Est en Ouest, mettant fin à l'Etat juif
L'Etat islamique a assuré qu'il fera flotter son drapeau sur Jérusalem "même si ça ne plait pas aux Juifs et aux croisés", dans la préface de la cinquième édition de son magazine officiel, Dabiq, paru cette semaine.
Dans cette préface, l’Etat islamique annonce également qu'il envisage d'élargir son Califat à la péninsule arabique, au Sinaï, au Yémen, à la Libye et à l'Algérie.
Il y aura une grande guerre entre les Musulmans et l'Occident quand la Syrie sera totalement conquise (...) notre drapeau flottera sur Jérusalem ainsi que sur la Mecque et Médine, même si ça ne plait pas aux Juifs et aux croisés, peut-on lire dans ce magazine.
Alors que les yeux du monde sont aveuglés et fascinés par les médias sorciers couvrant la bataille pour Ayn al-Islam (Kobane, ndlr), nos yeux scrutent attentivement l'Est et l'Ouest en préparation à l'expansion qui - avec la permission d'Allah - mettrait fin à l'Etat juif, annonce encore le texte.
"Notre chemin nous mènera jusqu'à Rome, même si les apostats et les hypocrites nous méprisent".
"L'ombre de notre drapeau béni s'étendra jusqu'à ce qu'il couvre la Terre d'Est en Ouest, en remplissant le monde de la vérité et de la justice de l'Islam, mettant un terme à la fausseté et la tyrannie de Jahiliyyah (l'Etat antérieur à l'Islam, ndlr), en dépit de l'Amérique et de sa coalition de mécréants", précise cette préface.
Dans l'édition précédente de Dabiq, Etat islamique avait admis l'enlèvement de femmes et d'enfants Yazidi, dont ils avaient fait des esclaves "parce que selon les sages il sont des infidèles".
http://www.i24news.tv/app.php/fr/actu/international/moyen-orient/52413-141126-le-drapeau-de-l-ei-flottera-sur-jerusalem-meme-si-ca-ne-plait-pas-aux-juifs
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L’État islamique lance sa propre monnaie
13 novembre 2014
Les pièces sont censées être utilisées sur le territoire contrôlé par l’organisation en Syrie et en Irak.
L'une des futures pièces selon le communiqué de l'Etat islamique. |
L’organisation explique que l’objectif est de remplacer «le système monétaire tyrannique imposé aux musulmans qui a conduit à leur oppression». Il est également précisé que l’objectif est de les libérer du «mercantilisme et de l’oppression économique satanique qui [leur] a été imposée». On ignore en revanche comment l’organisation compte s’y prendre pour gérer ce système monétaire, si sa création venait à dépasser l’effet d’annonce.
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/13/le-groupe-etat-islamique-frappe-sa-propre-monnaie_1142368 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'EI confirme indirectement que Baghdadi a été blessé dans un raid US
09 Novembre 2014Abu Muhammad Al-Adnani, considéré comme un porte-parole du groupe terroriste État islamique, a confirmé dimanche dans un tweet que son chef Abu Bakr al-Baghdadi a bien été blessé lors d'un raid aérien américain.
"Peut-être avez-vous pensé que le Califat allait prendre fin avez la mort en martyr du calife, je vous rassure, l'émir Abu Bakr al-Baghdadi va bien Dieu merci, et je lui souhaite un prompt rétablissement", a-t-il écrit sur Twitter.
Des frappes aériennes de la coalition internationale ont visé vendredi soir des dirigeants de l’État islamique réunis près de Mossoul en Irak, avait annoncé samedi l'armée américaine.
Le Commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom) a précisé dans un communiqué ne pas pouvoir confirmer si Baghdadi était présent lors de ce rassemblement.
Mais des informations non confirmées relayées par certains médias arabes, dont Al-Arabiya, donnaient le "calife" auto-proclamé Baghdadi blessé, voire tué, dans ces raids.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/50365-141109-l-ei-confirme-indirectement-que-baghdadi-a-ete-blesse-dans-un-raid-us
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Une milice égyptienne prête allégeance à l’organisation État islamique
04 Novembre 2014
Ansar Bayt al-Maqdis a annoncé hier,
dans un communiqué, qu’il soutenait les djihadistes qui prétendent
établir un califat dans des zones sous contrôle de l’Irak et de la Syrie.
Le groupe opère depuis 2001 dans le Sinaï. En août dernier, il a décapité quatre Égyptiens accusés d’espionnage pour le gouvernement.
Nombre des combattants d’Ansar Bayt al-Maqdis sont des Bédouins qui s’en prennent régulièrement aux forces de l’ordre égyptiennes. Des cibles qui pourraient changer avec cette allégeance.
Le groupe opère depuis 2001 dans le Sinaï. En août dernier, il a décapité quatre Égyptiens accusés d’espionnage pour le gouvernement.
Nombre des combattants d’Ansar Bayt al-Maqdis sont des Bédouins qui s’en prennent régulièrement aux forces de l’ordre égyptiennes. Des cibles qui pourraient changer avec cette allégeance.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/11/04/une-milice-egyptienne-prete-allegeance-a-l-organisation-etat-islamique/
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Syrie : un autre gisement de gaz dans l’escarcelle du groupe État islamique
03 Novembre 2014
L’organisation État islamique poursuit
ses conquêtes sur le territoire syrien. Des photos ont été publiées par
le groupe jihadiste, qui affirme avoir pris le contrôle d’un important
gisement gazier, celui de Djahar, dans la province de Homs, dans le
centre de la Syrie, à l’issue de combats avec l’armée syrienne. Jeudi
dernier, un autre gisement, plus important encore, était déjà tombé
entre les mains du groupe.
Heureusement, le groupe État islamique n’avance pas sur tous les fronts. Les combattants kurdes continuent de résister dans la ville de Kobané, à la frontière avec la Turquie, notamment grâce aux frappes aériennes de la coalition et grâce à l’arrivée de renforts – des peshmergas kurdes venus d’Irak.
Heureusement, le groupe État islamique n’avance pas sur tous les fronts. Les combattants kurdes continuent de résister dans la ville de Kobané, à la frontière avec la Turquie, notamment grâce aux frappes aériennes de la coalition et grâce à l’arrivée de renforts – des peshmergas kurdes venus d’Irak.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/11/03/syrie-un-autre-gisement-de-gaz-dans-lescarcelle-du-groupe-etat-islamique/
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Nigeria : pas de cessez-le-feu selon Boko Haram
01 Novembre 2014
Boko Haram nie tout accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Dans une vidéo obtenue hier par l’AFP,
le groupe islamiste accuse les autorités nigérianes de mensonge alors
que ces dernières avaient annoncé, mi-octobre, avoir conclu un accord
avec Boko Haram.
Le chef du groupe islamiste, Abubakar Shekau, affirme aussi que les 219 lycéennes enlevées en avril dernier à Chibok, dans le nord-est du Nigeria,ont toutes été converties à l’islam et mariées. C’est la première fois qu’il évoque leur sort, même si l’on ignore où et quand la vidéo a été tournée.
Selon un rapport de Human Rights Watch publié cette semaine, Boko Haram détiendrait plus de 500 femmes et jeunes filles.
Shekau dit aussi détenir un ressortissant allemand enlevé en juillet également dans le nord-est.
Le gouvernement nigérian continue de son côté à affirmer que des pourparlers sont en cours au Tchad voisin.
Le chef du groupe islamiste, Abubakar Shekau, affirme aussi que les 219 lycéennes enlevées en avril dernier à Chibok, dans le nord-est du Nigeria,ont toutes été converties à l’islam et mariées. C’est la première fois qu’il évoque leur sort, même si l’on ignore où et quand la vidéo a été tournée.
Selon un rapport de Human Rights Watch publié cette semaine, Boko Haram détiendrait plus de 500 femmes et jeunes filles.
Shekau dit aussi détenir un ressortissant allemand enlevé en juillet également dans le nord-est.
Le gouvernement nigérian continue de son côté à affirmer que des pourparlers sont en cours au Tchad voisin.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/11/01/nigeria-pas-de-cessez-le-feu-selon-boko-haram/
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Opération Barkhane: Convoi d'armes djihadiste intercepté par les forces spéciales françaises
28 Octobre 2014Les militaires français de l'opération Barkhane ont intercepté mercredi un nouveau convoi sur «l'autoroute» qui relie le sud-ouest de la Libye et le nord du Mali. Deux pick-up transportant des armes ont été interceptés dans le nord du Niger, mais comme le confie une source à la Défense, «il n'y a pas eu de feu d'artifice» puisque les personnels concernés se sont rendus aux forces spéciales françaises.
Cette action fait suite à la destruction d'un convoi plus important dans la nuit du 9 au 10 octobre, dans la même région. Ces opérations se déroulent avec l'accord des autorités du Niger et «grâce au renseignement américain» notamment. Ainsi, un drone Reaper, français ou américain, tourne «en permanence» dans le secteur.
Le convoi transportait plus de deux tonnes d'armes, destinés à Iyad Ag Ghali, selon certaines sources. Parmi elles, des missiles sol-air Sam-7, mais sans les batteries qui leur permettent de fonctionner.
L'armée française est en train d'installer une base avancée dans le nord du Niger, à Madama. Les travaux d'aménagement sont en cours.
Source : Jean Dominique Merchet - Secret Defense
http://infos.fncv.com/
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Jordanie: affrontement à la frontière syrienne, un mort et trois blessés
28 Octobre 2014
Un affrontement a opposé mercredi des hommes armés venus
de Syrie à des gardes-frontières jordaniens, faisant un mort et deux
blessés parmi les assaillants outre un soldat jordanien légèrement
touché, a indiqué l'armée dans un communiqué.
Vers 16H30 (13H30 GMT), une patrouille jordanienne a été visée par des tirs provenant du territoire syrien, dans le secteur de Jabieh, selon le texte. "Un membre de la patrouille a été légèrement blessé et a reçu les soins nécessaires sur place", a expliqué l'armée. "Les gardes-frontières ont riposté aux tirs tuant un assaillant et blessant deux autres", a-t-elle ajouté, sans préciser leur identité.
La Jordanie participe avec quatre pays arabes du Golfe aux côtés des Etats-Unis aux frappes contre les jihadistes du groupe extrémiste État islamique en Syrie.
Amman a renforcé la surveillance de sa frontière avec la Syrie qui court sur plus de 370 km, et arrêté plusieurs dizaines de personnes ayant tenté de franchir la frontière de manière illégale, certains ayant comparu devant la justice jordanienne. Le pays accueille près de 680.000 réfugiés syriens ayant fui la guerre depuis mars 2011. Les gardes-frontières jordaniens ont fait état au début de l'année d'une augmentation de 300% de la contrebande et des passages illégaux à travers la frontière syrienne.
Vers 16H30 (13H30 GMT), une patrouille jordanienne a été visée par des tirs provenant du territoire syrien, dans le secteur de Jabieh, selon le texte. "Un membre de la patrouille a été légèrement blessé et a reçu les soins nécessaires sur place", a expliqué l'armée. "Les gardes-frontières ont riposté aux tirs tuant un assaillant et blessant deux autres", a-t-elle ajouté, sans préciser leur identité.
La Jordanie participe avec quatre pays arabes du Golfe aux côtés des Etats-Unis aux frappes contre les jihadistes du groupe extrémiste État islamique en Syrie.
Amman a renforcé la surveillance de sa frontière avec la Syrie qui court sur plus de 370 km, et arrêté plusieurs dizaines de personnes ayant tenté de franchir la frontière de manière illégale, certains ayant comparu devant la justice jordanienne. Le pays accueille près de 680.000 réfugiés syriens ayant fui la guerre depuis mars 2011. Les gardes-frontières jordaniens ont fait état au début de l'année d'une augmentation de 300% de la contrebande et des passages illégaux à travers la frontière syrienne.
AFP
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------Kobané : un fermier continue de travailler malgré les combats
28 Octobre 2014
Scène de guerre presque banale ce 28
octobre à Kobané alors que de durs combats ont toujours lieu dans la
ville syrienne, entre les militants du groupe ISIL et les forces kurdes épaulées par des frappes aériennes occidentales.
De l’autre côté de la frontière, un fermier turc continue de travailler dans son champ, alors qu’en arrière des explosions soulèvent des nuages de fumée vers le poste frontière de Mursitpinar .
De l’autre côté de la frontière, un fermier turc continue de travailler dans son champ, alors qu’en arrière des explosions soulèvent des nuages de fumée vers le poste frontière de Mursitpinar .
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/28/video-kobane-un-fermier-continue-de-travailler-malgre-les-combats/
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L'EI décapite 4 membres d'une tribu sunnite dans l'est syrien
27 Octobre 2014Les Chaïtat ont déjà déjà victime en août d'un massacre aux mains du groupe extrémiste
Les djihadistes du groupe État islamique (EI) ont décapité dans l'est de la Syrie quatre membres de la tribu sunnite des Chaïtat, déjà victime en août d'un massacre aux mains du groupe extrémiste, rapporte lundi une ONG.
"L'EI a décapité dimanche quatre hommes de la tribu Chaïtat dans la ville de Boukamal dans la province de Deir Ezzor, les accusant, devant la foule rassemblée pour assister à l'exécution, de collaborer avec le régime" de Bachar al-Assad, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Boukamal, frontalière de l'Irak, est l'une des principales villes sous le contrôle de l'EI, qui domine la grande majorité de l'est syrien où il impose son interprétation extrémiste de l'islam sunnite.
Les Chaïtat est une importante tribu sunnite de Deir Ezzor qui a tenté durant l'été de se rebeller contre l'EI dans cette région pétrolière. Mais au cours des deux premières semaines d'août, plus de 700 d'entre eux ont été massacrés par le groupe djihadiste, en très grande majorité des civils dans des villages.
La tribu s'est soulevée fin juillet contre l'EI après la rupture d'un accord entre les deux camps, en vertu duquel la tribu ne s'opposerait pas aux djihadistes qui de leur côté s'abstiendraient de s'en prendre à ses membres.
Depuis son apparition en 2013 en plein conflit syrien, l'EI combat sur plusieurs fronts --le régime, les rebelles, les Kurdes-- et n'hésite pas à décapiter et même à crucifier ses ennemis.
avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/48844-141027-l-ei-decapite-4-membres-d-une-tribu-sunnite-dans-l-est-syrien
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Les missiles anti-aériens de l'EI inquiètent les USA
27 Octobre 2014Les États-Unis et leurs alliés militaires en Irak sont de plus en plus préoccupés par l'arsenal de l'organisation l'Etat islamique en Syrie et en Irak, et le problème qu'il pose pour les efforts déployés pour reprendre les territoires conquis par les islamistes radicaux, rapporte lundi le New York Times. Selon le journal américain, l'Etat islamique a récemment publié sur internet un guide qui explique comment utiliser certains modèles de lance-missiles portatifs pour abattre les hélicoptères militaires américains Apache.
Or la coalition compte utiliser ces hélicoptères qui stationnent pour l’instant à Bagdad, et qui présentent des avantages importants dans le cadre d'une guerre urbaine, selon le New York Times.
Selon les responsables irakiens et américains, l'Etat islamique a récupéré plusieurs modèles de lance-missiles anti-Apache (communément appelés MANPADS), dont les projectiles sont dotés de têtes chercheuses.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/48820-141027-les-missiles-missile-anti-aerien-de-l-ei-inquietent-les-usa
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Syrie : Quatre djihadistes français tués...
26 octobre 2014Âgés de 20 à 30 ans, il étaient partis faire le djihad en Syrie il y a quelques mois.
Leur histoire s'est arrêté net ce week-end : quatre Français, âgés de 20 à 30 ans, originaires de Lunel, dans l'Hérault, sont morts lors de violents bombardements de l'armée syrienne, dans la localité de Deir ez Zor. Ils avaient été manifestement envoyés en première ligne contre des unités de l'armée syrienne, assiégées par les terroristes de l'Etat islamique.
Selon le journal Libération, la nouvelle de leur mort a été transmise via les réseaux sociaux par leurs compagnes. Trois sont morts lors du bombardement, le quatrième à l'hôpital.
Ces quatre hommes faisaient partie d'un groupe d'une dizaine d'habitants de Lunel, et de sa région, partis faire le djihad il y a quelques mois. Selon le ministère de l'Intérieur, ces quatre morts portent à 40 le nombre de djihadistes français morts en Syrie.
Source : France Info
http://infos.fncv.com/
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Syrie : l'EI menacerait de mort les soldats étrangers qui souhaitent le quitter
26 octobre 2014A une autre époque, on les aurait appelés les «malgré nous». Plusieurs dizaines de combattants britanniques seraient otages de factions du groupe État islamique en Syrie, empêchés de retourner en Grande-Bretagne alors qu'ils en ont la volonté. Selon le témoignage d'un ancien détenu de Guantanamo, un certain Bay Moazzam Begg, le journal anglais The Observer affirme que plus d'une trentaine de jeunes Anglais seraient menacés de mort «par la direction de l’État islamique» s'ils tentent de fuir les combats.
«Beaucoup de ressortissants britanniques sont actuellement coincés entre le marteau et l'enclume», assure Begg, qui avait proposé il y a plusieurs mois au gouvernement de David Cameron d'apporter son aide pour faire libérer l'otage britannique. Alan Henning, décapité le 3 octobre dernier.
Partis faire la guerre contre le régime de Bachar al-Assad, au cours de ces trois dernières années si meurtrières pour la population civile, ces hommes n'auraient rallié les groupes de Daesh qu'à la faveur des réorganisations des troupes islamistes en Syrie et des ralliements de leurs leaders à l'armée naissante de l'EI. Selon l'hebdomadaire, le fait que beaucoup d'anglophones fassent partie de l'EI aurait facilité ces enrôlements, bien plus que l'idéologie.
Selon Begg, beaucoup de ceux qui étaient allés en Syrie pour combattre les forces gouvernementales et qui ne voulaient pas, ensuite, se laisser entraîner dans les luttes intestines des rebelles ou qui ne partageaient pas les idées de l'organisation EI, ont été emprisonnés sur place. «Dès lors qu'un califat se constitue, les combattants prêtent allégeance. S'ils dévient ou désobéissent, ils risquent des sanctions qui peuvent aller de la prison à la menace de mort et jusqu'à l'exécution sommaire». Et l'armée jihadiste est suffisamment structurée pour que les sanctions émanent du haut de la hiérarchie...
http://www.leparisien.fr
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Bombes chimiques sur Kobané ? Plus de 100.000 saoudiens ont rejoint Daesh
23 octobre 2014Les kurdes syriens ont accusé la milice takfiriste Daesh (Etat islamique-EI) d’avoir largué des bombes chimiques sur la ville syrienne kurde de Aïn al-Arab (Kobané en kurde) au nord de la Syrie. Au moment où il est question de plus de 100.000 saoudiens qui ont rejoint ses rangs depuis le début des frappes de la coalition internationale contre ses positions en Syrie et en Irak.
Selon le journal allemand Der Spiegel, de nombreux habitants de cette localité meurtrie par l’offensive takfiriste et les raids de la coalition internationale ont fait part dans la nuit de mardi à mercredi qu’ils souffrent d’insuffisance respiratoire, d’évanouissement ou de brulures. D’aucuns ont même rapporté avoir des picotements dans les yeux et des gonflements de lèvres...
Les nations Unis ont diffusé ce mercredi des images aériennes de la ville kurde, dont certaines ont été prises le 16 octobre dernier et d’autres le 6 septembre dernier, c’est-à-dire avant l’attaque de Daesh. Elles montrent certains quartiers résidentiels qui ont été entièrement décimés. L’Onu ne précise pas lesquels de Daesh, des Kurdes ou de la coalition menée par les USA sont derrière ces destructions.
Selon le journal arabophone londonien al-Quds al-Arabi (financé par le Qatar) citant des sources haut-placées de la milice, ce sont plus de 120 mille combattants qui ont rejoint ses rangs, depuis le début des frappes de la coalition, dont 100.000 saoudiens.
Un prédicateur jordanien salafiste, cheikh Abou Mohammad al-Makdessi avait été le premier à révéler, en affirmant que le royaume figure parmi les prochaines cibles de Daesh, qu’il constitue aussi son berceau social et compte près de 100.000 jeunes combattants.
http://axedelaresistance.com/bombes-chimiques-sur-kobane-plus-de-100-000-saoudiens-ont-rejoint-daesh/
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Une cellule d'opération Iran/Russie contre Daesh!!
23 octobre 2014
les experts militaires russes et iraniens viennent de créer une
cellule d'opération de lutte anti-Daesh, en compagnie des commandants
militaires irakiens. "Plus de 60 experts militaires russes, en compagnie
de leurs homologues iraniens et irakiens, travaillent à des plans de
guerre anti-Daesh. Leur siège se trouve, à Bagdad, dans l'hôtel
Al-Rachid, située dans la zone verte". Selon les observateurs
politiques, la création de cette cellule d'opération cristallise, de
façon on ne peut plus claire, le refus irano-russe de rejoindre la
coalition soi-disant anti-Daesh des Etats Unis. Une coalition, en
laquelle, ni les Iraniens, ni les Russes ne peuvent faire confiance. La
Russie et l'Iran continuent à s'impliquer, à fond, dans la lutte
anti-Daesh, la "vraie", en équipant l'Etat syrien et irakien d'armements
propres à lutter contre les terroristes.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/345807-une-cellule-d-op%C3%A9ration-iran-russie-contre-daech---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’État islamique vend pour 2 millions de dollars de pétrole par jour à ses bienfaiteurs
21 Octobre 2014Selon IHS ( cabinet américain IHS ), l’EI a pris le contrôle d’une production de 350.000 barils par jour, mais il n’en produit que 50.000 à 60.000...
IHS ne dit pas qui sont les acheteurs… vos médias non plus. Jerusalemplus.tv oui:
La Géorgie, l’Indonésie, le Qatar bien entendu, le Koweït, la Turquie qui officiellement fait partie de la coalition contre l’Etat islamique, et la Jordanie.
Ce qu’il faut savoir également, c’est que contrairement à al Qaïda qui dépendait fortement des donateurs des pays musulmans amis, l’Etat islamique est financièrement indépendant depuis au moins 8 ans, c’est à dire depuis l’époque où il s’appelait encore al Qaeda en Irak (AQI).
Selon un rapport du gouvernement américain cité dans le New York Times en 2006, AQI encaisse chaque année entre 70 et 200 millions de dollars de ses activités illégales, et « les dons représentent une petite fraction, pas plus de 5 pour cent, du budget de l’organisation ». Depuis 2010, quand Abu Bakr al-Baghdadi a pris le contrôle de l’organisation à la mort de ses deux supérieurs, les revenus ont largement progressé par la prise de contrôles de banques et de puits de pétrole.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg
http://www.jerusalemplus.com/letat-islamique-vend-pour-2-millions-de-dollars-de-petrole-par-jour-ses-bienfaiteurs/
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Canada : fusillade au parlement – un soldat et un assaillant tués
21 Octobre 2014Le Canada endeuillé par une fusillade aux abords et dans les murs de son parlement fédéral, à Ottawa, la capitale.
Un à trois assaillants ont fait irruption dans le bâtiment, après avoir détourné une voiture officielle pour s’en approcher. Pris en chasse par la police, un des tireurs a été abattu. Le premier ministre canadien Stephen Harper, qui se trouvait au parlement, a pu être évacué indemne.
L’alerte est donnée à 09h52, heure locale quand un ou plusieurs tireurs ouvrent le feu sur un militaire de garde devant le monument aux morts. La victime décède des suites de ses blessures.
Très vite, le quartier est bouclé et investi par des policiers lourdement armés, ce qui explique leur intervention rapide au parlement. Mais la gendarmerie royale, responsable de la sécurité du parlement. reconnaît avoir failli.
“ A vu de notre réaction, nous avons été pris de court.
Encore une fois, il est trop tôt pour expliquer en détail ce qui semble s‘être passé. C’est une opération de police en cours et tant que nous n’aurons pas l’opportunité d’enquêter et de déterminer exactement ce qui s’est passé, il sera trop tôt pour répondre à cette question, “ a déclaré Gilles Michaud, de la gendarmerie royale, lors d’une conférence de presse.
De son côté, l’armée a fermé toutes ses bases au public.C’est la deuxième fois en trois jours que des soldats sont pris pour cible au Canada. Lundi, un jeune de 25 ans converti à l’islam radical a lancé son véhicule sur deux militaires près de Montréal, tuant l’un d’eux. Cet attentat, le premier lié à l’extrémisme islamiste au Canada, avait conduit le pays à relever son niveau d’alerte terroriste de bas à moyen ce mardi.
http://fr.euronews.com/2014/10/22/canada-fusillade-pres-du-parlement-a-ottawa/
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Une traitrise à Kobané se solde par 1000 morts de Daesh !
21 Octobre 2014
Des informations publiées sur le site de socialisation twitter font
état d’une traitrise qui a frappé les rangs de dirigeants de Daesh dans
la ville kurde Ain arabe (Kobané) en Syrie, provoquant la mort de plus
de 1000 miliciens de ce groupe terroriste.
Le compte de Wikileaks de « l’Etat de Baghdadi » a posté des tweets
sur le nom du dirigeant de Daesh qui a pris la fuite et qui a exposé
Daesh à de lourdes pertes. Il a également évoqué les mesures prises sur
le terrain pour protéger les commandements et la base de l’organisation
face aux frappes de la coalition.Un premier tweet a fait état de « la disparition d’un compagnon du dirigeant de Daesh Abou Bakr Baghdadi, nommé Abou Ahmad Ali Abed. Celui-ci connait tous les secrets du commandement de Daesh et de ses positions ».
Un deuxième tweet révèle que Baghdadi a pris des mesures rapides qui ont consisté sur « un changement de positions et de dépôts, et l’intensification de recherches sur le dirigeant en fuite ».
Dans un troisième tweet, on évoque des « spéculations sur la vente dudit dirigeant des secrets du groupe à la coalition internationale. Sa fuite est survenue simultanément avec des frappes plus précises de la part de la coalition précitée ».
Quant au quatrième tweet, on mentionne une information confirmée : « le commandement du groupe de Baghdadi fait état de mille morts parmi les éléments de Daesh à Ain Arabe, dont la plupart sont des étrangers ». On évoque aussi « des ordres pour un retrait tactique respectif ».
http://www.jerusalemplus.com/traitrise-kobane-se-solde-par-1000-morts-de-daesh/
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Kobané : une cargaison destinée aux Kurdes larguée par erreur à l'EI
21 Octobre 2014
Le Commandement militaire
américain avait déjà annoncé lundi avoir été obligé de détruire une des
palettes de matériel qui s'était égarée lors du largage.
Au moins une cargaison larguée par des avions américains pour les combattants kurdes à la lisière de Kobané est en fait tombée dans un secteur contrôlé par le groupe État islamique (EI), selon une ONG. Dans la nuit de dimanche à lundi, des avions de la coalition avaient parachuté des caisses d'armes, de munitions et de médicaments destinées aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) qui affrontent depuis plus d'un mois l'EI. "Une cargaison parachutée a été prise par l'EI et il y a des rapports contradictoires sur une seconde. Selon une source, elle est aussi aux mains des djihadistes, tandis que selon une autre source, elle a été détruite par la coalition", affirme l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le Commandement militaire américain chargé de la région (Centcom) avait annoncé lundi avoir été obligé de détruire une des palettes de matériel qui s'était égarée lors du largage, pour éviter qu'elle ne tombe aux mains du groupe État islamique. Dans une vidéo, postée sur Internet et intitulée "armes et munitions jetées par les avions américains et tombées dans une région contrôlée par l'EI à Kobané", un homme masqué et portant une kalachnikov marche près de cartons reliés à un parachute. "Ce sont les aides américaines jetées aux infidèles", dit-il, avant d'ouvrir l'un d'eux renfermant des roquettes et des grenades. "Dieu soit loué, c'est un butin pour les moudjahidine", ajoute-t-il.
AFP
http://www.lepoint.fr/monde/kobane-une-cargaison-destinee-aux-kurdes-larguee-par-erreur-a-l-ei-21-10-2014-1874453_24.php
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L’EI attaque une ville du Nord irakien, des milliers d’habitants fuient
20 Octobre 2014Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont attaqué lundi la ville irakienne de Qara Tapah (nord) sous contrôle kurde, faisant dix morts et provoquant la fuite de milliers de personnes, ont annoncé des responsables.
Les jihadistes ont attaqué sur deux fronts cette ville, située au nord-est de Bagdad et à 50 km de la frontière iranienne, la bombardant au mortier.
« Nous avons réclamé un soutien aérien de la coalition internationale » anti-jihadiste qui mène depuis près de trois mois des frappes en Irak, a déclaré un responsable militaire du secteur.
Selon des chefs peshmergas et un responsable d’un hôpital de la ville voisine de Khanaqine, au moins sept combattants peshmergas et trois civils ont été tués dans les bombardements et les combats qui ont fait rage dans les villages voisins.
« Près de la moitié de la population (de Qara Tapah) a fui aujourd’hui. Nous parlons d’environ 9 000 personnes », a déclaré Haidar, un habitant.
Le chef d’une organisation de défense des droits de la minorité turcomane d’Irak a également évoqué l’exode de plusieurs milliers de personnes.
La population de Qara Tapah, où une triple attaque à la bombe a fait au moins 45 morts le 12 octobre, est composée d’Arabes, de Kurdes et de Turcomans.
« Les gens qui restent sont des jeunes hommes qui ont pris les armes pour défendre leur ville au côté des peshmergas », a déclaré Haidar.
« Nous avons peur que l’EI nous encercle et fasse de cette ville un deuxième Amerli », a-t-il ajouté, faisant référence à une ville chiite turcomane plus au nord qui a été assiégée par l’EI pendant deux mois avant d’être libérée fin août par l’armée irakienne appuyée par les peshmergas et des milices chiites.
AFP
http://www.algerie1.com/flash-dactu/lei-attaque-une-ville-du-nord-irakien-des-milliers-dhabitants-fuient/
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Nigéria : cessez-le-feu rompu avec de présumées attaques meurtrières de Boko Haram
La Libye, livrée à ell
La
Libye est toujours dans le chaos. Trois ans après la chute du régime de
Mouammar Kadhafi, le pays peine à se relever. Il devient même un refuge
pour les groupes terroristes qui menacent la stabilité de l’ensemble de
la région.
Les opérations lancées mercredi dernier contre des milices armées à Benghazi se sont poursuivies jusqu’à samedi, faisant près de 70 morts.
La Libye, qui n’a pas encore réussi à former une armée régulière professionnelle, affirme que ces opérations visant à reconquérir les villes de Tripoli et de Benghazi se sont déroulées sous l’autorité de l’Etat. Pourtant, elles ont été commandées par le général à la retraite Khalifa Haftar qui avait participé à la révolte contre l’ancien régime, et qui avait mené des attaques en mai dernier contre des groupements radicaux qualifiées à l’époque de «tentative de coup d’Etat».
Les deux villes ont fini par être prises par des milices armées initialement utilisées par l’Etat qui espérait les intégrer à ses forces militaires. Les groupes armés se sont ensuite rebellés pour servir leurs propres intérêts. La capitale Tripoli est tombée fin août dernier entre les mains de la cellule Fajr Libya, une coalition formée de milices islamistes et de groupes de la ville de Misrata. Fajr Libya y a ensuite installé un gouvernement parallèle. Les membres du cabinet du chef du gouvernement Abdallah Al-Theni et du Parlement ont dû fuir à l’est du pays.
A Benghazi, l’Etat est confronté au groupe Ansar Asharia, «qui veut transformer la ville en émirat islamique», selon Al-Theni.
Les grandes puissances, quant à elles, ne voient pas d’un bon œil les derniers développements en Libye. Samedi, ils ont réclamé la fin «immédiate» des combats. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, qui condamnent la violence qui s’est emparée du pays, estiment désormais «qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne». Ils ont également fait part dans un communiqué de leur inquiétude. «Le dur combat de la Libye pour sa liberté est menacé si des groupes terroristes libyens et internationaux se servent de son territoire comme d'un refuge», soulignent les cinq puissances.
Le chef du gouvernement, pour sa part, se dit déçu de l’attitude de la communauté internationale qui n’a pas joué son rôle dans la reconstruction de la Libye, alors qu’elle s’était mobilisée pour la chute de Kadhafi. Al-Theni ne va pas jusqu’à demander une intervention des forces occidentales sur le terrain, mais réclame des armes et un appui logistique.
A.Na - See more at: http://www.leconomiste.com/article/960701-la-libye-livree-elle-meme#sthash.kRxk25Ti.dpuf
Les opérations lancées mercredi dernier contre des milices armées à Benghazi se sont poursuivies jusqu’à samedi, faisant près de 70 morts.
La Libye, qui n’a pas encore réussi à former une armée régulière professionnelle, affirme que ces opérations visant à reconquérir les villes de Tripoli et de Benghazi se sont déroulées sous l’autorité de l’Etat. Pourtant, elles ont été commandées par le général à la retraite Khalifa Haftar qui avait participé à la révolte contre l’ancien régime, et qui avait mené des attaques en mai dernier contre des groupements radicaux qualifiées à l’époque de «tentative de coup d’Etat».
Les deux villes ont fini par être prises par des milices armées initialement utilisées par l’Etat qui espérait les intégrer à ses forces militaires. Les groupes armés se sont ensuite rebellés pour servir leurs propres intérêts. La capitale Tripoli est tombée fin août dernier entre les mains de la cellule Fajr Libya, une coalition formée de milices islamistes et de groupes de la ville de Misrata. Fajr Libya y a ensuite installé un gouvernement parallèle. Les membres du cabinet du chef du gouvernement Abdallah Al-Theni et du Parlement ont dû fuir à l’est du pays.
A Benghazi, l’Etat est confronté au groupe Ansar Asharia, «qui veut transformer la ville en émirat islamique», selon Al-Theni.
Les grandes puissances, quant à elles, ne voient pas d’un bon œil les derniers développements en Libye. Samedi, ils ont réclamé la fin «immédiate» des combats. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, qui condamnent la violence qui s’est emparée du pays, estiment désormais «qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne». Ils ont également fait part dans un communiqué de leur inquiétude. «Le dur combat de la Libye pour sa liberté est menacé si des groupes terroristes libyens et internationaux se servent de son territoire comme d'un refuge», soulignent les cinq puissances.
Le chef du gouvernement, pour sa part, se dit déçu de l’attitude de la communauté internationale qui n’a pas joué son rôle dans la reconstruction de la Libye, alors qu’elle s’était mobilisée pour la chute de Kadhafi. Al-Theni ne va pas jusqu’à demander une intervention des forces occidentales sur le terrain, mais réclame des armes et un appui logistique.
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La
Libye est toujours dans le chaos. Trois ans après la chute du régime de
Mouammar Kadhafi, le pays peine à se relever. Il devient même un refuge
pour les groupes terroristes qui menacent la stabilité de l’ensemble de
la région.
Les opérations lancées mercredi dernier contre des milices armées à Benghazi se sont poursuivies jusqu’à samedi, faisant près de 70 morts.
La Libye, qui n’a pas encore réussi à former une armée régulière professionnelle, affirme que ces opérations visant à reconquérir les villes de Tripoli et de Benghazi se sont déroulées sous l’autorité de l’Etat. Pourtant, elles ont été commandées par le général à la retraite Khalifa Haftar qui avait participé à la révolte contre l’ancien régime, et qui avait mené des attaques en mai dernier contre des groupements radicaux qualifiées à l’époque de «tentative de coup d’Etat».
Les deux villes ont fini par être prises par des milices armées initialement utilisées par l’Etat qui espérait les intégrer à ses forces militaires. Les groupes armés se sont ensuite rebellés pour servir leurs propres intérêts. La capitale Tripoli est tombée fin août dernier entre les mains de la cellule Fajr Libya, une coalition formée de milices islamistes et de groupes de la ville de Misrata. Fajr Libya y a ensuite installé un gouvernement parallèle. Les membres du cabinet du chef du gouvernement Abdallah Al-Theni et du Parlement ont dû fuir à l’est du pays.
A Benghazi, l’Etat est confronté au groupe Ansar Asharia, «qui veut transformer la ville en émirat islamique», selon Al-Theni.
Les grandes puissances, quant à elles, ne voient pas d’un bon œil les derniers développements en Libye. Samedi, ils ont réclamé la fin «immédiate» des combats. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, qui condamnent la violence qui s’est emparée du pays, estiment désormais «qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne». Ils ont également fait part dans un communiqué de leur inquiétude. «Le dur combat de la Libye pour sa liberté est menacé si des groupes terroristes libyens et internationaux se servent de son territoire comme d'un refuge», soulignent les cinq puissances.
Le chef du gouvernement, pour sa part, se dit déçu de l’attitude de la communauté internationale qui n’a pas joué son rôle dans la reconstruction de la Libye, alors qu’elle s’était mobilisée pour la chute de Kadhafi. Al-Theni ne va pas jusqu’à demander une intervention des forces occidentales sur le terrain, mais réclame des armes et un appui logistique.
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Les opérations lancées mercredi dernier contre des milices armées à Benghazi se sont poursuivies jusqu’à samedi, faisant près de 70 morts.
La Libye, qui n’a pas encore réussi à former une armée régulière professionnelle, affirme que ces opérations visant à reconquérir les villes de Tripoli et de Benghazi se sont déroulées sous l’autorité de l’Etat. Pourtant, elles ont été commandées par le général à la retraite Khalifa Haftar qui avait participé à la révolte contre l’ancien régime, et qui avait mené des attaques en mai dernier contre des groupements radicaux qualifiées à l’époque de «tentative de coup d’Etat».
Les deux villes ont fini par être prises par des milices armées initialement utilisées par l’Etat qui espérait les intégrer à ses forces militaires. Les groupes armés se sont ensuite rebellés pour servir leurs propres intérêts. La capitale Tripoli est tombée fin août dernier entre les mains de la cellule Fajr Libya, une coalition formée de milices islamistes et de groupes de la ville de Misrata. Fajr Libya y a ensuite installé un gouvernement parallèle. Les membres du cabinet du chef du gouvernement Abdallah Al-Theni et du Parlement ont dû fuir à l’est du pays.
A Benghazi, l’Etat est confronté au groupe Ansar Asharia, «qui veut transformer la ville en émirat islamique», selon Al-Theni.
Les grandes puissances, quant à elles, ne voient pas d’un bon œil les derniers développements en Libye. Samedi, ils ont réclamé la fin «immédiate» des combats. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, qui condamnent la violence qui s’est emparée du pays, estiment désormais «qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne». Ils ont également fait part dans un communiqué de leur inquiétude. «Le dur combat de la Libye pour sa liberté est menacé si des groupes terroristes libyens et internationaux se servent de son territoire comme d'un refuge», soulignent les cinq puissances.
Le chef du gouvernement, pour sa part, se dit déçu de l’attitude de la communauté internationale qui n’a pas joué son rôle dans la reconstruction de la Libye, alors qu’elle s’était mobilisée pour la chute de Kadhafi. Al-Theni ne va pas jusqu’à demander une intervention des forces occidentales sur le terrain, mais réclame des armes et un appui logistique.
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La Libye, livrée à elle-même?
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70 morts dans la tentative de reprise de Tripoli et de Benghazi
Les grandes puissances appellent à la fin des violences
La Libye, livrée à elle-même?
- See more at: http://www.leconomiste.com/article/960701-la-libNigéria : cessez-le-feu rompu avec de présumées attaques meurtrières de Boko Haram
20 Octobre 2014
70 morts dans la tentative de reprise de Tripoli et de Benghazi
Les grandes puissances appellent à la fin des violences
Le cessez-le-feu annoncé en fin de semaine dernière entre la secte islamiste Boko Haram et les autorités nigérianes a été étouffée dans l’œuf. Déjà dans le week-end, de samedi à dimanche, près de 80 personnes ont trouvé la mort dans des assauts des djihadistes contre des civils effectuant un voyage et des villages..
Ce cessez-le-feu sur lequel plane des doutes, s’il était convenablement conclu ; devrait permettre, la libération des lycéennes détenues par la secte islamiste depuis six mois. De même les autorités nigérianes devront libérer des combattants de Boko Haram gardé prisonniers. Les discussions qui ont eu lieu à Ndjamena se poursuivraient pour que les deux parties se mettent d’accord sur les conditions des libérations en question.
Olivier Ribouis
http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/annonces/21630-nigeria-cessez-le-feu-rompu-avec-de-presumees-attaques-meurtrieres-de-boko-haram
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Nouvelle attaque devant une mosquée chiite de Bagdad
20 Octobre 2014
Onze personnes ont été tuées lundi 20
octobre dans un attentat-suicide perpétré devant une mosquée chiite de
Bagdad, a-t-on appris auprès des services de santé et de sécurité. « Il s'agit d'un attentat-suicide visant des gens qui sortaient de la Husseiniyat Al-Khayrat » à l'issue de la prière de la mi-journée à Sinak, un secteur du centre de la capitale, selon un colonel de police.
L'attaque a également fait 26 blessés, selon un officier et une source médicale. Elle survient moins de vingt-quatre heures après qu'un kamikaze a déclenché ses
explosifs contre une autre mosquée chiite du centre de la capitale,
tuant au moins 22 personnes, et faisant au moins 36 blessés.RECRUDESCENCE DES ATTENTATS
Bagdad a connu ces derniers jours une recrudescence des attentats, dont plusieurs ont été revendiqués par les djihadistes de l'organisation État islamique (EI).
Cette nouvelle série d'attaques fait craindre que les djihadistes ne soient en train de préparer des attentats contre des rassemblements de fidèles à l'occasion des commémorations de l'Achoura, la plus importante cérémonie religieuse chiite culminant au dixième jour du mois musulman de moharram, à la fin de la semaine.
Plusieurs centaines de milliers de fidèles convergent pour l'occasion à pied vers la ville sainte chiite de Kerbala, au sud de Bagdad, et leurs processions ont été ces dernières années la cible d'attentats meurtriers.
Le Monde.fr avec AFP
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Ankara aiderait les combattants kurdes d'Irak à atteindre Kobané
20 Octobre 2014
La Turquie a annoncé lundi 20 octobre avoir pris des mesures pour aider les combattants kurdes d’Irak à rejoindre, en traversant son territoire, la ville syrienne kurde de Kobané assiégée par les djihadistes.
« Nous aidons les forces des “peshmergas” [combattants kurdes d'Irak] à franchir la frontière pour aller à Kobané. Nos discussions à ce sujet continuent », a déclaré le ministre des affaires étrangères turc, Mevul Cavusoglu lors d'un conférence de presse.La déclaration d'Ankara a surpris. La minorité kurde de Turquie reproche en effet au gouvernement turc son absence de réaction face à l'offensive de l’État islamique sur cette ville du nord de la Syrie proche de la frontière turque.
Malgré les pressions de ses alliés, Etats-Unis en tête, le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara a jusqu'à présent refusé d’intervenir militairement pour venir en aide aux combattants kurdes syriens qui résistent depuis plus d'un mois à l'EI. Le président français, François Hollande, avait ainsi estimé récemment que la Turquie devait « absolument ouvrir » sa frontière avec la Syrie pour permettre de renforcer les combattants kurdes qui la défendent.
« Nous n'avons jamais voulu que Kobané tombe. La Turquie a mené différentes initiatives pour l'empêcher », a insisté le ministre turc.
UN « ENNEMI COMMUN » AUX ETATS-UNIS ET À LA TURQUIE
Dimanche encore, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rejeté catégoriquement tous les appels lancés à son pays pour qu'il fournisse directement des armes aux combattants des unités de protection du peuple (YPG), la branche armée du Parti de l'union démocratique (PYD), qu'il a accusé d’être une « organisation terroriste ». Il taxe le PYD d’être une « organisation terroriste » liée aux rebelles kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)....
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/10/20/kobane-les-peshmergas-autorises-a-passer_4509014_3218.html
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Nouveaux combats entre groupes armés chiites et sunnites au Yémen
20 Octobre 2014
Depuis plusieurs jours déjà, Radha, ville
située au sud de la capitale yéménite de Sanaa, est le théâtre de
violents affrontements entre des combattants d’Al-Qaïda,
appuyés par des membres de tribaux sunnites dominantes dans le sud du
pays, et des rebelles chiites dits « houthis », issus de la communauté
zaïdite majoritaire dans le nord.
Lundi 20 octobre, au moins 15 personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée contre un barrage tenu par des rebelles, ont rapporté des témoins, confirmés par une source tribale.Un témoin a affirmé avoir vu des « corps calcinés » par l'explosion et fait état de sept blessés. Le kamikaze visait une délégation de rebelles chiites, qui sortaient d'une maison où ils avaient tenu des « négociations téléphoniques » avec des représentants d'Al-Qaida, a affirmé une source politique à Radha.
RAPIDE EXPANSION CHIITE VERS LE SUD
L'attaque n'a pas été revendiquée, mais elle porte la marque de fabrique d'Ansar Al-Charia, la branche locale d’Al-Qaïda. Dans la nuit de dimanche à lundi, des membres d’Al-Qaïda s'étaient déjà heurtés aux chiites de la ville d'Ansaruallah. Des témoins ont parlé de vingt rebelles chiites tués, sans que ce chiffre n'ai pu être confirmé.
La rébellion chiite a profité de l'instabilité chronique du Yémen depuis le soulèvement de 2011 contre l'ancien homme fort Ali Abdallah Saleh, pour aller prendre le 21 septembre la capitale, Sanaa. Malgré la signature d'un accord de paix sous l'égide de l'ONU, ils sont depuis descendus plus au sud, s'emparant mardi du port stratégique de Hodeida, en bordure de la mer Rouge, et s'enfonçant aussi vers les provinces centrales de Dhamar, d'Ibb et de Baïda, en l'absence de véritable résistance de la part des forces gouvernementales.
A Ibb, chef-lieu de la province du même nom, des tractations, supervisées dimanche par le gouverneur Yahia Al-Ariani, pour le retrait des combattants de la ville n'ont pas abouti, a indiqué l'un des médiateurs engagés dans ces tractations. La rapide expansion des houthis a accru la crainte d'un conflit ouvert avec Al-Qaïda.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/10/20/yemen-violents-combats-entre-rebelles-chiites-et-al-qaida_4508741_3218.html
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États-Unis et Turquie aident, chacun à leur manière, les Kurdes de Kobané
20 Octobre 2014
Des armes, des munitions et du matériel médical : en guerre avec les djihadistes de l’État islamique (EI) près de la frontière avec la Turquie, les Kurdes de Syrie ont reçu de nombreux soutiens.
Les Etats-Unis ont effectué plusieurs largages de matériel fournis par les autorités kurdes d’Irak via des « Il serait irresponsable et moralement très difficile de ne pas aider » les Kurdes qui combattent l'EI, a ensuite justifié le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.avions cargos. C'est la première fois que Washington procédait à une telle opération, qui pourrait à nouveau avoir lieu dans un futur proche, selon le Centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom).
« NOUS N'AVONS JAMAIS VOULU QUE KOBANÉ TOMBE »
Un autre soutien inattendu est également venu de Turquie. Le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir, qui refusait catégoriquement de fournir des armes aux Kurdes de Syrie, vient d'accepter en revanche d'aider les « peshmergas », combattants kurdes d'Irak, à rejoindre les rangs des combattants à Kobané, en passant par son territoire. « Nous n'avons jamais voulu que Kobané tombe », a justifié le ministre des affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu.
Les armes seront d'une « grande aide », a réagi le porte-parole kurde des unités de protection du peuple (YPG, pour Yekîneyên Parastina Gel), en première ligne contre l'EI. Il a déclaré que ce matériel aurait « un effet positif » sur les opérations militaires. Les « pershmergas » irakiens se sont dits « prêts à envoyer des forces en renfort ou par terre ou par air ».
L’armée américaine et la coalition ont intensifié leurs bombardements aériens, lundi, menant plus de 135 raids, dont une douzaine durant le week-end, autour de la ville de Kobané. En Irak, la France a mené sa troisième frappe aérienne contre les troupes djihadistes, a annoncé le ministère de la défense.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/10/20/l-armee-americaine-largue-des-armes-aux-kurdes-pres-de-kobane_4508726_3210.html
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L’ANP verrouille la frontière algéro-libyenne
20 Octobre 2014
Des miradors en béton hauts de 14 mètres, des murs en
remblai, des drones de reconnaissance, des moyens aéroportés pour
assurer la protection de la frontière avec la Libye et des unités des
forces spéciales pour traquer les terroristes sur l’étendue de la wilaya
d’Illizi, au sud-est du pays, et protéger les sites gaziers de
Sonatrach. Sur les 520 km de frontière avec la Libye, le dispositif de
sécurité déployé est impressionnant ; des équipements sophistiqués, mais
aussi l’engagement des forces aériennes et terrestres de l’ANP,
mobilisées en soutien aux garde-frontières. Pour la première fois,
l’armée lève une partie du voile sur sa stratégie de défense des
frontières...
Salima Tlemçani
http://www.elwatan.com/actualite/l-anp-verrouille-la-frontiere-algero-libyenne-20-10-2014-274955_109.php ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les islamistes du Califat ont utilisé un tunnel pour fait sauter un poste de l'armée syrienne !
19 Octobre 2014Des membres du groupe rebelle syrien Ahrar al-Sham, membre de la coalition du Califat islamique, ont fait sauter un poste de l'armée syrienne mardi via un tunnel d'attaque creusé dans un terrain rocheux similaire à celui présent le long de la frontière israélo-libanaise. Cet incident laisse craindre que le Hezbollah puisse utiliser les mêmes techniques contre Israel...
La chaine de télévision Al Jazeera a rapporté que l'explosion qui a été menée via un tunnel visait le check-point d'Al Dahrouj, près de Maarat al-Numan, dans la région rurale du nord syrien non loin de Idlib.
Dans la vidéo, les rebelles qui s'identifient idéologiquement à Al-Qaïda, détruisent le point de contrôle tuant plus de 60 soldats et officiers syriens.
Selon la chaine, 120 jours ont été nécessaires pour creuser le tunnel.
Tout comme le Hamas, les islamistes syriens ont également utilisé des équipements appartenant aux Nations Unies, cela peut être vu dans la vidéo, notamment des sacs en plastique arborant le logo de l'organisation des Nations Unies.
En Mai, les rebelles syriens ont déjà utilisé un tunnel similaire pour faire sauter le barrage de Wadi al-Deif, utilisant 40 tonnes d'explosifs et tuant au moins 30 soldats.
Comme indiqué plus haut, le terrain rocheux est similaire à celui présent le long de la frontière libanaise avec Israël, de plus, les résidents israéliens du nord ont souvent déclaré avoir entendu les sons de creusement de tunnels
Koide9enisrael
http://koide9enisrael.blogspot.fr/2014/10/video-les-islamistes-du-califat-ont.html
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Irak: 15 morts dans un attentat contre une mosquée chiite à Bagdad
19 Octobre 2014
Un attentat a été perpétré dimanche par un kamikaze dans une
mosquée chiite de l'ouest de Bagdad, faisant au moins 15 morts, selon
des responsables des services médicaux et de la sécurité. L'attentat, qui s'est produit dans le secteur de Harthiya, a également fait au moins 30 blessés, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans une série d'attentats ayant secoué Bagdad ces derniers jours. L'attentat n'avait pas été revendiqué dans l'immédiat mais les attaques suicide sont essentiellement l’œuvre de jihadistes sunnites en Irak, y compris des membres du groupe extrémiste Etat islamique (EI) qui s'est emparé de larges pans du territoire depuis juin.
Ces jihadistes, qui contrôlent notamment une partie de la province occidentale d'Al-Anbar, se trouvent à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad mais ils ont encore besoin de prendre de vastes secteurs aux mains de l'armée avant de pouvoir parvenir aux portes de la capitale. Ils parviennent cependant à commettre des attentats meurtriers dans la capitale.
La communauté chiite subit la majeure partie des attaques.
AFPhttp://www.elwatan.com/depeches/irak-15-morts-dans-un-attentat-contre-une-mosquee-chiite-a-bagdad-19-10-2014-274891_167.php Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans une série d'attentats ayant secoué Bagdad ces derniers jours. L'attentat n'avait pas été revendiqué dans l'immédiat mais les attaques suicide sont essentiellement l’œuvre de jihadistes sunnites en Irak, y compris des membres du groupe extrémiste Etat islamique (EI) qui s'est emparé de larges pans du territoire depuis juin.
Ces jihadistes, qui contrôlent notamment une partie de la province occidentale d'Al-Anbar, se trouvent à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad mais ils ont encore besoin de prendre de vastes secteurs aux mains de l'armée avant de pouvoir parvenir aux portes de la capitale. Ils parviennent cependant à commettre des attentats meurtriers dans la capitale.
La communauté chiite subit la majeure partie des attaques.
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Egypte: lutte tous azimuts contre les islamistes
19 Octobre 2014Samedi, 3 militaires ont été tués dans l'effondrement d'un tunnel de contrebande avec Gaza
Sept soldats égyptiens ont été tués et quatre blessés dimanche par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans la péninsule du Sinaï, ont indiqué des responsables de la sécurité.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes jihadistes ont multiplié les attentats contre les forces de l'ordre. Ils affirment agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/47853-141019-egypte-lutte-tous-azimuts-contre-les-islamistes
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A quoi ressemblera l'offensive de Daech contre Bagdad?
18 Octobre 2014
IRIB-c'est une information à prendre avec les pincettes vue qu'elle
pourrait bien s'inscrire dans la droite file des visées américaines de
faire débarquer ses troupes à Bagdad. citant les sources sécuritaires
irakiennes, et en se basant sur les propos du présidenr du conseil
provisoire de Al Anbar, World Tribun affirme que quelques 10000
terroristes de Daech sont prêts à attaquer Bagdad : " les daeshistes se
sont massés autour de la capitale et sont entrain de s'infiltrer dans la
ville" " daech est sur le point de créer un réseau à l'intérieur de la
ville surtout dans des quartiers chiites pour pouvoir attaquer les
forces chargées de la protection de la capitale . les Daechistes sont
même arrivées jusqu'à la banlieue de Bagdad , dans la localité d"Abou
Ghraib et si Al Anbar tombe alors Bagdad sera réellement menacé.
l'offenisve d'envergure de Daech contre Bagdad sera une combinaison des
attaques aux véhicules, aux bateaux et via des tunnels . dimanche
dernier les forces de sécurité irakiennes ont détruit deux bateaux
appartenant à Daech qui cherchaient à pénétrer Bagdad via l'Euphrate .
le bateau a coulé et ses passagers terroristes ont été tués.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/345199-a-quoi-ressemblera-l-offensive-de-daech-contre-bagdad ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’Éthiopie, prochaine cible des shebabs somaliens?
18 Octobre 2014Existe-t-il une menace terroriste en Éthiopie ? C’est en tout cas ce que croient savoir les services de renseignement américains, qui ont ainsi relayé l’information via leur ambassade à Addis-Abeba. Le risque est latent depuis plusieurs années, notamment à cause de l’intervention éthiopienne en Somalie. L’appel américain à la prudence, relayé ensuite par l’ambassade de France, n’est donc pas forcément une surprise mais crée un sentiment d’insécurité en ville que les autorités éthiopiennes ont tenté de dissiper.
Le nouveau siège de l’Union africaine à Addis-Abeba. La capitale éthiopienne pourrait être la prochaine cible des attaques terroristes, selon les services de renseignement américains. |
Taye Atskeselassie, directeur général pour les affaires américaines, n’a ni confirmé ni infirmé les informations américaines selon lesquelles le quartier de Bolé, l’un des centre névralgique d’Addis-Abeba, pourrait être visé par les terroristes somaliens. Mais il a tenu à rassurer sur les mesures prises pour prévenir un attentat terroriste en Ethiopie.
« Nous avons pris toutes les mesure pour que les shebabs ne puissent pas poser leur empreinte, non seulement dans la capitale mais aussi dans tout le pays, explique Taye Atskeselassie. En Ethiopie, nous considérons toujours le risque terroriste avec beaucoup de sérieux. Et le gouvernement maintient en permanence un niveau d’attention élevé envers la menace des shebabs, mais aussi envers d’autres groupes terroriste soutenus par des pays étrangers. »
Une psychose supplémentaire ?
Dans la capitale, les fouilles sont quasi-systématiques à l’entrée des lieux publics, et chacun à appris à vivre avec ces contraintes sécuritaires. Ainsi, l’ambassadeur ougandais a regretté que l’on crée une psychose supplémentaire.
Son homologue américaine, Patricia Haslach, lui a répondu sèchement : « Si nous avons accès à des informations, nous devons les partager avec les ressortissants américains. Mais je peux aussi vous assurer que nous travaillons très étroitement avec le gouvernement éthiopien, qui était donc informé en temps voulu de nos intentions. »
Les Américains recommandent d’éviter les restaurants, les bars ou les supermarchés, mais la vie semblait avoir un cours normal vendredi.
Par RFI et AFP / Jenny Vaughan
http://www.rfi.fr/afrique/20141017-ethiopie-addis-abeba-prochaine-cible-shebabs-somaliens-renseignements-americains-terrorisme-insecurite-psychose/
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Libye: les États-Unis et des pays européens réclament la fin immédiate des combats
18 Octobre 2014Washington - Les États-Unis et les grandes puissances d'Europe occidentale ont réclamé samedi la fin immédiate des combats en Libye, où des forces gouvernementales ont lancé des opérations contre des milices islamistes pour tenter de reprendre Tripoli et Benghazi.
Dans un communiqué commun, les États-Unis, la France, l'Italie, l'Allemagne et le Royaume-Uni menacent aussi de sanctions ceux qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité de la Libye.
Ces cinq gouvernements, qui ont déjà plusieurs fois communiqué conjointement sur la crise libyenne, ont condamné fermement la violence en cours en Libye et appelé à la fin immédiate des hostilités.
Les grandes puissances occidentales sont tombées d'accord pour dire qu'il n'y a pas de solution militaire à la crise libyenne et se sont déclarées particulièrement consternées par le fait que les parties n'ont pas respecté des appels au cessez-le-feu.
Washington, Paris, Rome, Berlin et Londres ont également condamné les crimes du groupe jihadiste Ansar Asharia, considéré par les États-Unis comme une organisation terroriste.
Le dur combat de la Libye pour sa liberté (en 2011) est menacé si des groupes terroristes libyens et internationaux se servent de la Libye comme d'un refuge, soulignent encore les Occidentaux.
Des combats avaient fait rage vendredi à Benghazi, dans l'est libyen, où 23 personnes avaient été tuées, dont quatre dans un attentat suicide, au troisième jour d'une offensive lancée par des forces pro-gouvernementales contre des milices islamistes. Huit autres personnes sont mortes samedi dans de nouveaux affrontements armés.
Benghazi est l'une des zones les plus troublées de la Libye, pays plongé dans le chaos et livré aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de conflit en 2011.
Selon un décompte de l'AFP basé sur les bilans des hôpitaux locaux, les combats à Benghazi ont fait 66 morts depuis le lancement mercredi d'une nouvelle offensive par des forces loyales au général à la retraite Khalifa Haftar, appuyées par l'armée, contre les groupes islamistes contrôlant la ville depuis juillet.
Les cinq pays occidentaux se sont dits préoccupés par les attaques de Khalifa Haftar à Benghazi, mais ne les ont pas formellement condamnées.
Les opérations lancées contre les milices hors-la-loi semant le chaos en Libye sont sous l'autorité de l’État et visent à reconquérir les villes de Tripoli et Benghazi, a affirmé samedi à l'AFP le chef du gouvernement libyen Abdallah al-Theni, reconnu par la communauté internationale.
Depuis la chute en octobre 2011 du régime Kadhafi, les autorités n'ont pas réussi à monter une armée régulière professionnelle et à asseoir leur autorité sur nombre de milices, notamment islamistes, qui font la loi dans le pays.
Face aux attaques de ces milices qui ont pris le contrôle de la capitale Tripoli fin août, le cabinet Theni et le Parlement élu le 25 juin ont dû fuir dans l'est du pays.
AFP
http://www.romandie.com/news/Libye-les-EtatsUnis-et-des-pays-europeens-reclament-la-fin/528730.rom
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Libye: les combats font rage, l'ONU propose une trêve humanitaire
18 Octobre 2014Depuis 2011, les différentes milices ayant combattu Kadhafi font la loi dans le pays plongé dans le chaos
L'ONU a proposé une trêve humanitaire dans l'ouest de la Libye, où des combats font rage depuis une semaine entre milices rivales, selon un communiqué transmis samedi à l'AFP.
La mission de l'ONU en Libye "propose une cessation des opérations militaires dans les régions de Kekla et Al-Kalaa dans l'ouest de la Libye pendant au moins quatre jours (...) pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire".
Des milices de Zenten ont lancé le 11 octobre une attaque contre les deux villes, situées à une soixantaine de km au sud de Tripoli, et qui soutiennent leurs rivaux de Fajr Libya.
Fajr Libya, une coalition hétéroclite de milices islamistes et de la ville de Misrata, avait chassé les milices de Zenten de Tripoli en août, après des semaines de combats meurtriers.
Depuis, des affrontements quotidiens opposent les deux camps sur plusieurs fronts, en dépit des appels répétés de l'ONU à un cessez-le-feu.
La mission des Nations unies en Libye a envoyé des lettres détaillant l'initiative, soutenue par l'Italie, aux conseils municipaux de Zenten et à leurs rivaux, selon le communiqué.
Depuis la chute de Kadhafi en 2011 à l'issue d'un conflit de huit mois, les différentes milices l'ayant combattu font la loi dans le pays plongé dans le chaos.
La ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, est également le théâtre depuis mercredi de nouveaux affrontements violents entre des forces pro-gouvernementales et des milices islamistes.
AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/47766-141018-libye-les-combats-font-rage-l-onu-propose-une-treve-humanitaire
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L’organisation Etat islamique envoie des renforts à Kobané, les combats ont vidé la ville
18 Octobre 2014Ces quatre derniers jours, la coalition internationale a mené 59 frappes aériennes sur la ville syrienne de Kobané. Des centaines de jihadistes auraient été tués. Mais ceci ne les a pas empêché de tirer une trentaine d’obus de mortier contre le poste-frontière turque rien que la nuit dernière.
L’organisation État islamique et les combattants kurdes syriens se battent pour le contrôle de Kobané depuis un mois. Et selon l’observatoire syrien des Droits de l’homme, l’EI a décidé d’envoyer des renforts en hommes, munitions et équipements.
La ville de 60 000 habitants s’est vidée. Il ne resterait plus que 700 personnes selon l’ONU. Les autres ont fui en Turquie et se retrouvent dans des camps de tentes :
“Notre situation n’est pas bonne du tout, nous avons été obligés de quitter nos maisons, nous sommes ici à cause des jihadistes de l’Etat islamique”.
La Turquie accueille déjà plus d’un million et demi de réfugiés syriens. Mais elle refuse d’ouvrir sa base d’Incirlik aux avions de la coalition internationale, encore moins d’engager ses troupes dans le combat.
Les Britanniques refusent aussi de déployer des troupes au sol, mais ils participent en entraînant les combattants kurdes, comme ici en Irak, à Erbil.
“Je pense que cet entraînement que nous donnons aux peshmergas les aidera à utiliser les systèmes d’armes donnés par d’autres nations et qu’il permettra d’inverser la tendance contre le groupe Etat islamique”, explique un officier britannique.
Un diplôme à la fin… Et ces peshmergas seraient prêts à aller combattre ces jihadistes qui violent, crucifient, décapitent et exécutent pour garder le contrôle de leur califat en Irak et en Syrie.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/18/lorganisation-etat-islamique-envoie-des-renforts-a-kobane-les-combats-ont-vide-/---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cessez-le-feu Boko Haram - Nigéria : le Tchad reconnaît avoir joué l’entremetteur
18 Octobre 2014«Tout à fait. A la demande du gouvernement du Nigeria et du groupe Boko Haram, des pourparlers ont commencé à Ndjamena, notamment le 14 et le 30 septembre derniers, les partis ont convenu de s’acheminer vers cessez-le-feu annoncé par Boko Haram… et le gouvernement du Nigeria… ».
La secte islamiste devra aussi observer « un cessez-le-feu » et « libérer les filles prises en otage à Chibok » il y a six mois. De son côté, le gouvernement de Goodluck Jonathan s’engage à libérer des hommes de Boko Haram retenus prisonniers. A en croire M. Faki, l’initiative de ces pourparlers a été prise par la secte islamiste qui dit faire un acte de bonne volonté. Les conditions des libérations des deux camps sont en cours d’élaboration. Restée en suspend, la question de la libération des régions placées sous califat par Boko Haram. Ce qui porte à croire que la priorité actuelle du gouvernement est d’obtenir coûte que coûte, la libération des lycéennes qui sont au nombre de 187 selon les derniers chiffres officiels. Olivier Ribouis
http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/annonces/21608-cessez-le-feu-boko-haram-nigeria-le-tchad-reconnait-avoir-joue-l-entremetteur
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Mali : à Alger, la médiation face à deux plans de sortie de crise
17 Octobre 2014Alors que la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés a été reportée au 22 octobre à Alger, "Jeune Afrique" a pu se procurer en exclusivité les documents de sortie de crise présentés par les deux parties. État fédéré de l’Azawad ou décentralisation avancée ? Les médiateurs ont encore du pain sur la planche pour concilier les deux points de vue.
La délégation du MNLA aux négociations d'Alger.
© Farouk Batiche/AFP |
Les deux documents, dont Jeune Afrique a pu obtenir copie (voir les annexes ci-dessous : le document du gouvernement et celui des groupes armés), ne présentent que deux points commun : la reconnaissance de la "particularité" des régions du nord et la nécessité pour leurs populations de gérer leurs propres affaires. Mais les solutions proposées sont différentes. Le gouvernement propose une "réorganisation territoriale", c’est-à-dire la création de nouvelles régions, notamment celles de Taoudeni, dans le nord de Tombouctou, et de Ménaka, à l’est de Gao.
Sans définir si son plan consiste en une décentralisation poussée ou en une régionalisation, Bamako propose aussi l’élection du président du conseil régional au suffrage universel direct. Un élu qui sera "le premier responsable de l’administration et du développement de la région". Les notabilités traditionnelles auront quant à elles une place au sein du haut conseil des collectivités, basé à Bamako, où elles pourront opérer des adaptations dans la mise en œuvre des politiques publiques…
Ressources naturelles
Le même document mentionne que l’État rétrocèdera aux collectivités territoriales un pourcentage des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles. Mais le document des groupes armés, intitulé "Projet de statut politique pour l’Azawad", ne fait pas mention de ces ressources éventuelles, se concentrant sur les détails de l’organisation d'un nouvel État dans un Mali fédéral.
L’État fédéré de l’Azawad sera "dirigé par un président élu au suffrage indirect par les Assemblées régionales de l’Azawad, poursuit le document. Il coordonne l’action gouvernementale et engage directement l’État de l’Azawad par rapport aux partenaires techniques et financiers et conduit la politique de développement socio-économique, financière, culturelle, environnementale, sécuritaire".
Mopti, capitale fédérale ?
Les groupes armés proposent également de nommer la ville de Mopti (centre du pays) comme capitale fédérale et de dessiner un nouveau drapeau fédéral. "Le gouvernement du Mali propose que le gouverneur soit juste un représentant de l’État au niveau régional. Si on regarde bien, en gros, il y a plus différence dans l’appellation (décentralisation poussée - fédéralisme) que dans le fond", assure un diplomate à Bamako. En attendant la reprise des pourparlers, le médiateur algérien, épaulé par ceux de la Minusma, de la Cedeao, de l’Union Africaine et de l’OCI, sont à pied d’œuvre afin de faire une synthèse des deux documents…
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141017165707/mali-gouvernement-malien-mnla-crise-malienne-crise-malienne-mali-a-alger-la-mediation-face-a-deux-plans-de-sortie-de-crise.html
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Yémen: 20 morts dans des heurts entre tribus sunnites et rebelles chiites
17 Octobre 2014Sanaa - Des affrontements entre tribus sunnites et rebelles chiites ont fait 20 morts vendredi dans le sud-ouest du Yémen, où les rebelles tentent d'étendre leur emprise faute d'autorité étatique, ont rapporté des responsables locaux. Douze rebelles chiites, dits houthis, et huit membres de tribus ont été tués dans ces combats pour le contrôle d'Ibb, ville majoritairement sunnite prise par les rebelles cette semaine. Des témoins ont fait état d'explosions dans la ville, alors que les rebelles étaient attaqués à la roquette par les combattants tribaux massés aux alentours.
Ces combats interviennent au lendemain d'une manifestation de centaines de membres de tribus réclamant le départ des rebelles. Dans un communiqué diffusé par l'agence Sana, le gouverneur de la province d'Ibb a appelé tous les groupes armés à quitter la province ou les autorités prendront les mesures nécessaires pour restaurer la sécurité. Les rebelles chiites n'ont toutefois rencontré jusque là qu'une faible résistance des forces armées. Après la capitale Sanaa il y a près d'un mois, ils ont pris le contrôle mardi le port stratégique de Hodeida, sur la mer Rouge et ont depuis progressé vers le centre du pays, notamment Dhamar et Ibb.
Ils se sont par ailleurs emparés vendredi de Radah, dans la province centrale de Baïda, déployant leurs blindés dans cette ville mixte, sunnite et chiite, après des affrontements contre des combattants d'Al-Qaïda. Les heurts entre houthis et Al-Qaïda, qui durent depuis mardi dans cette province, avaient fait des dizaines de victimes à Radah dans la nuit de jeudi à vendredi, selon des sources tribales et de sécurité. La prise de cette ville s'est cependant effectuée vendredi sans grande résistance des forces d'Al-Qaïda, ont rapporté des sources militaires, tribales et de sécurité.
Les conquêtes des rebelles chiites ont plongé le Yémen dans l'impasse politique et déclenché une contre-offensive du réseau extrémiste, qui s'est emparé jeudi d'Udayn, sous-préfecture de la province d'Ibb. Al-Qaïda, qui recrute parmi les sunnites, majoritaires au Yémen, a juré de livrer une guerre sans merci aux houthis depuis leur montée en puissance. Le réseau a multiplié les attentats contre les rebelles chiites, dont le plus sanglant a fait 47 morts le 9 octobre à Sanaa. Par crainte d'attaques d'Al-Qaïda, les rebelles ont d'ailleurs commencé jeudi à démanteler des campements qu'ils avaient établis depuis août dans la capitale, selon des experts.
Cela ne veut pas dire que la révolte est terminée, a toutefois expliqué l'un des organisateurs de ces campements de protestation, Khaled al-Madani. Malgré ce démantèlement, des habitants de Sanaa ont affirmé que la présence des houthis était renforcée depuis jeudi dans la capitale, où ils ont établi de nouveaux barrages et contrôlent la circulation des véhicules. Le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a désigné lundi un nouveau Premier ministre conformément à l'accord de paix du 21 septembre parrainé par l'ONU, s'est entretenu vendredi par téléphone avec son homologue américain Barack Obama sur la situation au Yémen, a indiqué l'agence Saba sans plus de détails.
Le nouveau Premier ministre Khaled Bahah, ancien ambassadeur du Yémen à l'ONU, semble avoir obtenu l'assentiment des rebelles chiites. Dans le sud du pays, sept partisans du mouvement séparatiste ont été blessés dans une confrontation avec l'armée à proximité du sit-in qu'ils observent depuis mardi à Aden, ont rapporté des médecins et des témoins. Des dizaines de milliers de personnes, profitant de l'affaiblissement de l'autorité centrale, se sont mobilisées dans cette ville pour réclamer l'indépendance du sud du Yémen, qui formait un Etat autonome jusqu'en 1990.
AFP
http://www.romandie.com/news/Yemen-20-morts-dans-des-heurts-entre-tribus-sunnites-et-rebelles_RP/528577.rom
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Philippines: des militants islamistes libèrent deux otages allemands
17 Octobre 2014Zamboanga (Philippines) - Deux otages allemands retenus par des militants islamistes du groupe Abu Sayyaf depuis six mois dans le sud des Philippines ont été libérés vendredi, a indiqué un responsable militaire, leurs ravisseurs évoquant le versement d'une rançon. A Berlin, le ministère des Affaires étrangères a confirmé vendredi soir que les deux ex-otages étaient arrivés à l'ambassade d'Allemagne à Manille. Nous sommes soulagés de confirmer que les deux Allemands ne sont plus aux mains de leur ravisseurs, a déclaré un porte-parole de ce ministère, qui a remercié le gouvernement des Philippines pour sa collaboration étroite dans cette affaire. Le général en chef des forces armées philippines Gregorio Catapang a précisé à l'AFP que Stefan Okonek, un septuagénaire, et sa compagne Henrike Dielen, une quinquagénaire, avaient été libérés dans l'île de Jolo (sud de l'archipel). Abu Sayyaf, qui a fait allégeance au groupe État islamique (EI) après avoir été inféodé à Al-Qaïda, avait donné jusqu'à vendredi à Berlin pour payer une rançon de 5,6 millions de dollars (4,38 millions d'euros) et pour retirer son soutien aux frappes occidentales contre les jihadistes en Irak et en Syrie. Il avait menacé de décapiter l'un des deux otages si Berlin n'accédait pas à sa demande. Un porte-parole du groupe, Abu Rami, a déclaré à la radio qu'Abu Sayyaf avait reçu ni plus ni moins que sa rançon, en confirmant la libération des deux otages allemands. Nous ne négocions pas avec les terroristes, a répondu le général Catapang sur la radio DZMM, affirmant qu'il n'avait aucune information concernant le paiement d'une rançon...
AFP
http://www.romandie.com/news/Philippines-des-militants-islamistes-liberent-deux-otages/528574.rom
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Le Nigeria annonce un cessez-le-feu avec Boko Haram
17 Octobre 2014Le Nigeria a annoncé vendredi 17 octobre avoir conclu un accord de cessez-le-feu avec le groupe islamiste armé Boko Haram, mais l'incertitude demeure sur la libération de plus de 200 lycéennes dont l'enlèvement mi-avril avait suscité un émoi international.
http://www.dailymotion.com/video/x285a7k_le-nigeria-annonce-un-cessez-le-feu-avec-boko-haram_news?start=44
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Boko Haram: huit soldats camerounais et 107 islamistes tués dans des combats dans le nord Cameroun
17 Octobre 2014Yaoundé - Huit militaires camerounais et 107 islamistes du groupe islamiste armé nigérian Boko Haram ont été tués lors d'intenses combats dans l'Extrême-Nord Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, a annoncé vendredi le ministère camerounais de la Défense.
Des combats d'une rare violence se sont déroulés mercredi et jeudi dans deux localités camerounaises, tuant huit soldats camerounais et 107 combattants de la secte Boko Haram, selon un communiqué lu à la radio d’État.
Selon des sources sécuritaires concordantes, les insurgés de Boko Haram ont par ailleurs massacré des dizaines de civils avant d'affronter l'armée camerounaise.
Mercredi, Boko Haram a contrôlé la ville d'Amchidé durant des heures avant l'intervention de l'armée. Ils ont égorgé beaucoup de civils, une trentaine au moins, a affirmé à l'AFP un officier de police basé dans la région, s'exprimant sous couvert d'anonymat....AFP
http://www.malijet.com/actualite_internationale/114084-boko-haram-huit-soldats-camerounais-et-107-islamistes-tues-dans-.html
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Nord du Mali : les jihadistes viennent d’investir la ville de Ménaka et s’attaquent aux établissements scolaires
17 Octobre 2014Nous venons d’apprendre que des jihadistes viennent d’investir la ville de Ménaka dans la région de Gao vers la frontière nigérienne. Ils sont en train de s’attaquer aux établissements scolaires en faisant sortir les élèves sous les cris de Allahou Akbar, Allahou Akbar. Ils sont aussi en train de tirer en l’air et c’est la panique dans la ville qui semble ne pas avoir de forces de l’ordre sur place.
Selon
des témoins, il n’y a ni forces armées maliennes, ni Minusma et la
ville est abandonnée à la merci des jihadistes. Ce que les habitants
craignent, c’est le scénario Boko Haram avec l’enlèvement de plus de 200
filles dans la ville de Chibok au Nord du Nigeria.
En
tout cas on ne saurait dire le contraire dans la mesure où les
envahisseurs de Ménaka ont aussi pour cible les établissements scolaires
où ils sont en train de chasser les élèves.
C’est le sauve-qui-peut dans la ville présentement à Ménaka et on ne sait pas jusqu’où le scénario va nous conduire.
Le
Nord du Mali est devenu depuis 2012 un foyer pour les jihadistes où
sévissent plusieurs groupes comme Mujao, Ançar Eddine, Boko Haram, AQMI
etc.
Abdoulaye Diakitéhttp://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/114070-nord-du-mali-les-jihadistes-viennent-d%E2%80%99investir-la-ville-de-m%C3%A9na.html
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"On n'a plus besoin d'Erdogan, on va le liquider"(Daech)
17 Octobre 2014IRIB- l'un des terroristes de Daech a annoncé
que la milice n'avait plus besoin d'Erdogan et qu'une fois Kobani
conquis, ce serait le tour de la Turquie d'être attaquée par Daech!!
Eskandar Doghou, editorialiste de la revue électronique Ravar en Turquie
qui cite ce terroriste affirme :" et oui, Erdogan a beaucoup aidé les
terroristes mais ces terroristes le menacent aujourd'hui et affirment
vouloir attaquer la Turquie après Kobani " le journaliste cite le
terroriste :" et oui Erdogan nous a beaucoup aidés mais on n'a plus
besoin de lui . après Aïn al Araab , Daech va attaquer la Turquie"
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/345048-on-n-a-plus-besoin-d-erdogan,-on-va-le-liquider-daech---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Syrie : Daesh s'est retiré d'une grande partie de Koban
17 Octobre 2014IRIB – Les paramilitaires de Daesh se sont retirés d'une grande partie de la ville de Kobani,
pour aller aux villages d'alentour. Selon la télévision Al-Maydeen
qui cite les responsables kurdes, suite aux affrontements sérieux, les
forces kurdes ont réussi à reprendre la partie majeure de Kobani (Ain
al-Arab) des terroristes de Daesh. Pourtant, Daesh continue de recruter
des membres étrangers. Un reportage de Daily Telegraph affirme
qu'environ 40 ressortissants britanniques qui étaient membres de Daesh,
ont été tués en Syrie. Lors d'une rencontre, vendredi, au Liban, avec le
nouveau représentant de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura,
l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mohammad Fathali a fait allusion aux
actes du groupe terroriste de Daesh en Syrie, en Irak et au Liban, pour
évoquer la nécessité des efforts collectifs et cela, avec une attention
particulière de la part des Nations Unies, aux problèmes sévissant dans
les pays de la région.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/345066-syrie-daesh-s-est-retir%C3%A9-d-une-grande-partie-de-koban--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’État islamique fait voler des avions de combat en Syrie
17 Octobre 2014Ces avions, dont on ignore s'ils sont équipés de missiles, ont été saisis lors d'attaques contre l'armée syrienne. Des anciens officiers de l'armée irakienne forment les pilotes.
Un avion de chasse de type MIG 21 de l'armée roumaine, le 10 avril 2014 en Roumanie. L’État islamique aurait capturé des avions du même type en Syrie. (BOGDAN CRISTEL / REUTERS) |
Mig 23 |
"L'EI dispose de trois avions, vraisemblablement de type MIG 21 et MIG 23 [des appareils de combat de fabrication soviétique, conçus dans les années 1970], capables de voler", assure l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Des témoins ont affirmé à l'ONG, qui dispose d'un large réseau d'informateurs à travers la Syrie, avoir vu à plusieurs reprises des avions voler à basse altitude pour ne pas être repérés par les radars, après avoir décollé de l'aéroport Al-Jarrah, dans la province d'Alep, au nord de la Syrie.
Des appareils pris à l'armée de Bachar Al-Assad
L'organisation explique que "ces appareils ont été pris sur les aéroports militaires syriens désormais sous le contrôle de l'EI dans les provinces d'Alep et de Raqqa", les jihadistes ayant conquis trois aéroports au détriment du régime de Bachar Al-Assad. Les sessions d'entraînement des pilotes seraient supervisées par des officiers de l'ex-armée irakienne de Saddam Hussein, dont de nombreux cadres sunnites ont rejoint les rangs de l'organisation jihadiste.L'Observatoire syrien des droits de l'homme n'est, en revanche, pas en mesure de vérifier si les avions des jihadistes sont équipés de missiles utilisables dans des attaques aériennes. L’État islamique est visé en Syrie depuis le 23 septembre par des frappes aériennes de la coalition dirigée par Washington.
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/les-jihadistes-du-groupe-etat-islamique-font-voler-des-avions-de-combat-en-syrie_722133.html#xtor=AL-79-[article]
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http://www.dailymotion.com/video/x2853al_l-ei-dispose-d-avions-voles-a-l-armee-syrienne_news?start=17
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Niger: Capture d'un ieutenant du jihadiste Belmokhtar par les forces spéciales françaises
16 Octobre 2014chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar |
Par ailleurs, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian l’a dit et répété, le sud de la Libye tend à devenir un « hub » pour les jihadistes de la bande sahélo-saharienne (BSS), dont ceux qui mènent des actions terroristes dans le nord du Mali. Ces derniers rejoignent le territoire libyen via le nord du Niger, en empruntant notamment la passe de Salvador.
Et c’est dans ce secteur, d’après des informations obtenues par RFI, qu’Aasim el-Moujahir aurait été capturé par les forces spéciales françaises, le 17 septembre dernier. Le conditionnel est de mise car l’État-major des armées n’a souhaité faire de commentaire, tout comme d’ailleurs les autorités nigériennes.
Toujours d’après RFI, le porte-parole d’al-Mourabitoune se trouvrait dans un convoi de 4×4 parti du sud de la Libye pour rejoindre le nord du Mali. Lorsqu’il s’est engagé dans la passe de Salvador, il aurait été visé par une frappe aérienne française, laquelle aurait détruit un véhicule et tué 3 jihadistes. Trois autres auraient cherché à s’enfuir, dont Abou Aassim el-Moujahir. Et c’est ainsi qu’ils auraient été « cueillis » par des éléments des forces spéciales.
Ce lieutenant de Belmokhtar aurait été interrogé par les services de renseignement français à Arlit, puis remis aux autorités nigériennes.
Source : Zone Militaire
http://infos.fncv.com/
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Nouvelle aide anti terroriste de Poutine à l'Irak?!
15 Octobre 2014
IRIB-Alors que les "avions " , les "satellites " les radars"
ultra sophistiqués du Pentagone se montrent incapables de localiser
et d'anéantir les terroristes de Daech, la Russie, elle, continue à
fournir l'armée irakienne en armes "efficaces" et "adaptée" aux besoins
d'une lutte acharnée contre Daechlance-missiles Tos-1 A |
le ministère irakien de la défense vient de confirmer l'acquisition des lance-missiles Tos-1 A , une arme de fabrication russe. le général de brigade des unités d'artillerie irakienne, Saad al Alagh a affirmé que des satges de formations ont eu lieu pour rendre les soldats irakiens capables de manier ces lances roquettes à la puissance du feu redoutable. .
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/344865-nouvelle-aide-anti-terroriste-de-poutine-%C3%A0-l-irak
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Russie et Etats-Unis vont collaborer dans la lutte contre l'Etat islamique
15 Octobre 2014
En dépit de leur différend sur la question ukrainienne, États-Unis et Russie sont convenus de collaborer dans la lutte contre l’État islamique (EI). Sergueï Lavrov et John Kerry, respectivement chefs de la diplomatie russe et américaine, se rencontraient à Paris, mardi 14 octobre, et ont, à cette occasion, annoncé la volonté de leurs pays de partager des renseignements sur l'EI.
« Nous admettons tous deux la nécessité de détruire et de défaire l'EIIL », a souligné le chef de la diplomatie américaine, utilisant l'acronyme initial de l’État islamique. « Nul pays décent, par définition, ne peut apporter son soutien aux horreurs qui ont été commises par l'EIIL, et nul pays civilisé ne peut se soustraire à sa responsabilité de s'y opposer et de participer à l'effort pour éradiquer cette maladie », a ajouté Kerry.DES PRÉOCCUPATIONS COMMUNES
Il n'a cependant pas été question que la Russie s'associe à la coalition militaire que les États-Unis ont mise sur pied, et dont les chefs militaires étaient parallèlement réunis mardi sur la base aérienne Andrews, près de Washington.
Moscou soupçonne l'administration Obama de rechercher au final la chute du régime syrien de Bachar Al-Assad et argue que les frappes aériennes menées en Syrie devraient être autorisées par le gouvernement syrien et par les Nations unies.
Mais dans la lutte contre l’État islamique, les États-Unis et la Russie ont des préoccupations communes, à commencer par la présence dans les rangs des djihadistes de combattants étrangers susceptibles, une fois revenus dans leur pays et aguerris par leur séjour en Syrie, de mener des attentats. D'après John Kerry, Sergueï Lavrov a déclaré que 500 combattants venus de Russie se battaient dans les rangs de l'Etat islamique.
Le Monde.fr avec Reuters
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/10/15/russie-et-etats-unis-vont-collaborer-dans-la-lutte-contre-l-ei_4506278_3222.html#xtor=AL-32280515
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Syrie : Principe de précaution sur les frappes contre les jihadistes ?
11 octobre 2014La présence de centaines de combattants d’origine française dans les rangs de Daesh embarrasse l'exécutif qui hésite à participer aux frappes anti djihadistes
La France a décidé de mobiliser trois Rafale supplémentaires - soit neuf au total - et une frégate antiaérienne dans le golfe arabo-persique, dans le cadre des opérations militaires contre l’Etat islamique (EI), a annoncé mercredi le ministère de la Défense, à l'issue d'un conseil restreint de défense. Depuis le début des opérations militaires, le 19 septembre 2014, la France n'a effectué que deux frappes, contribuant pour moins de 1% aux actions militaires sur l'ensemble du théâtre syro-irakien. La France repousse pour l'instant toute idée de frappes aériennes en Syrie et continue de «soutenir par tout moyen l'opposition démocratique en Syrie».
Ne pas prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des citoyens français partis faire le djihad.
C'est le grand non-dit des hésitations de l'Elysée quant à une intervention militaire en Syrie contre l’Etat islamique. D'autres arguments, plus ou moins convaincants, sont mis en avant. Mais de celui-ci, personne ne veut parler. Le sujet est politiquement explosif. Au plus mal dans l'opinion publique, le pouvoir est-il prêt à assumer que des jeunes Français, pour la plupart d'origine immigrée, soient tués par l'armée française aux ordres d'un gouvernement socialiste ? Pour l'instant, la réponse est négative - d'où les atermoiements de la position de Paris telle qu'elle a encore été exprimée jeudi par un communiqué de l'Elysée à l'issue d'un conseil restreint de défense.
Une source au ministère de la Défense estime que 350 à 360 Français, ou résidents en France, sont actuellement présents sur le théâtre, l'immense majorité d'entre eux en Syrie et non en Irak. Au total, près d'un millier de personnes, la plupart très jeunes, sont impliquées dans ce djihad tricolore. Près d’un quart d’entre eux sont des convertis et les femmes sont environ 20%. On compte aussi quelques mineurs. La même source assure que 37 Français ont déjà été tués dans les combats, par les forces de Bachar, d'autres groupes rebelles ou par les récentes frappes arabo-américaines.
Si, demain, la France décidait d'élargir les (rares) frappes qu'elle conduit en Irak sur le territoire voisin de la Syrie, il est quasiment certain que des Français feraient partie des victimes. Ce sera une première dans l'histoire récente de notre pays. Certes, une grande majorité de l'opinion publique ne trouverait rien à redire à ces «dommages français collatéraux» de la lutte contre le djihadisme, mais cela pourrait radicaliser plus encore une partie de ces jeunes touchés par la propagande djihadiste et les pousser à passer à l'action sur le territoire national.
Les responsables de la sécurité intérieure suivent ce dossier comme le lait sur le feu. Sans compter que les familles pourraient engager des procédures juridiques contre l'Etat. Même si celles-ci auraient peu de chances d'aboutir, elles créeraient un climat de polémique dont le gouvernement préfère se passer.
Manuel Valls conscient de la présence de l'ennemi de l'Intérieur en France
Alors ministre de l'Intérieur, Manuel Valls parlait en 2012 de «l'ennemi de l'intérieur» : «La menace terroriste est bien là, présente sur notre sol en particulier dans nos quartiers populaires». Deux ans plus tard, les choses ne se sont pas améliorées, tant s'en faut. Cet «ennemi de l'intérieur» préfère aujourd'hui s'exporter au Moyen-Orient pour y combattre les «mécréants» sous les ordres du «calife Ibrahim». Mais dans ce monde globalisé, les concepts d'«intérieur» et d'«extérieur» perdent beaucoup de leur signification.
Est-il légitime, pour un gouvernement, de tuer ses ressortissants qui combattent dans un pays étranger ?
Les Etats-Unis ne s’embarrassent pas de telles pudeurs, même si le débat juridique y est vif. Au moins quatre citoyens américains ont été tués par des frappes de drones, menées par la CIA ou l'US Air Force. Le plus connu est Anouar al-Awlaki, membre d’al-Qaïda, né en 1971 au Nouveau-Mexique et tué en 2011 par un drone au Yémen. Son fils Abdulrahman a également trouvé la mort, comme Samir Khan, élevé dans le Queens, à New-York, tué dans la même frappe. Enfin, Jude Kenan Mohammad, de Caroline du Nord, a été tué au Pakistan dans ce que les Américains nomment pudiquement une «exécution extra-judiciaire».
Pour l'heure, ces pratiques n'ont pas franchi l'Atlantique, même si les Britanniques, forts de leur longue expérience contre les Irlandais de l'IRA, n'y rechignent sans doute pas. L’armée française s’était déjà retrouvée dans une situation délicate lors des combats au Mali en 2013. Il est probable que quelques Français ou binationaux aient combattu les armes à la main contre la force Serval. Des sources militaires indiquent que, parmi les documents retrouvés sur les djihadistes, l'armée française a découvert des courriers de Pôle Emploi...
En mai 2013, les forces spéciales avaient capturé Gilles Le Guen, Breton converti à l'islam qui avait rejoint les djihadistes. Toutefois, le phénomène n'avait pas la même ampleur qu'en Syrie où l'on parle de plusieurs centaines de personnes, par ailleurs très connectées sur les réseaux sociaux.
Les djihadistes français pourraient-ils être déchus de leur nationalité, comme le réclame Marine Le Pen ?
Juridiquement, l'affaire est complexe. La déchéance est possible, mais uniquement pour les personnes qui ont acquis le nationalité française depuis moins de quinze ans et à condition qu'elles en possèdent une autre.
En engageant la France dans les frappes contre Daesh, l’Elysée s’est mis dans l’engrenage de la guerre. Elargir les opérations en Syrie ? A la Défense, on reconnaît que «la question est ouverte» : «On se donne du temps. Pour l'instant, on est dans la répartition des tâches», la France et les autres Européens (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark) n'intervenant qu'en Irak, les Arabes qu'en Syrie et les Américains des deux côtés de la frontière.
Militairement, intervenir en Syrie contre Daesh serait cohérent pour trois raisons, estime-t-on dans les milieux de la Défense :
- Cela soulagerait l'opposition modérée - notre alliée - en affaiblissant l'un des ses ennemis, l'autre restant Bachar al-Assad,
- C'est en Syrie, et non en Irak, que l'essentiel se joue pour l'instant,
- Le renseignement français connaît beaucoup mieux le terrain syrien que l'irakien.
Source : Jean Dominique Merchet - Secret Défense
http://infos.fncv.com/
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Yémen: un attentat sanglant anti-chiites aggrave la crise politique
09 Octobre 2014
Un attentat suicide portant la marque d’Al-Qaïda
et visant des chiites a fait au moins 47 morts jeudi à Sanaa, la
capitale du Yémen, pays empêtré dans une crise politique qui menace de
se transformer en guerre civile.
L'aggravation de la situation tombe au plus mauvais moment pour le
président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a été incapable d'imposer le
Premier ministre Ahmed Awad ben Mubarak nommé mardi.Un autre attentat suicide également attribué à Al-Qaïda a tué vingt soldats et blessé 13 autres à un barrage de l'armée dans le sud-est du pays.
A Sanaa, l'attaque commise par un kamikaze portant une ceinture d'explosifs --un mode d'action dont Al-Qaïda est familier-- a visé un rassemblement de partisans des rebelles chiites sur la place Tahrir.
houthis "Il est venu (à un barrage de) sécurité (des rebelles) d'Ansaruallah et s'est fait exploser au moment où on le contrôlait", a déclaré à l'AFP un témoin, Abdulsalam Amer.
Le dernier bilan, communiqué par le ministère de la Santé, a fait état de 47 morts et 75 blessés.
Le président Hadi a "condamné le lâche attentat terroriste", le plus sanglant depuis que le réseau extrémiste sunnite Al-Qaïda a menacé d'une guerre sans merci les rebelles chiites houthis du mouvement Ansaruallah qui se sont emparés de la capitale le 21 septembre.
Un photographe de l'AFP, présent sur place, a décrit des scènes d'horreur, avec des corps déchiquetés par des billes d'acier qui ont été mélangées à l'explosif, et des civils pris de panique courant dans tous les sens.
Le bilan de l'attentat --le plus meurtrier depuis mai 2012 à Sanaa où une centaine de soldats avaient péri dans une attaque suicide d'Al-Qaïda-- n'a cessé de grimper dans la journée...
Par Hammoud MOUNASSAR
AFP
https://fr.news.yahoo.com/y%C3%A9men-morts-forte-explosion-%C3%A0-sanaa-064517071.html?vp=1
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Turquie: au moins neuf morts lors des manifestations prokurdes
08 Octobre 2014Un couvre-feu déclaré à travers le pays; nouvelles frappes aériennes contre l'EI près de Kobané en Syrie
Au moins neuf personnes ont été tuées mardi lors de violentes manifestations prokurdes qui ont éclaté en Turquie pour dénoncer le refus du gouvernement d'Ankara d'intervenir militairement pour empêcher la chute de la ville syrienne de Kobané, selon un nouveau bilan des médias turcs.
De nombreuses autres personnes ont été blessées lors de ces affrontements qui ont fait de très importants dégâts matériels dans de nombreuses villes du pays, dont celles du sud-est à majorité kurde, ont précisé ces médias.
Selon eux, cinq personnes sont mortes à Diyarbakir, la "capitale" kurde de la Turquie, deux autres ont perdu la vie à Siirt, une à Batman et une autre à Mus, toutes situées dans le sud-est du pays, pour la plupart lors de heurts entre militants kurdes et des adversaires politiques.
[Un policier anti-émeute à Istanbul le 7 octobre 2014 lors de violentes manifestations prokurdes ( Ozan Kose (AFP) )]
D'autres incidents se sont produits dans les plus grandes villes du pays, notamment à Istanbul et Ankara, où la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des manifestants prokurdes.
Le principal parti kurde de Turquie, le Parti démocratique populaire (HDP), avait appelé lundi soir tous les Kurdes du pays à descendre dans la rue alors que Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Malgré le feu vert formel du Parlement à une opération militaire en Syrie et en Irak contre l'EI, le pouvoir islamo-conservateur turc s'est jusque-là refusé à intervenir, provoquant la colère des populations kurdes...
AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/46245-141006-syrie-l-etat-islamique-dresse-deux-drapeaux-sur-kobane
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Les avions de combat de la coalition bombardent "par erreur" les forces de Sadr
07 Octobre 2014
IRIB- Les avions de combat de la coalition ont attaqué, par erreur,
les positions des forces de Sadr, en Irak, ont fait part des sources
américaines.
Selon la chaîne Sky News, les avions
de combat de la coalition internationale ont, par erreur, pris pour
cible les positions des bataillons «Salam», liés au Courant de Sadr,
dans la localité de Touzkhourmatou, blessant nombre des forces de ces
bataillons. Le Conseil provincial d’al-Anbar a appelé les organisations
internationales et humanitaires et le Croissant Rouge irakien à venir en
aide aux déplacés, qui sont encerclés, par Daesh, dans les régions
désertiques. Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour
les réfugiés (OIR), le nombre des déplacés, dans différents endroits de
l’Irak, est en augmentation. Jusqu’à présent, plus d’1 million 750.000
personnes ont été déplacées.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/343773-les-avions-de-combat-de-la-coalition-ont-attaqu%C3%A9,-par-erreur,-les-positions-des-forces-de-sadr--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Libye : défilé militaire de partisans de Daesh, à Derna
07 Octobre 2014
dont Ansar Charia, (Tunisie), ont fait, hier, une démonstration de
force, à travers un défilé militaire, couronné par l'allégeance à l’État
Islamique, (EI), ou Daesh, rapportent plusieurs médias libyens.
Les partisans d'Ansar Charia, ainsi que ceux des autres groupes armés
de la nébuleuse terroriste, se sont rassemblés, hier, à la place
Sahaba, à Derna, pour annoncer leur ralliement à Daesh.
Cette annonce a été faite, au terme d'un défilé militaire et d'un cortège de véhicules portant le logo «Police de l'Islam», l'objectif étant de montrer la force des milices extrémistes armées et d'impressionner les habitants.
La ville côtière de Derna compte plusieurs camps d'entraînement des djihadistes, qui sont ensuite envoyés en Irak, Syrie et vers d'autres fronts du djihad.
Le Tunisien, Seifallah Ben Hassin, alias Abou Iyadh, Chef de l'organisation terroriste, Ansar Charia, ainsi que d'autres individus recherchés pour des attentats et des assassinats, en Tunisie, se trouvent, actuellement, à Derna.
http://french.irib.ir/afrique/actualit%C3%A9s/maghreb-moyen-orient/item/343753-libye-d%C3%A9fil%C3%A9-militaire-de-partisans-de-daech-%C3%A0-derna
Cette annonce a été faite, au terme d'un défilé militaire et d'un cortège de véhicules portant le logo «Police de l'Islam», l'objectif étant de montrer la force des milices extrémistes armées et d'impressionner les habitants.
La ville côtière de Derna compte plusieurs camps d'entraînement des djihadistes, qui sont ensuite envoyés en Irak, Syrie et vers d'autres fronts du djihad.
Le Tunisien, Seifallah Ben Hassin, alias Abou Iyadh, Chef de l'organisation terroriste, Ansar Charia, ainsi que d'autres individus recherchés pour des attentats et des assassinats, en Tunisie, se trouvent, actuellement, à Derna.
http://french.irib.ir/afrique/actualit%C3%A9s/maghreb-moyen-orient/item/343753-libye-d%C3%A9fil%C3%A9-militaire-de-partisans-de-daech-%C3%A0-derna
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Daesh : premières défections, parmi les Jihadistes britanniques et maghrebins
07 Octobre 2014IRIB- Une centaine de Jihadistes de nationalité britannique, bloqués aux frontières de la Syrie avec la Turquie,
ont décidé de ne plus combattre, pour le compte de l'organisation de l’État Islamique, (EI), ou Daech, de crainte de ne plus pouvoir
regagner la Grande Bretagne. Ils ont, alors, décidé de fuir la région
des combats, pour s'installer, en Afghanistan ou au Pakistan, d'où ils
sont originaires.
Selon le journal britannique, "Sunday Times", qui révèle, dimanche,
ces informations, les Jihadistes britanniques se sont rendus compte des
fausses promesses de Daesh de combattre, pour la libération du peuple
syrien, mais plutôt, pour les organisation terroristes affiliées à
Al-Qaïda.
Même les Jihadistes des pays du Maghreb, comme l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Libye, selon le même journal, seraient nombreux à décider de rentrer, dans leurs pays d'origine, pour les mêmes raisons.
http://french.irib.ir/afrique/actualit%C3%A9s/maghreb-moyen-orient/item/343754-daech-premi%C3%A8res-d%C3%A9fections-parmi-les-jihadistes-britanniques-et-maghrebinsMême les Jihadistes des pays du Maghreb, comme l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et la Libye, selon le même journal, seraient nombreux à décider de rentrer, dans leurs pays d'origine, pour les mêmes raisons.
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Contrat d’armement entre l’Algérie et l’Allemagne : feu vert du gouvernement allemand
07 Octobre 2014
signé entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a quelques mois.
La décision exceptionnelle du gouvernement germanique de valider les
contrats d'armement, au profit des pays en dehors de la zone Europe,
concerne, aussi, le Qatar, Les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite,
la Jordanie, le Sultanat d'Oman et le Koweït.
L'Algérie s'est engagée à ne pas vendre à un État tiers les 120 chars/an, qui sortiront de sa future usine, et ce, conformément aux termes du contrat signé entre les deux pays, car l'Allemagne ne vend pas du matériel de guerre à des pays tiers.
Selon les médias allemands, qui révèlent l'information, ce vendredi, le contrat d'armement liant l'industrie allemande de l'armement à l'armée algérienne portera, dans un premier temps, sur la fabrication de chars, de type Fuchs 2, pour un montant de 2,7 milliards de dollars.
Toujours, selon la même source, c'est le groupe allemand de défense Rheinmetall, ainsi que son compatriote Ferrostaal, qui produiront, pour l'armée algérienne, 980 blindés, en plus de la réalisation d'une usine, en Algérie.
Il est à rappeler qu'un accord économique global signé entre l'Algérie et l'Allemagne serait d'un montant de 10 milliards d'euros, pour la réalisation de plusieurs projets, dont la livraison de deux frégates, par Thyssen Krupp, et de véhicules industriels, par Daimler.
http://french.irib.ir/afrique/actualit%C3%A9s/maghreb-moyen-orient/item/343758-contrat-d%E2%80%99armement-entre-l%E2%80%99alg%C3%A9rie-et-l%E2%80%99allemagne-feu-vert-du-gouvernement-allemandL'Algérie s'est engagée à ne pas vendre à un État tiers les 120 chars/an, qui sortiront de sa future usine, et ce, conformément aux termes du contrat signé entre les deux pays, car l'Allemagne ne vend pas du matériel de guerre à des pays tiers.
Selon les médias allemands, qui révèlent l'information, ce vendredi, le contrat d'armement liant l'industrie allemande de l'armement à l'armée algérienne portera, dans un premier temps, sur la fabrication de chars, de type Fuchs 2, pour un montant de 2,7 milliards de dollars.
Toujours, selon la même source, c'est le groupe allemand de défense Rheinmetall, ainsi que son compatriote Ferrostaal, qui produiront, pour l'armée algérienne, 980 blindés, en plus de la réalisation d'une usine, en Algérie.
Il est à rappeler qu'un accord économique global signé entre l'Algérie et l'Allemagne serait d'un montant de 10 milliards d'euros, pour la réalisation de plusieurs projets, dont la livraison de deux frégates, par Thyssen Krupp, et de véhicules industriels, par Daimler.
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Coup de filet de l’ANP : 20 étrangers arrêtés, au Sud de l'Algérie
07 Octobre 2014IRIB- Le renforcement du déploiement des troupes de l'ANP, au Sud du pays, a permis l'arrestation d'un groupe criminel...
composé de 12 Soudanais et 8 Tchadiens, à Tiririne, près des
frontières algéro-nigériennes. Ce véritable coup de filet a été opéré
par des éléments du secteur opérationnel d'In Guezzam, relevant de la 6e
Région militaire. L'arrestation de ce groupe de criminels intervient,
au lendemain de l'appel du chef d'état-major, le général de corps
d'armée, Ahmed Gaïd Salah, à redoubler de vigilance et d'efforts, pour
faire face à la nouvelle menace terroriste, qui pèse, lourdement, sur le
pays. «Je vous exhorte à observer un surcroît de vigilance et à faire
preuve de davantage de courage, de sacrifices et d'abnégation, pour
faire échec à toute tentative de régénérescence du terrorisme, et se
préparer à s'engager, dans la poursuite des actions d'éradication de ce
fléau», avait-il écrit, dans un message de vœu, à l'occasion de l'Aïd,
adressé aux officiers et sous-officiers de l'armée, dans une tentative
de remobiliser les troupes. «Je vous encourage à adopter une conduite
qui soit, absolument, irréprochable, et à préserver, dans cette voie, en
réaffirmant notre cohésion et notre solidarité, pour préserver notre
chère patrie, vœu qui est cher, pour chacun d'entre nous», avait-il
ajouté, mettant, ainsi, en avant, la détermination de l'ANP à éradiquer
le terrorisme, et, surtout, à étouffer dans l'œuf ce groupe, qui se
réclame de l'organisation terroriste Daesh, basée en Irak.
http://french.irib.ir/afrique/actualit%C3%A9s/maghreb-moyen-orient/item/343757-coup-de-filet-de-l%E2%80%99anp-20-%C3%A9trangers-arr%C3%AAt%C3%A9s-au-sud-du-pays--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Syrie/Kobane: Téhéran fustige la passivité de l'Occident (médias)
07 Octobre 2014Téhéran a soumis à une critique virulente la politique de non-ingérence de l'Occident dans la situation dans la ville syrienne de Kobane assiégée par les djihadistes de l’État islamique (EI), rapporte mardi l'agence IRNA en référence à la porte-parole de la diplomatie iranienne Marzieh Afkham.
© Eyevine |
Elle a appelé la communauté internationale à empêcher l'extermination des Kurdes à Kobane, ajoutant que Téhéran avait déjà adopté de son côté une série de mesures visant à satisfaire les besoins vitaux de la ville en détresse.
A présent, les extrémistes de l’État islamique contrôlent environ 60 villages kurdes. Plus de 140.000 civils ont déjà fui Kobane pour la Turquie voisine.
La semaine dernière, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré qu'Ankara ne voulait pas que Kobane passe sous le contrôle de l'EI.
L’État islamique, appelé autrefois l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.
Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie. A signaler que les États-Unis bombardent le territoire de la Syrie sans l'aval des autorités de ce pays. Washington soutient en Syrie l'opposition "modérée" qui combat tant contre les troupes gouvernementales que contre les djihadistes de l'EI.
MOSCOU, 7 octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20141007/202639556.html
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Le Nigeria et ses voisins veulent se doter d'une "stratégie commune" contre Boko Haram
07 Octobre 2014Réunis mardi à Niamey, le Nigeria et ses voisins doivent finaliser la création d'une la force multinationale pour contrer la menace du groupe islamiste nigérian Boko Haram.
Syrie : la bataille de Kobané fait rage
07 Octobre 2014Les combattants du groupe État islamique poursuivent leur avancée dans la ville syrienne de Kobané, également connue sous son nom arabe : Aïn al-Arab. D’après des témoignages sur place, les djihadistes contrôlent plusieurs quartiers de l’est de la ville. En face, les combattants kurdes, tentent de résister. Ils ont moins de moyens, mais connaissent mieux la géographie des lieux.
Kobané est la troisième ville kurde de Syrie. Elle est située à la frontière avec la Turquie. Si elle tombe aux mains des djihadistes, ces derniers contrôleront toute une bande territoriale dans le nord de la Syrie.
La coalition internationale mène des raids aériens contre les positions tenues par le groupe Etat islamique. Mais les Kurdes attendent beaucoup plus.
“On ne comprend pas, dit cet homme : les Américains menent des frappes dans l’ouest de la ville. Mais pourquoi est-ce qu’ils ne visent pas les positions djihadistes dans l’est ?”.
Comme cet homme, des milliers de Kurdes syriens se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière. Ils suivent de près les combats. Certains applaudissent à chaque fois qu’une frappe aérienne est menée. Mais ils estiment que ces raids sont insuffisants et qu’il faudrait une intervention au sol.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/07/syrie-la-bataille-de-kobane-fait-rage/--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Enlèvement d’un père franciscain par des proches d’al-Aqaïda en Syrie
07 Octobre 2014
Un prêtre chrétien et une vingtaine de ses fidèles ont été enlevés dans un village syrien près de la frontière
turque, dans la province d’Idleb.Le père Hanna Jallouf a été kidnappé
par un groupe affilié au Front al Nosra,dans la nuit de dimanche à lundi à Qounya. Le Front Al-Nosra est la branche syrienne d’Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime. Selon les témoins, les personnes kidnappées ont été accusés par les ravisseurs de collaboration avec Damas.
turque, dans la province d’Idleb.Le père Hanna Jallouf a été kidnappé
par un groupe affilié au Front al Nosra,dans la nuit de dimanche à lundi à Qounya. Le Front Al-Nosra est la branche syrienne d’Al-Qaïda engagée dans la guerre contre le régime. Selon les témoins, les personnes kidnappées ont été accusés par les ravisseurs de collaboration avec Damas.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/07/enlevement-d-un-pere-franciscain-par-des-proches-d-al-aqaida-en-syrie/--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Irak: attentat suicide au nord de Bagdad, 17 morts
07 Octobre 2014L'attaque, qui a également fait 30 blessés, a détruit deux maisons utilisées par des miliciens chiites
Dix-sept personnes ont été tuées dans un attentat suicide près de la ville irakienne de Samarra, quand un kamikaze a projeté son véhicule blindé piégé contre des maisons utilisées par des miliciens chiites, ont indiqué mardi des sources médicale et policière.
L'attaque, qui a également fait 30 blessés, a complètement détruit deux maisons lundi tard à Abbassiya, à une quinzaine de kilomètres de Samarra, au nord de Bagdad.
Les destructions sont énormes. Ces maisons, situées sur le Tigre, avaient été réquisitionnées par les miliciens pour servir de postes d'observation, a indiqué un officier de police.
Il a précisé que les miliciens surveillaient la rivière afin d'empêcher les jihadistes sunnites de l'Etat islamique (EI) de franchir le Tigre et de rejoindre ainsi sa rive ouest.
La route principale reliant Bagdad au nord de l'Irak passe par Samarra sur la rive ouest du fleuve.
Cette ville majoritairement sunnite abrite l'un des sites les plus vénérés par les musulmans chiites en Irak. Il est protégé par de larges contingents de miliciens chiites.
AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/46325-141007-irak-attentat-suicide-au-nord-de-bagdad-17-morts
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Syrie: l'EI prend contrôle de 3 quartiers de la ville kurde d'Aïn el-Arab
07 Octobre 2014Les djihadistes cherchent à prendre contrôle de la ville stratégique à la frontière turque depuis 3 semaines
Aris Messinis (AFP) |
"Ils ont pris la cité industrielle, Maqtala al-Jadida et Kani Arabane, dans l'est de Aïn el-Arab après de violents combats contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG)", bien moins armés et équipés, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les jihadistes n'étaient entrés que quelques heures plus tôt dans la troisième ville kurde de Syrie...
i24news avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/46245-141006-syrie-l-etat-islamique-dresse-deux-drapeaux-sur-kobane
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07 Octobre 2014
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/07/le-drapeau-noir-des-djihadistes-flotte-sur-kobane/
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Militaires otages : l'émir de l'EI au Qalamoun accuse le gouvernement de tergiverser
06 Octobre 2014
L'émir du groupe État islamique au Qalamoun (ville
syrienne frontalière du Liban) a déclaré lundi soir à l'agence turque
Anatolie que les conditions de l'organisation terroriste pour libérer
les militaires libanais, pris en otage depuis début août, ne sont pas
rédhibitoires. Il a dans ce cadre accusé le gouvernement libanais de
tergiverser dans les négociations, rapportent les médias locaux.
Depuis les combats à Ersal (Békaa), les jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) et de l'EI retiennent une trentaine de soldats et policiers libanais. Ils en ont déjà tué trois, dont deux par décapitation.
Les ravisseurs réclamaient initialement le retrait des combattants du Hezbollah de Syrie, ainsi que la libération des détenus islamistes dans la prison de Roumieh, contre la relaxe des otages militaires. Mais lundi, le quotidien koweïtien al-Anba' a rapporté que les ravisseurs réclament à présent le maintien de passages sûrs entre Ersal et son jurd (où se trouvent les combattants, ndlr), un transport permanent de vivres entre les deux secteurs, ainsi que des couloirs humanitaires afin de pouvoir visiter leurs familles restées dans la ville. Ils exigent également le maintien des camps des réfugiés syriens à l'intérieur de Ersal.
OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/889734/militaires-otages-lemir-de-lei-au-qalamoun-accuse-le-gouvernement-de-tergiverser.htmlDepuis les combats à Ersal (Békaa), les jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) et de l'EI retiennent une trentaine de soldats et policiers libanais. Ils en ont déjà tué trois, dont deux par décapitation.
Les ravisseurs réclamaient initialement le retrait des combattants du Hezbollah de Syrie, ainsi que la libération des détenus islamistes dans la prison de Roumieh, contre la relaxe des otages militaires. Mais lundi, le quotidien koweïtien al-Anba' a rapporté que les ravisseurs réclament à présent le maintien de passages sûrs entre Ersal et son jurd (où se trouvent les combattants, ndlr), un transport permanent de vivres entre les deux secteurs, ainsi que des couloirs humanitaires afin de pouvoir visiter leurs familles restées dans la ville. Ils exigent également le maintien des camps des réfugiés syriens à l'intérieur de Ersal.
OLJ
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L’État islamique prétend surveiller les secrets nucléaires iraniens
06 Octobre 2014Un manifeste, qui aurait été rédigé par l’un des officiers supérieurs militaires de l’Etat islamique (EI), détaille un plan improbable qui donnerait accès au violent groupe islamiste sunnite aux secrets nucléaires iraniens avec l’aide de la Russie, rapporte dimanche le Sunday Times londonien. Le document, attribué à Abdullah Ahmed al-Meshedani, un membre du « cabinet de guerre » de l’EI, aurait été trouvé et confisqué par des commandos irakiens lors d’un raid en mars, d’après l’article...
Le manifeste, jugé authentique par des responsables de sécurité occidentaux, propose d’offrir à Moscou un accès au champ de gaz détenu par l’EI en Irak, en échange de « l’Iran et de son programme nucléaire ».
La Russie, proche alliée de la République islamique, a construit et aide au fonctionnement de la centrale nucléaire de Bushehr en Iran. La Russie possède déjà les plus grandes réserves de gaz connues du monde.
Selon la proposition, pour avoir accès au champ de gaz, situé dans la province d’Anbar, le Kremlin devait en échange défendre les États sunnites du Golfe de l’Iran chiite et du président syrien assiégé, Bashar el-Assad.
Le document de l’État islamique traite d’une série de mesures supplémentaires, notamment « un eugénisme de style nazi », et une opération de rassemblement de renseignements pour surveiller les dirigeants politiques de l’organisation ainsi que des cibles externes.
Le but ultime de l’EI est de déposséder l’Iran de « toute sa puissance », précise le document, de tuer des professeurs, des diplomates et des hommes d’affaires iraniens, de détruire l’industrie du caviar iranien et d’« exterminer » sa célèbre industrie célèbre de tapis en inondant le marché de tapis afghans.
Al-Meshedani, l’auteur du manifeste, appelle également les guerriers de l’État islamique à tuer les responsables irakiens chiites – les musulmans chiites sont majoritaires en Irak – les chefs militaires et les membres des milices soutenues par l’Iran.
Dans l’ensemble, le document État islamique dresse une liste de 70 propositions, dont beaucoup d’entre elles paraissent quelque peu bizarres et peu réalistes, pour consolider de le pouvoir de l’EI au Moyen-Orient.
De son côté, l’Iran avertit qu’il attaquera les djihadistes de l’État islamique à l’intérieur de l’Irak s’ils avançaient à proximité de sa frontière.
« Si le groupe terroriste (EI) s’approche de nos frontières, nous l’attaquerons à l’intérieur du territoire irakien et nous ne le laisserons pas approcher de notre frontière, » a déclaré le 27 septembre le commandant général des forces terrestres iraniennes Ahmad Reza Pourdestana.
Les extrémistes sunnites de l’EI contrôlent un vaste territoire au nord de Bagdad, y compris dans la province de Diyala, limitrophe à l’Iran.
Les États-Unis, qui dirigent une campagne de frappes aériennes internationales contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie, se sont entretenus avec l’Iran pour contrecarrer les extrémistes sunnites, bien que les deux pays, longtemps en désaccord, refusent toute coopération directe.
Et pourtant, il semblerait que les deux pays aient des intérêts communs. Pour exemple, l’Iran a déclaré fin septembre que l’un des plus hauts généraux de la République islamique et 70 soldats iraniens aident les combattants kurdes à défendre Erbil, la capitale de la région autonome kurde du nord de l’Irak, également soutenue par l’armée américaine.
La ville abrite un consulat américain et les bureaux de nombreuses sociétés occidentales.
L’approche des militants de l’EI à sa périphérie a déclenché des frappes aériennes américaines en août.
Samedi, l’État islamique a diffusé une vidéo montrant la décapitation d’un humanitaire britannique, Alan Henning, la quatrième vidéo montrant les assassinats d’otages américains et britanniques en deux mois.
Source Times Of Israel
http://koide9enisrael.blogspot.fr/2014/10/letat-islamique-pretend-surveiller-les.html#more
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Leon Panetta : "La guerre contre l'EI pourrait durer 30 ans"
06 Octobre 2014
L'ancien patron de la CIA, qui a
servi sous l'administration Obama, a également critiqué les décisions
prises par ce dernier ces trois dernières années.
Leon Panetta à Washington, le 13 février 2013. © Mandel NGAN / AFP PHOTO |
La lutte contre les djihadistes de l'organisation État islamique (EI) sera difficile et pourrait durer trente ans en raison des décisions prises par Barack Obama, selon l'ancien chef du Pentagone Leon Panetta. "Je pense que nous parlons du genre de guerre qui pourrait durer trente ans" et qui pourrait faire peser des menaces sur la Libye, le Nigeria, la Somalie et le Yémen, a déclaré l'ex-secrétaire américain à la Défense (2011-2013) dans un entretien à USA Today paru lundi.
Panetta, également ancien patron de la CIA, qui a servi sous l'administration Obama, a critiqué les décisions prises par ce dernier ces trois dernières années. Parmi elles, il cite notamment l'échec du président à pousser le gouvernement irakien à autoriser le maintien d'un contingent de soldats américains dans le pays après le retrait des troupes en 2011, estimant que cela a créé un "vide" dans la sécurité.
"Lignes rouges"
L'ancien patron du Pentagone dénonce aussi le rejet, en 2012, de Barack Obama de suivre son conseil et celui de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton de commencer à armer les rebelles syriens face au président Bachar el-Assad. "Je crois vraiment que nous serions mieux placés pour savoir s'il existe ou non des éléments modérés au sein des forces rebelles qui luttent contre Assad", affirme Leon Panetta à USA Today.Et de juger que le président américain a perdu toute crédibilité quand il a mis en garde Assad contre l'usage d'armes chimiques contre son propre peuple, avant de ne finalement rien faire lorsque le dirigeant syrien a franchi les fameuses "lignes rouges" posées par l'administration. Selon Panetta, dont l'ouvrage à paraître Worthy Fights a déjà suscité l'ire de la Maison-Blanche et du département d'État, Barack Obama a désormais la possibilité de "réparer les dégâts" en faisant preuve de leadership face aux djihadistes de l'EI en Irak et en Syrie. Bien trop souvent, le président "se fie à la logique d'un professeur de droit plutôt qu'à la passion d'un dirigeant", dit-il encore, ajoutant que parfois Obama "se retrouve tellement découragé par le processus" qu'il arrête de se battre.
AFP
http://www.lepoint.fr/monde/leon-panetta-la-guerre-contre-l-ei-pourrait-durer-30-ans-06-10-2014-1869799_24.php
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Etat islamique: les Kurdes syriens demandent l'aide d'Ankara
06 Octobre 2014© REUTERS/ Rodi Said |
"Nous n'avons actuellement que des fusils Kalachnikov et des canons antichars désuets, alors que l'EI dispose de roquettes d'une portée de 20 kilomètres", a indiqué M.Muslim cité par le journal.
Selon le quotidien, Salih Muslim, chef de file du Parti de l'Union démocratique, s'est entretenu avec de hauts responsables du ministère des Affaires étrangères et des officiels du renseignement turc. Il a appelé Ankara à ouvrir un corridor pour livrer des armes aux Kurdes syriens combattant les djihadistes de l'EI.
La semaine dernière, M.Muslim a exhorté les pays occidentaux à fournir d'urgence des armes aux milices kurdes pour les aider à défendre la ville de Kobane, l'une des principales villes de l'autonomie kurde, assiégée par l'EI depuis plus de deux semaines. Selon lui, si les Kurdes ne reçoivent pas d'assistance, les islamistes s'empareront de la ville et exécuteront tous ses résidents.
A présent, les extrémistes de l’État islamique contrôlent environ 60 villages kurdes. Plus de 140.000 civils ont déjà fui Kobane pour la Turquie voisine.
La semaine dernière, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré qu'Ankara ne voulait pas que Kobane passe sous le contrôle de l'EI.
http://fr.ria.ru/world/20141006/202622318.html
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EI: alliance avec le Mouvement islamique d'Ouzbékistan
06 Octobre 2014L'organisation terroriste Mouvement islamique d'Ouzbékistan a rejoint le groupe Etat islamique qui agit en Irak et en Syrie, a annoncé lundi un représentant de la police ouzbèke.
"Nous avons reçu des données vidéo et audio confirmant la participation du Mouvement islamique d'Ouzbékistan aux opérations militaires menées par l'Etat islamique", a indiqué le responsable.
Selon lui, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, basé en Afghanistan, recrute activement des combattants et organise des camps d'entraînement dans les régions pakistanaises et afghanes proches de la frontière avec l'Ouzbékistan, obligeant les services secrets ouzbeks à prendre des mesures antiterroristes renforcées.
Les médias ont annoncé fin septembre la mort en Syrie de 17 ressortissants ouzbeks qui avaient combattu dans les rangs des combattants de l'Etat islamique.
Les forces de l'ordre ouzbèkes interpellent régulièrement des membres présumés du Mouvement islamique d'Ouzbékistan mis en place en 1996 par les activistes des partis politiques interdits en Ouzbékistan, qui s'étaient installés en Afghanistan. Cette organisation est étroitement liée avec le mouvement des talibans et Al-Qaïda. La Russie, les pays d'Asie centrale et les Etats-Unis ont reconnu le Mouvement islamique d'Ouzbékistan comme une organisation terroriste.
L'Etat islamique (EI), appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait auparavant principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.
Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.
MOSCOU, 6 octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20141006/202629802.html
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Le Mali demande à la France et à l'Onu d'être plus offensives
06 Octobre 2014PARIS (Reuters) - Le redéploiement des forces françaises au Sahel a permis aux militants islamistes de revenir dans le nord du Mali, a dit lundi à Paris le Premier ministre malien, Moussa Mara, qui a souhaité que la France et l'Onu soient plus offensives contre les djihadistes.
La Minusma a annoncé vendredi la mort de neuf casques bleus nigériens dans une embuscade, l'attaque la plus meurtrière à ce jour contre la mission de l'Onu au Mali.
"Les forces françaises sont moins concentrées et sont étirées sur la bande sahélienne, donc cela a pu apparaître comme un appel d'air pour les groupes armés", a souligné Moussa Mara dans une interview à Reuters en marge d'un forum de l'OCDE sur l'Afrique.
Environ 3.000 soldats français sont présents au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad dans le cadre de l'opération Barkhane. La France a donc fortement réduit la présence de ses troupes dans le nord du Mali.
Depuis le reflux des groupes islamistes en 2013, des élections se sont tenues au Mali et les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sont en discussion avec le gouvernement de Bamako.
Mais le processus de paix avance lentement et les troupes maliennes ont abandonné en début d'année de nombreuses positions dans le nord du pays après des accrochages avec les rebelles, laissant un vide dans cette zone marquée par les trafics en tout genre.
"ALLER DE L'AVANT"
Le Premier ministre malien appelle donc la mission des Nations Unies, qui compte 12.000 hommes, à déployer plus de forces dans le nord du pays.
"Les soldats de la Minusma (...) doivent être en posture d'aller de l'avant pour identifier les foyers d'insécurité et les éliminer", dit-il.
L'armée française doit envoyer des forces spéciales dans le nord du Mali, comme au début de l'opération Serval, demande également Moussa Mara.
Des responsables français ont indiqué la semaine dernière qu'une base militaire était en train d'être établie dans le nord du Niger, conformément à l'objectif de Barkhane de stopper les mouvements de groupes liés à Al Qaïda qui transitent notamment par la Libye.
Moussa Mara, dont le gouvernement négocie actuellement un protocole de paix avec les groupes rebelles, notamment les Touaregs, se dit optimiste mais regrette leur attitude selon lui ambiguë.
Aux termes d'un accord initial conclu en juin 2013, les rebelles ont accepté de rompre tout lien avec les groupes islamistes, en préalable à des négociations et à la fin des hostilités.
"Aujourd'hui, chaque fois que nous avons des confrontations armées dans le nord du pays, paradoxalement cela correspond à des pistes employées par les trafiquants pour le convoyage de la drogue. Donc nous avons l'impression qu'ils se battent plus pour la drogue que contre les terroristes. Il faut qu'ils se ressaisissent", a dit le Premier ministre malien.
par John Irish
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20141006.REU9275/le-mali-demande-a-la-france-et-a-l-onu-d-etre-plus-offensives.html
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Mali: un jihadiste revendique l'attaque meurtrière contre l'ONU
06 Octobre 2014Mali: un jihadiste revendique l'attaque meurtrière contre l'ONU © AFP |
Un jihadiste malien proche du Mouvement pour l'unicité
et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes armés qui ont
un temps contrôlé le nord du Mali, a revendiqué dimanche la récente
attaque ayant fait neuf morts parmi des soldats de la mission de l'ONU
dans ce pays.
Cet assaut a ciblé vendredi un convoi du contingent nigérien de la
Mission de l'ONU au Mali (Minusma) dans une localité de la région de
Gao (nord-est). La Minusma a fait état d'un bilan provisoire de neuf morts, indiquant qu'il s'agit de l'attaque la plus meurtrière perpétrée" contre des Casques bleus depuis le début de leur déploiement en juillet 2013 mais elle n'avait fourni aucune indication sur les assaillants.
"Au nom de tous les moujahidine, nous avons attaqué les soldats du gouvernement (nigérien) qui travaille avec les ennemis de l'islam. (. . . ) Grâce à la main de Allah, neuf militaires nigériens sont tués", a déclaré à l'AFP Sultan Ould Bady, jihadiste malien connu pour ses liens avec le Mujao.
Selon lui, "trois groupes de moujahidine étaient sur le terrain".
"Si les ennemis ne quittent pas la terre d'islam, ils n'auront jamais la paix", a-t-il dit, sans plus de détails.
Sultan Ould Bady a par le passé revendiqué d'autres actions dans le nord du Mali "au nom de tous les islamistes" de cette région.
Un officier nigérien de la Minusma avait indiqué que l'attaque de vendredi était une "embuscade tendue par les islamistes du Mujao". Selon un responsable militaire samedi, les forces maliennes et celles de la Minusma avaient renforcé leurs dispositifs sur le terrain et recherchaient les auteurs de l'embuscade.
Le Mujao, lié à Al-Qaïda, fait partie des groupes jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et début 2013.
Ils en ont ensuite été chassés pour la plupart par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et toujours en cours.
Affaiblis, ces groupes restent néanmoins actifs dans ces zones, où ils commettent régulièrement des attentats .
AFPhttp://www.jeuneafrique.com/actu/20141006T061656Z20141006T061642Z/mali-un-jihadiste-revendique-l-attaque-meurtriere-contre-l-onu.html
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En Syrie, les manifestants d’Akrama al-Jadida sur les traces de ceux de Daraa ?
06 Octobre 2014Situé dans le sud de la ville de Homs à proximité de l'université al-Baath et abritant quelque 40 000 habitants, pour 85 % membres de la communauté alaouite, le quartier d'Akrama al-Jadida a été le théâtre, le 1er octobre, d'un attentat aussi abominable que meurtrier.Une première explosion a eu lieu devant l'Ecole al-Makhzouniyeh, à l'heure de l'entrée en classes, provoquée par une bombe dissimulée dans une voiture militaire garée dans la rue. Quelques minutes plus tard, une seconde voiture selon les uns, un kamikaze selon les autres, a ajouté au désordre et multiplié le nombre des victimes. Les explosions ont tué sur le champ 45 personnes, en majorité des enfants, et fait plus de 100 blessés, dont plusieurs sont décédés des suites de leurs blessures au cours des jours suivants. Elles ont aussi causé des dégâts matériels importants. Le bruit des deux déflagrations a été d'une telle puissance que les témoins ont eu d'abord l'impression que leur quartier avait été frappé par des missiles.
La rue d'Akrama où s'est produite l'explosion |
Selon eux, elle est une conséquence des divergences graves qui opposent depuis plusieurs semaines les chabbiha, désormais recyclés dans les Forces de Défense nationale, et le gouverneur de Homs, Talal al-Barazi. Les premiers reprochent avec véhémence au second de mettre en place les conditions d'une trêve dans le quartier d'al-Wa'ar, dernier secteur de la ville aux mains des rebelles, en y autorisant l'entrée ponctuelle de secours, alors qu'ils veulent, eux, comme dans les autres quartiers de la ville vidés de leur population en février 2014, une reddition pure et simple de ses défenseurs et le départ définitif de ses habitants.
Elle s'explique aussi par les affrontements ayant opposé ces mêmes Forces de Défense nationale et les milices chiites venues à la rescousse des forces régulières chancelantes, qui se disputent sur la répartition des secteurs et des biens abandonnés derrière eux dans la vieille ville de Homs par les habitants contraints à l'exode, pillés et écoulés par les uns et les autres sur les "Souqs al-sunna".
Ils soupçonnent enfin le régime de chercher ainsi à exacerber l'hostilité des Etats coalisés contre les islamistes radicaux présents en Syrie, capables de s'en prendre jusqu'à des écoles, et à les convaincre de la nécessité de se détourner de "l'opposition terroriste" pour se solidariser avec le pouvoir en place.
D'ailleurs, selon ces mêmes activistes, il aurait été tout simplement impossible pour des étrangers d'avoir accès à ce quartier ultra-protégé, entouré par des dizaines de chicanes et de postes de contrôle, et, à plus forte raison, d'y faire pénétrer une voitures bourrée d'explosifs.
Les parents des enfants décédés ne sont
pas loin de partager leur avis. Ils ont crié leur colère lors d'un
rassemblement au cours duquel leurs critiques ont davantage été dirigées
contre les responsables de leur sécurité que contre les auteurs
inconnus de la double explosion...
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Cameroun: au moins huit civils tués dans une attaque d'islamistes nigérians
06 Octobre 2014Au moins huit personnes ont été tués lundi dans une ville de l'extrême-nord du Cameroun dans une attaque à la roquette attribuée à des islamistes nigérians de Boko Haram, selon un policier et un agent de sécurité camerounais.
Des forces de police camerounaises près d'Amchide surveillent la zone lors d'actions contre les islamistes de Boko Haram, 17 juin 2014 |
"La roquette est tombée à Amchidé, et a tué huit civils et fait de nombreux blessés", a déclaré le policier qui a requis l'anonymat. "Nous craignons une hausse du nombre de morts", a-t-il ajouté.
"La roquette est tombée dans une rue où beaucoup de gens faisaient leurs achats", a rapporté sous couvert d'anonymat un agent de sécurité basé à Amchidé, évoquant lui un bilan de "neuf morts". "Nous avons pu dénombrer huit blessés (transportés à l'hôpital de la ville)".
La ville nigériane de Banki se situe à proximité d'Amchidé. Elle est contrôlée depuis quelques semaines par Boko Haram. Des groupes d'autodéfense ont été mis en place à Amchidé pour repousser les islamistes qui y multiplient les tentatives d'incursions.
AFP
http://www.france24.com/fr/20141006-cameroun-moins-huit-civils-tues-une-attaque-dislamistes-nigerians/
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Syrie : une trentaine de combattants kurdes tués dans un double attentat de l'EI
06 Octobre 2014L'organisation de l'EI attaque les Kurdes sur tous les fronts. Alors qu'elle assiège toujours Kobané, la troisième ville kurde de Syrie, les jihadistes ont perpétré un double attentat meurtrier un peu plus à l'est, à Hassakeh.
Au moins 30 combattants et policiers kurdes ont péri, lundi 6 octobre, dans un double attentat perpétré par des kamikazes de l'organisation de l'État islamique (EI) à l’entrée de Hassakeh, dans le nord-est de la Syrie. Les jihadistes tiennent des positions dans le sud de la province, du même nom que cette ville, où s'affrontent les forces kurdes et celles du régime de Bachar al-Assad.
"Au moins 30 membres des YPG (Unités de protection du
peuple kurde) et des Assayesh (forces de sécurité kurdes) ont péri quand
deux kamikazes de l'organisation de l'EI ont fait exploser leurs
camionnettes à l'entrée nord de Hassakeh ", a précisé à l'AFP Rami Abdel
Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
(OSDH). Les attentats ont précisément visé deux positions des YPG et des
Assayesh, dont un camp d'entraînement...
Avec AFP
http://www.france24.com/fr/20141006-syrie-kurdes-double-attentat-etat-islamique-ei-jihadistes-daech--hassakeh-kobane/---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nigeria: 7 personnes décapitées par des islamistes
06 Octobre 2014Des combattants du groupe islamiste armé Boko Haram mènent des représailles contre les villageois
Des combattants du groupe islamiste armé Boko Haram ont tué et décapité lundi sept personnes dans le nord-est du Nigeria, selon des témoins et un responsable local.
L'attaque s'est déroulée à Ngambu, dans l'Etat de Borno, l'une des régions les plus fréquemment prises pour cible par Boko Haram.
Lorsque les habitants se sont réveillés lundi matin, ils ont découvert que "sept personnes avaient été brutalement assassinées", a déclaré l'un d'eux, Musa Abor. Les membres de Boko Haram "les ont égorgés de la même manière que l'on tue des moutons".
Musa Abor et un responsable local de l'Etat de Borno qui a requis l'anonymat, ont précisé que les victimes ont été décapitées, une pratique coutumière des membres de Boko Haram.
Ces derniers mois, des membres de Boko Haram ont mené à plusieurs reprises des opérations de représailles contre les villageois qui ont combattu dans des milices civiles de volontaires aux côtés des militaires.
Un officier de l'armée basé dans l'Etat de Borno a précisé que 15 combattants de Boko Haram ont été tués il y a deux semaines au cours d'affrontements à Ngambu et que l'organisation islamiste avait promis de se venger.
Il n'était pas possible de savoir dans l'immédiat si les victimes de lundi font partie de ces miliciens...
Avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/46266-141006-nigeria-7-personnes-decapitees-par-des-islamistes
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La Turquie a libéré 180 djihadistes pour récupérer ses otages
06 Octobre 2014En septembre, l'Etat islamique avaient relâché 46 otages turcs et les 3 fonctionnaires irakiens
Les 46 otages turcs et les trois fonctionnaires irakiens libérés le 20 septembre par l'Etat islamique auraient été échangé par la Turquie contre 180 détenus djihadistes dont deux Britanniques, révèlent lundi le quotidien The Times.
Neuf Européens, parmi lesquels trois Français, un Suisse, un Belge, deux Suédois et deux Macédoniens font partis des détenus libérés, selon le journal britannique qui a eu accès à la liste des prisonniers, via un proche du gouvernement turc.
The Times révèle également l'identité des deux djihadistes britanniques : Shabazz Suleman, 18 ans, et Hisham Folkard, 26 ans.
L'Etat islamique avait libéré fin septembre 49 otages turcs retenus en Irak, parmi lesquels des employés du consulat turc de Mossoul, leurs familles, ainsi que trois fonctionnaires irakiens....
i24news
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/46238-141006-la-turquie-a-libere-180-djihadistes-pour-recuperer-ses-otages
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Syrie : un ex-espion français aurait rejoint le djihad
06 Octobre 2014L'expert en explosifs a été ciblé par une des frappes américaines en Syrie, mais aurait survécu
Un ancien officier du renseignement français a rejoint les rangs du djihad en Syrie et a été la cible fin septembre d'une frappe américaine, affirme ce lundi 6 octobre 2014 le groupe de presse américain McClatchy. Cette information a cependant été démentie par Paris.
Cet ancien agent, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a rallié l'organisation Al-Qaïda en Afghanistan puis en Syrie, assure McClatchy, à partir de sources de renseignement européennes. Selon le groupe de presse, propriétaire de 29 quotidiens américains, il s'agit d'une "défection sans précédent à ce niveau".
L'ancien militaire, expert en explosifs, figurait parmi les cibles des avions américains qui ont bombardé huit sites du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, mais a "apparemment survécu", affirme McClatchy. Il a potentiellement un rôle plus important, aux yeux des Américains, que le chef présumé d'un autre groupe lié à Al-Qaïda, qui lui, aurait été tué dans ces bombardements.
Le ministère français de la Défense a toutefois démenti toute participation d'un ancien agent français au djihadisme: "les informations parues au sujet de l'appartenance supposée de la personne en question aux services de renseignement du ministère de la Défense sont totalement et parfaitement erronées".
La Direction générale de la sécurité extérieure, la DGSE, s'est pour sa part refusée à tout commentaire, de même que le ministère français des Affaires étrangères. "Nous ne commentons pas les rumeurs de presse", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.
Avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/46259-141006-syrie-un-ex-espion-francais-aurait-rejoint-le-djihad
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Où est le mari ? Soupçons dans les camps de réfugiés irakiens
06 Octobre 2014"Si l'homme n'est pas là et qu'il n'est pas mort, cela signifie qu'il combat dans les rangs de l'EI".
Des enfants irakiens, qui ont fui leurs maisons face à l’avancée jihadiste, jouent dans un camp dans le Kurdistan irakien. Emilienne Malfatto/AFP |
Aliama est l'un des nombreux camps qui sont gérés par les autorités kurdes mais accueillent en très grande majorité des Irakiens arabes sunnites ayant fui les zones conquises par l'EI lors de sa fulgurante offensive de juin.
"Ici, 99% des familles sont arabes sunnites", affirme Taleb al-Dalaoui, le responsable de ce camp qui abrite 1.757 familles en bordure de la ville de Khanaqin.
"Il y a un million d'Arabes déplacés au Kurdistan. Parmi eux, il y a évidemment des gens bien, mais il y en a aussi qui coopèrent avec l'EI", souligne le général Halgord Mulla Ali, porte-parole du ministère des peshmergas (forces kurdes). Il accuse ces derniers d'être responsables d'attentats perpétrés à proximité de postes militaires kurdes dans la province de Diyala (nord-est). L'explosion d'une bombe sur le passage d'un convoi a ainsi tué quatre peshmergas une semaine plus tôt...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889616/ou-est-le-mari-soupcons-dans-les-camps-de-refugies-irakiens.html
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Syrie: combats entre l'EI et les Kurdes dans un quartier à l'entrée de Aïn el-Arab
06 Octobre 2014Des combats de rue se déroulaient lundi pour la première fois entre l'organisation Etat islamique (EI) et les Kurdes dans deux quartiers à l'entrée Est de Aïn el-Arab (Kobané en kurde), ville syrienne kurde que les jihadistes tentent de prendre depuis trois semaines, selon une ONG.
"La guérilla urbaine a commencé et des combats se déroulent pour la première fois dans des quartiers à l'entrée Est de Aïn el-Arab, Maqtala al-Jadida et Kani Arabane. Les jihadistes et les Kurdes s'affrontent dans les rues, entre les immeubles", a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane...
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889716/syrie-combats-entre-lei-et-les-kurdes-dans-un-quartier-a-lentree-de-kobane.html
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06 Octobre 2014
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/06/les-jihadistes-gagnent-du-terrain-a-kobane-mais-les-peshmergas-resistent/
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Un groupe jihadiste égyptien revendique de nouvelles décapitations
05 Octobre 2014Un groupe jihadiste égyptien a publié dimanche sur son compte Twitter une vidéo montrant l'exécution de quatre hommes, dont trois par décapitation, qu'il accuse d'être des espions de l'armée égyptienne ou du Mossad israélien.
Il s'agit de la deuxième vidéo dans lequel ce groupe, Ansar Beït al-Maqdess (les Partisans de Jérusalem), revendique des décapitations d'hommes accusés de collaborer avec Israël.
Ansar Beit al-Maqdess, qui mène régulièrement des attentats visant les forces de l'ordre égyptiennes, a affirmé à plusieurs reprises soutenir les jihadistes de l'Etat islamique (EI), qui ont décapité ces dernières semaines quatre otages occidentaux enlevés en Syrie. Il n'y a cependant pas fait allégeance.
Dans l'enregistrement posté dimanche sur le compte Twitter du mouvement apparaissent des images d'un discours délivré mi-septembre par le porte-parole de l'EI, Abou Mohammed al-Adnani, appelant les jihadistes du Sinaï à tuer les forces de sécurité égyptiennes...
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889640/un-groupe-jihadiste-egyptien-revendique-de-nouvelles-decapitations.html
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Syrie : attentat suicide d'une combattante kurde contre l'EI près de Aïn el-Arab
05 Octobre 2014Une combattante kurde a mené dimanche un attentat suicide contre une position des jihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Aïn el-Arab (Kobané en kurde), faisant plusieurs victimes, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cette femme s'est fait exploser à l'est de Aïn el-Arab, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre.
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889634/syrie-attentat-suicide-dune-combattante-kurde-contre-lei-pres-de-kobane.html
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Affrontements violents entre l'EI et le Hezbollah dans le jurd de Brital
05 Octobre 2014Des affrontements violents opposaient dimanche l’État islamique (EI, ex-Daech) et le Hezbollah dans les confins de la Békaa à la frontière libano-Syrienne.
Selon plusieurs sources dont des médias, plusieurs combattants de l'EI ont attaqué un poste du Hezbollah dans le jurd de Brital où des affrontements violents ont suivi, faisant plusieurs victimes dans les deux camps.
Les affrontements se sont étendus au jurd de Baalbeck et de Younine, obligeant le Hezbollah à faire appel à des renforts.
La chaine libanaise LBCI a indiqué pour sa part que des citoyens ont pris les armes pour défendre leurs villages. Le Hezbollah tirait à l'arme lourde en direction des positions des islamistes.
OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/889622/affrontements-violents-entre-lei-et-le-hezbollah-dans-le-jurd-de-brital.html
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05 Octobre 2014
Au moins cinq combattants du Hezbollah libanais et des dizaines d'hommes armés sont morts dimanche dans des heurts à la frontière libano-syrienne, ont indiqué plusieurs sources au sein du mouvement chiite à l'AFP.
Un responsable, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a précisé que les affrontements avaient eu lieu près de la ville de Nabi Sbat, dans l'est du Liban.
Une autre source au sein du mouvement avait auparavant affirmé que les combats avaient éclaté après que des hommes armés venus de Syrie se sont attaqués à des positions du Hezbollah.
"Des positions du Hezbollah dans les montagnes autour de Nabi Sbat, à l'est de Baalbek, ont été attaquées par des groupes armés venus de Qalamoun" en Syrie, a expliqué ce membre local du mouvement chiite.
"Le Hezbollah a répliqué, infligeant de lourdes pertes aux assaillants", a-t-elle ajouté.
Des habitants de Nabi Sbat ayant fui les combats ont indiqué à l'AFP avoir vu des convois du Hezbollah emmener des combattants blessés.
Le bruit des affrontements pouvait être entendu dans la ville de Baalbeck, à plusieurs kilomètres de là, selon un correspondant de l'AFP, qui a ajouté que l'armée libanaise se déployait dans la zone des affrontements.
L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a également fait état de ces heurts, ajoutant que les assaillants venaient de la localité d'Assal al-Ward, dans la province syrienne de Qalamoun.
La frontière entre le Liban et la Syrie est en grande partie poreuse, habitants et passeurs en tout genre la franchissant aisément.
Le Hezbollah y a cependant quelques postes militaires, mais est en général avare de détails sur les affrontements qui peuvent y avoir lieu...
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889641/cinq-membres-du-hezbollah-tues-dans-des-combats-a-la-frontiere-syro-libanaise.html
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La guérilla jihadiste réinvestit le Nord-Mali
05 Octobre 2014
Les forces d’intervention, déployées depuis
début 2013, ne parviennent plus à juguler les islamistes, qui
multiplient les exactions.
D’après des sources locales, le 23 septembre, les ravisseurs «sont venus accrocher le corps sans tête du jeune Touareg au château d’eau du village ...
http://www.liberation.fr/monde/2014/10/05/la-guerilla-jihadiste-reinvestit-le-nord-mali_1115423
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Tchétchénie: un attentat suicide à Grozny fait 4 morts et autant de blessés
05 Octobre 2014
© RIA Novosti. Said Tsarnaev
|
"Dimanche soir, un concert à l'occasion du Jour de la ville, devait avoir lieu à Grozny. Des policiers qui se trouvaient près d'un portique de détection d'armes, installé à proximité de la salle de concert, ont remarqué un jeune homme suspect. Au moment où les policiers ont décidé de fouiller le jeune homme, ce dernier a actionné un engin explosif", a indiqué le service de presse.
L'explosion a tué quatre et blessé quatre policiers, selon le service de presse.
Pour le moment, aucune victime n'est signalée parmi les civils.
GROZNY, 5 octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/politique/20141005/202615742.html
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L'EI veut envoyer ses djihadistes en Europe (radio)
05 Octobre 2014© REUTERS/ Stringer |
Ce sont les servies de renseignement américains qui l'ont appris en déchiffrant des entretiens codés de chefs de l'EI. Les écoutes ont permis d'apprendre notamment que les groupes de djihadistes étaient interdits de se déplacer en avion en raison des contrôles rigoureux dans les aéroports.
Selon les écoutes, des groupes composés de quatre djihadistes, doivent arriver en Turquie parmi de très nombreux réfugiés en provenance de la Syrie. Ensuite, munis de faux passeports, ils devront se rendre dans les pays de l'Europe occidentale, dont l'Allemagne.
"Ils (djihadistes) sont envoyés sur le continent pour préparer des attentats et des attaques", indique la Deutsche Welle.
Selon les experts, il sera extrêmement difficile de dépister les djihadistes dans les foules de réfugiés traversant la frontière turco-syrienne, ajoute la Deutsche Welle.
BERLIN, 5 octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20141005/202614950.html
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Les troupes somaliennes et de l'UA ont pris Barawe, dernier grand port tenu par les shebab
05 Octobre 2014L'armée somalienne et la force de l'Union africaine (Amisom) ont pris dimanche le contrôle de Barawe, dernier port somalien d'importance aux mains des islamistes somaliens shebab, crucial pour leur financement, ont annoncé des responsables somaliens à l'AFP.
Barawe était l'objectif principal avoué de l'opération Océan Indien, lancée fin août par l'Amisom avec l'armée somalienne dans le but de reprendre les localités encore sous contrôle des islamistes dans le sud de la Somalie.
"L'armée somalienne et l'Amisom ont pris le contrôle de Barawe ce (dimanche) matin. La situation est calme et les militants (shebab) ont fui avant que les forces n'atteignent la ville", a expliqué Abdukadir Mohamed Nur, gouverneur de la province de Basse-Shabelle où se trouve Barawe.
"L'armée contrôle totalement Barawe, à environ 200 km au sud-ouest de Mogadiscio", a déclaré Abdi Mire, un responsable militaire somalien.
Le port de Barawe, d'où les shebab exportent du charbon de bois vers les pays du Golfe, était crucial pour les finances du groupe islamiste, chassé militairement de Mogadiscio puis de la plupart de ses bastions depuis août 2011. Selon des estimations des Nations unies, le trafic de charbon de bois depuis Barawe lui rapportait tous les ans au moins 25 millions de dollars (19 millions d'euros)...
http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20141005103322/terrorisme-amisom-shebabb-somalie-les-troupes-somaliennes-et-de-l-ua-ont-pris-barawe-dernier-grand-port-tenu-par-les-shebab.html
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La Marine US va déployer des patrouilleurs robots
05 Octobre 2014bateaux robots ( ou USV – Unmanned Surface Vessels – littéralement des navires de surfaces sans humains) |
La Marine américaine va prochainement déployer des bateaux de patrouille robots armés mais sans marins à bord pour escorter et protéger ses bâtiments de guerre dans les eaux sensibles.
Cette technologie, développée à partir des robots utilisés par l'agence spatiale Nasa sur Mars, va révolutionner le mode d'opération de la Marine tout en posant de nouvelles questions sur le rôle croissant des robots en situation de conflit.
Le Bureau des recherches navales a dévoilé dimanche les résultats de ce qu'il présente comme une démonstration sans précédent ayant engagé en août 13 patrouilleurs robots escortant un bâtiment dans la James river, en Virginie (sud des Etats-Unis).
Suivant un scénario de simulation, cinq patrouilleurs robots ont assuré la protection d'un plus grand bâtiment, tandis que huit autres étaient chargés de surveiller un bateau suspect. Les patrouilleurs robots ont ensuite encerclé la "cible", permettant au bâtiment de naviguer sans encombre dans la zone. L'exercice, mené pendant deux semaines, était destiné à simuler "un passage dans un détroit", a indiqué le chef de la recherche navale, le contre-amiral Matthew Klunder, à la presse lors d'un récent point de presse.
"Cela pourrait être le détroit de Malacca, cela pourrait être le détroit d'Ormuz", a-t-il dit. Cet exercice représente "une percée", a-t-il ajouté, indiquant que des patrouilleurs robots similaires pourraient escorter des bateaux américains dans moins d'un an.
Les patrouilleurs, des bateaux gonflables à coque rigide de 11 mètres de long, sont généralement manœuvrés par trois ou quatre marins. Mais dans leur version robotisée, un seul marin suffirait à opérer jusqu'à 20 patrouilleurs...
AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/46104-141005-la-marine-us-va-deployer-des-patrouilleurs-robots
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Liban : un soldat blessé à la frontière par des tirs provenant d'Israël
05 Octobre 2014Un soldat libanais a été blessé dimanche à la frontière par des tirs provenant du territoire israélien, a indiqué à l'AFP une source des services de sécurité libanais.
Le soldat a été blessé lors d'une patrouille de l'armée dans le sud du Liban à Jabal Sadanneh, à l'ouest du secteur disputé des Fermes de Chebaa.
L'armée israélienne n'avait pas réagi à ces informations dans l'immédiat.
Les Fermes de Chebaa est une région montagneuse de 25 km2 aux confins du Liban, de la Syrie et d'Israël, conquise par Israël en 1967.
Beyrouth revendique la souveraineté sur ce secteur stratégique qui est l'objet de tensions entre les deux pays. Des incidents ont lieu régulièrement le long de la Ligne Bleue, tracée par l'ONU fixant la frontière libano-israélienne, après le retrait israélien mettant fin en 2000 à 22 ans d'occupation du Liban Sud.
L'an dernier, Israël avait accusé un soldat de l'armée libanaise d'avoir ouvert le feu à la frontière tuant un militaire israélien, un incident que les forces de l'ONU déployées dans le secteur avaient qualifié d'"acte individuel".
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889617/liban-un-soldat-blesse-a-la-frontiere-par-des-tirs-provenant-disrael.html
05 Octobre 2014
L'armée israélienne affirme avoir ouvert le feu sur des "suspects" qui tentaient de "s'infiltrer dans le nord d'Israël"...
"Plus tôt aujourd'hui, au cours d'une activité de routine le long de la frontière israélo-libanaise, une force de l'armée israélienne a identifié des suspects franchissant la frontière et s'infiltrant en territoire israélien", a affirmé l'armée dans un communiqué.
"L'armée a réagi en ouvrant le feu en direction des suspects, qui ont fui vers le nord en retournant au Liban. L'incident est actuellement en cours d'examen". La chaine al-Manar du Hezbollah a fait état pour sa part d'un accrochage entre une patrouille de l'armée libanaise et une unité israélienne qui tentait de pénétrer en territoire libanais...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889620/un-soldat-libanais-blesse-a-la-frontiere-par-des-tirs-israeliens.html
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Sous le feu, Aïn al-Arab résiste toujours
05 Octobre 2014"Nous allons utiliser tous nos moyens (...) pour vaincre cette organisation impitoyable, insensée et barbare", martèle Cameron.
La prise de la ville syrienne de Aïn al-Arab permettrait aux jihadistes de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire à la frontière turque. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS |
Les forces kurdes, appuyées par des raids américano-arabes, résistaient samedi aux attaques de jihadistes contre une ville clé en Syrie, après la révulsion suscitée dans le monde par la décapitation par le groupe Etat islamique (EI) d'un quatrième otage occidental.
Les raids des avions de combats et des drones ont surtout visé les fronts sud et sud-est, à quelques km de Aïn al-Arab (Kobané en kurde), la troisième ville kurde de Syrie que l'EI tente de prendre depuis le 16 septembre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH),qui fait état de cinq jihadistes tués.
L'armée américaine a confirmé quatre frappes autour de Aïn al-Arab et cinq à Raqa et Hassaké (nord) où selon l'ONG 30 combattants de l'EI ont aussi péri. Les combats se concentrent au sud de Aïn al-Arab où l'EI tente de s'emparer d'une colline stratégique qui leur donnerait accès à la ville défendue par les Unités de protection du peuple (YPG, la principale milice kurde) et des rebelles syriens, a ajouté l'OSDH...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889580/sous-le-feu-ain-al-arab-resiste-toujours.html
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En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes
05 Octobre 2014L'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles, estiment les experts.
La bataille de Aïn al-Arab (Kobané en kurde), troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe État islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les États-Unis et leurs alliés.
Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre. La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.
Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.
Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines. "Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés", explique-t-il. "Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles"...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889585/en-syrie-les-etats-unis-confrontes-aux-limites-des-frappes-aeriennes.html
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Les talibans pakistanais se rallient au groupe Etat islamique
05 Octobre 2014Les talibans pakistanais se sont ralliés samedi au groupe État islamique et ont appelé les activistes de toute la région à soutenir la cause du mouvement jihadiste en faveur de l'instauration d'un califat transnational.
"Oh frères, nous sommes fiers de vos victoires. Nous sommes avec vous dans la joie comme dans la peine", dit Shahidullah Shahid, porte-parole du Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), dans un message transmis à l'occasion de la fête d'al-Adha.
"En ces jours troublés, nous vous invitons à la patience et à la persévérance, plus que jamais nécessaires maintenant que tous vos ennemis sont unis contre vous.
"De grâce, renoncez à toutes vos rivalités. Tous les musulmans du monde nourrissent de grands espoirs à votre sujet (...) Nous sommes avec vous. Nous vous fournirons des moujahidines et tout le soutien possible", ajoute-t-il dans ce communiqué en ourdou, en pachtou et en arabe adressé à Reuters.
Rien n'atteste pour le moment l'existence de liens concrets entre le TTP et l’État islamique, mais des membres du mouvement actifs en Syrie et en Irak ont été vus récemment distribuant des tracts à Peshawar, capitale de la province de Khyber Pakhtunkhwa, l'une des "agences tribales" du nord-ouest du Pakistan frontalière de l'Afghanistan. Des drapeaux de l'EI ont par ailleurs été vus dans le cachemire indien.
Reuters
http://www.lorientlejour.com/article/889584/les-talibans-pakistanais-se-rallient-au-groupe-etat-islamique.html
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Libye : combats meurtriers entre soldats et islamistes à Benghazi
04 Octobre 2014Benghazi, le 23 août 2014. © AFP |
Des dizaines de soldats fidèles à un ex-général de
l'armée libyenne ont trouvé la mort jeudi à Benghazi (Est) en
s'opposant à des groupes islamistes qui tentent sans relâche depuis
deux mois de s'emparer de l'aéroport de cette ville meurtrie.
Les forces loyales au général Khalifa Haftar défendent ce qui est
leur dernier fief à Benghazi depuis qu'ils ont perdu fin juillet les
principales bases militaires dans cette ville tombée aux mains des
islamistes, dont les radicaux d'Ansar Asharia, organisation classée
terroriste par Washington.La Libye est plongée dans le chaos et livrée aux milices depuis le renversement en 2011 de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi.
Au moins 36 soldats ont été tués jeudi et plus de 70 blessés dans trois attentats aux voitures piégées, suivis par de violents combats autour de la banlieue de Benina, où est situé l'aéroport du même nom, qui comprend à la fois un aérodrome civil et une base aérienne militaire, au sud-est de la ville. L'armée a affirmé avoir repoussé l'attaque des combattants islamistes qui ont essuyé "de lourdes pertes en hommes et en matériel", selon des sources militaires...
http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20141004103333/securite-milices-libyennes-securite-libye-combats-meurtriers-entre-soldats-et-islamistes-a-benghazi.html
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Syrie : les bombardements contre l’EI se poursuivent dans le nord du pays
04 Octobre 2014
Au moins 35 djihadistes du groupe djihadiste de l’État islamique (EI) ont été tués dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 octobre lors
de bombardements aériens menés par la coalition internationale dans le
nord et le nord-est de la Syrie.
© REUTERS/ Murad Sezer |
Kobané, troisième ville kurde de Syrie, joue un rôle stratégique dans le conflit entre la Turquie et l’EI. S’ils parviennent à faire sauter ce verrou, les djihadistes de l’EI contrôleraient une longue bande territoriale continue dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque, menaçant ainsi directement le pays.
La Turquie a promis vendredi de « tout faire » pour empêcher la chute de Kobané, au lendemain de son entrée, avec l’Australie, dans la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour combattre l’EI. Jeudi, le Parlement turc avait approuvé un dispositif permettant d’intervenir militairement en Irak et en Syrie.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/10/04/syrie-35-djihadistes-de-l-ei-tues-dans-des-frappes-de-la-coalition_4500644_3218.html
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Syrie : des Kurdes turcs tentent à nouveau d’atteindre Kobané
04 Octobre 2014Ils sont impuissants face à ce que des témoins appellent un carnage, mais ils veulent traverser la frontière turco-syrienne pour montrer leur solidarité aux Kurdes syriens à Kobané, ville assiégée en Syrie par les jihadistes de l’organisation État islamique, l’ex EIIL, alias Daesh. Ces hommes repoussés par les soldats turcs à coups de gaz lacrymogène sont des Kurdes turcs.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan est accusée par des Kurdes, mais aussi, d’après un quotidien turc, par le vice-président américain Joe Biden, d’avoir soutenu les jihadistes de Daesh. Ce qu’a nié le président turc ce samedi. “Jusqu‘à présent, nous avons interdit à 6 000 personnes d’entrer en Turquie et nous en avons expulsé 1000 autres. C’est vraiment incorrect de faire une telle accusation envers la Turquie. Je suis désolée d’entendre cela”.
Un médecin français, président de l’association France Syrie Démocratie, s’est rendu tout récemment près de Kobané. Il dénonce un carnage, redoute un “génocide” des Kurdes et appelle la communauté internationale à leur apporter une aide humanitaire et militaire.
Avec AFP et Reuters
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/04/syrie-des-kurdes-turcs-tentent-a-nouveau-d-atteindre-kobane/--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les combattants kurdes appellent à l’aide au nord de la Syrie
04 Octobre 2014Ils se sentent pris dans une souricière.
Les combattants kurdes qui défendent désespérément Kobané, ville du nord de la Syrie assiégée depuis deux semaines par les forces de l’organisation État islamique, lancent un appel à l’aide.
Les djihadistes sont à moins d’un kilomètre, leurs moyens sont redoutables, et il faut s’attendre à un “massacre” en cas de victoire.
Kobané a été pilonnée par des dizaines d’obus ce vendredi, et
jusque-là, les raids de la coalition internationale n’ont pas réussi à
entraver la progression des djihadistes.
“Vaincre l’Etat islamique sur un territoire physique, cela suppose une contre-offensive estime le général américain JOhn Allen, à la tête d ela coalition internationale. Nous aiderons à former les forces qui feront partie de cette contre-offensive, et nous aiderons par le biais de la puissance aérienne.”
Si Kobané tombe, le groupe Etat islamique contrôlera une longue bande de territoire frontalière avec la Turquie.
Le Parlement turc a autorisé jeudi soir l’armée à intervenir en Syrie et en Irak, mais Ankara semble exclure pour l’heure une intervention militaire directe.
http://fr.euronews.com/2014/10/04/les-combattants-kurdes-appellent-a-l-aide-au-nord-de-la-syrie/“Vaincre l’Etat islamique sur un territoire physique, cela suppose une contre-offensive estime le général américain JOhn Allen, à la tête d ela coalition internationale. Nous aiderons à former les forces qui feront partie de cette contre-offensive, et nous aiderons par le biais de la puissance aérienne.”
Si Kobané tombe, le groupe Etat islamique contrôlera une longue bande de territoire frontalière avec la Turquie.
Le Parlement turc a autorisé jeudi soir l’armée à intervenir en Syrie et en Irak, mais Ankara semble exclure pour l’heure une intervention militaire directe.
La Turquie est par ailleurs confrontée à un drame humanitaire : plus
de 180 000 habitants de Kobané, sont venus grossir les rangs des
réfugiés ayant déjà fui le conflit syrien.
euronews
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Affrontements entre l’armée et des jihadistes dans le jurd de Ersal
04 Octobre 2014Des affrontements ont opposé samedi soir l’armée libanaise aux jihadistes dans le jurd de Ersal, dans la Békaa, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
La localité libanaise d'Aarsal, dans la Bekaa, théâtre d'affrontements entre djihadistes et armée libanaise. [AP Photo] |
Début août, de violents combats ont opposé la troupe à des extrémistes, venus pour la plupart de Syrie, à Ersal, une localité frontalière sunnite. Depuis, une trentaine de militaires sont aux mains des islamistes des groupes de l'Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra. Trois soldats ont été exécutés, dont deux par décapitation.
OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/889573/affrontements-entre-larmee-et-des-jihadistes-dans-le-jurd-de-ersal.html
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Une attaque suicide fait 25 blessés dans le sud-ouest du Pakistan
04 Octobre 2014Les lieux d'un double attentat, le 10 janvier 2013, à Quetta, au Pakistan
[Banaras Khan / AFP]
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L'attentat s'est produit en fin de journée à Quetta, foyer de la communauté chiite Hazara.
"Je confirme que cinq personnes ont été tuées dont un enfant et une femme dans l'attentat suicide qui a visé la ville des Hazara. Près de 25 personnes dont sept enfants et trois femmes ont été blessées", a indiqué le chef de la police de Quetta à l'AFP.
L'attentat a eu lieu dans un bazar alors que les gens faisaient leurs courses à l'occasion de fête d'al-Adha, qui commençait samedi.
La minorité chiite Hazara a été attaquée à plusieurs reprises et ses membres sont souvent accompagnés par des forces de sécurité au cours de leurs déplacements collectifs.
L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
La riche province du Balouchistan est un foyer de violences sectaires contre les chiites accusés depuis 2004 de menées séparatistes.
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889577/une-attaque-suicide-fait-25-blesses-dans-le-sud-ouest-du-pakistan.html
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Daesh dispose d'une force de frappe militaire et financière très, très dangereuse
04 Octobre 2014Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’état islamique détient un véritable arsenal de guerre : 3.000 4x4 Hummer, 60.000 armes individuelles, 50 chars lourds, 150 blindés légers et du matériel antichar. Et beaucoup, beaucoup d'argent.
Impressionnant... Ce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a révélé lors de son audition à l'assemblée nationale sur l'arsenal militaire et financier de l'Etat islamique (Daesh) est tout simplement impressionnant. "Daesh disposerait aujourd'hui, notamment, de 3.000 4x4 Hummer américains récupérés à Mossoul, de 60.000 armes individuelles, de 50 chars lourds, de 150 blindés légers et de matériel antichar notamment. Peu d'armement sol-air, constitué de canons antiaériens", a-t-il expliqué mi-septembre devant les parlementaires de la commission de la défense de l'assemblée et du Sénat.
Pour le ministre, qui s'exprimait alors juste avant la première frappe aérienne française contre les djihadistes de l’État islamique (EI) en Irak, "Daesh reste un acteur puissant et déterminé. Il utilise à la fois les moyens classiques du terrorisme et des moyens conventionnels. Ses capacités de recrutement et de communication sont redoutables et il a su s'assimiler des alliés d'opportunité. Ses forces s'élèveraient de 25.000 à 30.000 hommes, sachant qu'une partie de ceux-ci est présente par opportunité ou sous la contrainte".
Terrorisme et pilonnage
Dans la banlieue ouest de Bagdad, Daesh a mené "des attaques par des engins explosifs improvisés, des tirs indirects de mortiers ou des coups de main, ce qui contribue à renforcer le climat d'insécurité", dans la ville a expliqué Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a souligné que des forces iraniennes, "d'environ 2.000 à 3.000 hommes, dans la région de Bassora" combattaient Daesh. Pour autant, Téhéran n'a pas souhaité participer à la conférence de Paris.En Syrie, Daesh a rapatrié d'Irak "des équipements très supérieurs à ceux détenus par l'opposition traditionnelle au président Assad. Il consolide ses positions à l'Est - à Deir ez-Zor -, renforce sa mainmise sur la zone de Raqqa au centre et menace désormais Alep, avec de violents combats qui l'opposent au nord et à l'est aux groupes insurgés, dont le Front islamique", a souligné le ministre. Au-delà, il recueille "l'allégeance de nombreux groupes jusque-là rattachés pour partie au Jabhat al-Nosra. Il suscite des émules jusqu'à Boko Haram, qui a proclamé le 24 août son califat, et menace explicitement le Liban, la Jordanie et la Palestine. Ni l'opposition syrienne, ni même le régime ne semblent capables de récupérer le terrain aujourd'hui conquis par lui".
450 millions de dollars volés dans une banque à Mossoul
Sur le plan financier, Daesh a récupéré à Mossoul "450 millions de dollars dans les banques". En outre, les ressources de Daesh, lequel vend du pétrole à des prix défiant toute concurrence, ne reposent pas que sur la vente d'or noir. "Il perçoit dans certaines grandes villes 7 % des recettes des commerces et de l'ensemble des acteurs économiques, auxquels s'ajoutent le produit de la drogue et les rançons", a précisé Jean-Yves Le Drian. Du coup, ce dernier affirme qu'il s'agit "donc d'un groupe très dangereux, structuré et disposant de moyens d'une ampleur inédite".Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak et six des dix champs en Syrie. Quelle quantité de pétrole produisait l'EI avant les frappes aériennes de la coalition qui ont ciblé les raffineries détenues par l'EI ? Il produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 b/j tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j. Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie...
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141004trib000851699/daesh-dispose-d-une-force-de-frappe-militaire-et-financiere-tres-tres-dangereuse.html#xtor=AL-13
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Syrie : des officiels américains reconnaissent l'échec des frappes contre les islamistes de Khorasan
04 Octobre 2014Selon plusieurs officiels, les objectifs de ces frappes contre cette unité d'Al Qaïda implantée en Syrie sont loin d'être atteints.
Un bilan plus que mitigé. Selon plusieurs officiels américains, vendredi 3 octobre, les frappes aériennes menées en septembre contre le groupe Khorasan, une unité d'Al Qaïda implantée en Syrie, n'ont pas atteint leurs objectifs.
Alors que les services de renseignements américains continuent d'évaluer l'impact des frappes menées à l'aide de missiles Tomahawk le 22 septembre, trois responsables notent que les premières indications montrent que de nombreux dirigeants et membres de cette organisation sont parvenus à s'échapper. Ces activistes auraient même réussi à prendre la fuite avec des engins explosifs perfectionnés qu'ils prévoyaient d'utiliser pour une attaque contre des avions de ligne ou d'autres cibles de même nature.
"Ils pensaient que les activistes étaient là et cela n'était pas le cas", a précisé un responsable américain familier des dispositions stratégiques arrêtées par l'administration Obama. Selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, ces frappes devaient enrayer "un projet d'attaque imminente contre les Etats-Unis et des cibles occidentales". Le 25 septembre, James Comey, directeur du FBI, avait indiqué qu'il n'était "pas confiant" sur le fait que cet objectif ait été atteint.
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-des-officiels-americains-reconnaissent-l-echec-des-frappes-contre-les-islamistes-de-khorasan_710701.html#xtor=AL-79-[article]
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Centrafrique : de violents affrontements font au moins 25 morts à Bambari
03 Octobre 2014Fortes tensions à Bambari dans le centre-est de la Centrafrique. De violents affrontements ont fait plus de 25 morts entre mercredi et jeudi.
Des militaires de la force Sangaris à Bambari, en Centrafrique, le 16 avril 2014. © AFP |
"De nombreux habitants ont encore fui pour se réfugier à l'église catholique, attendant de voir si la situation va redevenir normale", selon la même source.
Les soldats français ont tué mercredi "cinq à sept" individus en riposte à un groupe armé, probablement musulman, qui a ouvert le feu sur la Minusca, la mission de l'ONU en Centrafrique, et la force française Sangaris, a indiqué jeudi à Paris l'état-major des armées.
Caméra cachée dans une ville tenue par les jihadistes de l'EI
03 Octobre 2014Malgré les risques, un jeune activiste de Raqqa, une ville syrienne contrôlée par l’organisation de l’État islamique, filme depuis plus d’une semaine sa ville avec son téléphone portable. Voici ses images et son témoignage…
"Les jihadistes se font plus discrets depuis les frappes"
Depuis le début des frappes [de la coalition internationale] sur Raqqa, beaucoup de combattants de l’organisation de l’EI se sont réfugiés dans les écoles situées dans les zones habitées. Cela leur permet d’utiliser les civils comme boucliers humains. Dans ces écoles, ils ont entreposé des vivres et des équipements.Depuis le début de l’intervention, environ une centaine de combattants jihadistes sont partis à Kobane pour participer au siège contre les Kurdes. D’autres sont partis avec leurs familles dans des bus en direction de Deir Ezzor à l’Est, pour ensuite passer en Irak. D’autres encore ont trouvé refuge dans le village kurde d’In Issa, au Nord. Ceux qui restent en ville se font maintenant plus discrets.
Beaucoup d’habitants de Raqqa ont fui vers des villages de la région et vers la Turquie. Ceux qui sont restés sont cloîtrés chez eux. Ils ne sortent que pendant la matinée pour acheter des produits de première nécessité, comme du pain. Les rues sont aujourd’hui pratiquement désertes. Avant, les jihadistes patrouillaient tout le temps et obligeaient notamment les commerçant à aller à la mosquée à l’heure de la prière. Ces patrouilles sont devenues très rares. Parfois, ils installent des check point pour deux ou trois heures, puis lèvent le camp.
La coalition a ciblé uniquement les QG de l’EI dans la ville, notamment le siège du gouvernorat et le tribunal. À ma connaissance, seuls deux civils ont été tués dans les frappes [information invérifiable à l’heure actuelle].
L’étau s’est desserré mais la
peur est toujours là. Les gens sont traumatisés. Il y a encore quelques
semaines, les enfants jouaient dans les places publiques avec les têtes
des hommes que l’organisation décapitait.
L’électricité est strictement rationnée depuis le début de l’intervention occidentale. Nous n’en avons que 4 heures par jour. Beaucoup d’habitants et de commerçants possèdent des générateurs électriques, car même avant les frappes il y avait des délestages d’électricité. Mais depuis que les forces de la coalition ont détruit des raffineries à la périphérie de Raqqa, le prix du carburant a sensiblement augmenté (150 livres syriennes le litre de diesel - 0,70 euro - et 250 livres le litre d’essence), et beaucoup ne peuvent plus se permettre d’en acheter pour faire marcher leurs générateurs. Les commerçants qui ont absolument besoin d’électricité pour leurs magasins, comme les cybercafés, ont baissé leur rideau. Les prix des produits de première nécessité ont explosé. Un sac de pain coûte aujourd’hui 150 livres, contre 15 livres avant le début des frappes. Mais les combattants de l’EI n’ont pas ces problèmes : en plus de bénéficier de l’essence gratuite, ils ont reçu une prime de 100 dollars et un mouton gratuit pour la fête de l’Aid.
Généralement quand les frappes commencent, après 23 heures, les hommes de l’EI se rendent chez les habitants qui utilisent un générateur électrique pour leur demander de l’éteindre.
L’organisation interdit strictement aux gens de filmer ou de photographier, et seules les "agences" de communications de l’organisation sont habilitées à prendre des images. Il y a quelques jours, ils ont arrêté quatre jeunes à un check-point parce qu’ils ont trouvé sur leurs téléphones portables des photos des zones bombardées.
Je fais très attention quand je filme. Avant de sortir, j’essaye toujours de m’assurer que les hommes de l’EI ne sont pas présents dans les rues où je dois passer. Nous sommes un réseau de 16 activistes dans la ville et nous nous échangeons ce genre d’informations pour nous protéger.
Billet rédigé en collaboration avec Djamel Belayachi, journaliste à France 24.
http://observers.france24.com/fr/content/20141003-video-raqqa-etat-islamique-ei-jihadistes
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L’armée irakienne assure avoir repris aux jihadistes une ville au nord de Bagdad
03 Octobre 2014L’armée irakienne a affirmé vendredi avoir remporté une victoire importante face au groupe État islamique (EI) en reprenant la ville de Dhoulouiya, au nord de Bagdad, où des affrontements opposaient depuis quatre mois jihadistes et membres de tribus pro-gouvernementales.
“Dhoulouiya a été entièrement vidée des combattants de l’EI”, a assuré le porte-parole du ministère de la Défense, Mohammed al-Askari. Des combattants tribaux alliés aux forces gouvernementales ont cependant indiqué à l’AFP que la ville n‘était pas complètement libérée.
“L’armée irakienne, des volontaires de tribus et des miliciens chiites sont entrés dans Dhoulouiya et sont parvenus jusqu’au bureau du maire”, a détaillé M. Askari.
Dans le sud de la ville, les membres de la tribu sunnite Joubour, alliée du gouvernement, ont résisté depuis juin aux attaques incessantes des jihadistes.
“L’armée est arrivée par le nord et a évolué vers des secteurs proches du quartier de Khazraj” contrôlé presque constamment par l’EI depuis quatre mois, a rapporté un combattant, Abou Haitham al-Joubouri.
Selon ce dernier, les opérations ont été coordonnées avec une autre tribu, les Albou Faraj.
“L’officier en charge a décidé de ne pas attaquer Khazraj ce soir pour limiter les victimes. Nous irons dans ce quartier demain”, a-t-il ajouté.
Une victoire de l’armée contre l’EI dans cette ville située à 90 km au nord de Bagdad représenterait un geste fort attestant la volonté des autorités de soutenir les tribus sunnites hostiles aux jihadistes.
Agence France-Presse.
http://fr.euronews.com/depeches/2722308-larmee-irakienne-assure-avoir-repris-aux-jihadistes-une-ville-au-nord-de-bagdad/
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Intervention turque en Syrie : Damas met en garde Ankara
03 Octobre 2014Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait également dans la matinée assuré que la Turquie ferait tout pour empêcher les jihadistes de s’emparer de la ville syrienne à majorité kurde de Kobané. “Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous avons tendu la main à nos frères de Kobané. (…) La Turquie est le protecteur des Kurdes syriens, comme elle l’est vis-à-vis des Turkmènes et des Arabes”, a indiqué Ahmet Davutoglu.
Mais nombre de Kurdes doutent de la sincérité d’Ankara qui a d’ailleurs semblé exclure une intervention militaire directe.
Environ 160 000 personnes ont fui la région de Kobané depuis deux semaines.
Avec AFP et Reuters
euronews
http://fr.euronews.com/2014/10/03/intervention-turque-en-syrie-damas-met-en-garde-ankara/
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L'Iran inquiet
03 Octobre 2014Mohammad Javad Zarif |
L'Iran, poids lourd chiite de la région, soutient le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad alors que la Turquie a appuyé les rebelles syriens, essentiellement sunnites.
Selon le commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom), la coalition a procédé mercredi et jeudi à quatre frappes en Syrie, dont une près de Kobané, avec l'aide des Émirats arabes unis, et sept en Irak avec le Royaume-Uni.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré jeudi qu'à l'image de l'organisation terroriste Etat islamique, l'Iran devait également être réprimé.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine Fox news, Netanyahou a averti que l'idéologie islamiste radicale serait encore plus dangereuse avec un pays véhiculant cette idéologie, détenteur de l'arme nucléaire.
Suite à son discours à l'Assemblée générale Nations Unies, dans lequel il a mis en garde contre la montée de l'islamisme radical sous toutes ses formes, Netanyahou a déclaré que la "vraie guerre" devait être menée non seulement contre l'Etat islamique, mais également contre les tentatives de l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire.
"Téhéran essaie d'obtenir un accord qui lui laissera la possibilité d'enrichir suffisamment d'uranium pour fabriquer une bombe, et qui lèvera les sanctions dont il est l'objet", a-t-il déclaré.
i24news avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45947-141002-etat-islamique-la-turquie-rejoint-la-coalition
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L'Australie va participer aux frappes contre l'Etat islamique en Irak
03 Octobre 2014Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé vendredi que son pays allait prendre part aux frappes menées en Irak par la coalition dirigée par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique.
Abbott a indiqué que des forces spéciales seraient envoyées au sol pour conseiller et aider l'armée irakienne dans son combat contre les djihadistes.
L’Australie avait decidé le mois dernier l’envoi de forces aériennes et de 600 soldats et officiers dans les Emirats arabes unis.
"Le gouvernement a autorisé aujourd'hui des frappes aériennes australiennes en Irak à la demande du gouvernement irakien et en soutien au gouvernement irakien", a déclaré Tony Abbott.
L'Australie est en état d'alerte en raison de la menace que font peser sur la sécurité du pays des ressortissants australiens partis mener le djihad au Moyen-Orient.
Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs djihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, depuis l'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.
Par ailleurs, le Premier ministre canadien Stephen Harper doit annoncer vendredi l'intention de son pays de se joindre aussi à la lutte contre le groupe armé État islamique (EI).
"Ce groupe a proféré des menaces terroristes directes contre le Canada et les Canadiens, en plus de commettre des atrocités contre des enfants, des femmes et des hommes dans la région. Comme le Premier ministre l'a déjà dit, lorsque nous reconnaissons une menace comme celle-là, qui doit être contrée et qui touche des intérêts canadiens, nous faisons notre part", a annoncé le Bureau du Premier ministre canadien dans un communiqué.
i24news avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45947-141002-etat-islamique-la-turquie-rejoint-la-coalition
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Irak: préparer la bataille de Mossoul pourrait prendre jusqu'à 1 an (général américain)
03 Octobre 2014La planification de la bataille pour reprendre la ville de
Mossoul, la deuxième d'Irak, pourrait prendre jusqu'à un an, a déclaré vendredi à Bagdad le général américain John Allen, qui coordonne la coalition internationale contre le groupe État islamique.
"L'opération (pour reprendre) Mossoul prendra probablement jusqu'à un an (...) l'opération débutera d'ici un an", a dit à la presse le général Allen, arrivé jeudi en Irak.
L'EI s'est emparé de Mossoul le 10 juin, au début de son offensive fulgurante au nord de Bagdad qui lui a permis de prendre le contrôle de vastes pans de territoires dans cinq provinces du pays.
Le groupe ultra-radical se sert de cette ville comme quartier général d'où il lance ses opérations.
"C'est une bataille qui va évidemment demander autant de préparation (...) que possible", a ajouté le général américain, qui a rencontré jeudi le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi.
Les forces gouvernementales irakiennes ont connu une véritable débandade lors de l'offensive de l'EI en juin, abandonnant notamment derrière elles un énorme arsenal de véhicules de fabrication américaine, ainsi que des armes.
Le général Allen a reconnu que la restructuration de l'armée irakienne prendrait du temps avant qu'elle ne puisse être capable de vaincre l'EI.
Les États-Unis, moteur de la coalition contre les jihadistes, ont commencé à bombarder des positions de l'EI le 8 août dans le nord de l'Irak.
Le 23 septembre, ils ont élargi leurs opérations à la Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Bahreïn).
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889399/irak-preparer-la-bataille-de-mossoul-pourrait-prendre-jusqua-1-an-general-americain.html
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Face aux jihadistes de l'EI, "nous allons souffrir", dit un haut responsable de l'ONU
03 Octobre 2014"Nous (la communauté internationale) allons souffrir" face aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a prévenu vendredi le directeur exécutif du contre-terrorisme au Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant notamment le problème du retour aux pays de milliers de combattants.
Dans une interview à l'AFP, Jean-Paul Laborde, de passage à Paris, a précisé qu'il y avait "sur place 15 000 combattants étrangers".
"Des milliers vont revenir dans leurs pays d'origine, très aguerris: il faut les détecter, les débriefer, les décontaminer, c'est beaucoup de travail. Les services de police ne peuvent tous les surveiller, ils sont obligés d'opérer par sondage", a-t-il prévenu.
"Il n'y a pas de solution miracle, il faut s'attendre à des lendemains difficiles. Il faut mobiliser les sociétés civiles, les autorités religieuses, c'est un travail de longue haleine. Il faut prendre un ensemble de mesures, et savoir que cela prendra du temps. Nous allons souffrir", a-t-il ajouté.
Selon M. Laborde, la création par les forces jihadistes d'une structure quasi-étatique à cheval sur la Syrie et l'Irak est "une première", qui "pose un vrai problème à la communauté internationale".
Ceux qui se font appeler "l'Etat islamique" ont "mis en place des structures qui sont équivalentes à des structures étatiques. Ils assurent la sécurité, une forme de sécurité sociale, la poste. C'est une première, quelque chose que ne faisaient jamais auparavant des organisations terroristes. Ils ont des ressources, ils ont du gaz, du pétrole, ils font du commerce".
La création du groupe EI "pose un vrai problème à la communauté internationale et aux Nations Unies", a-t-il ajouté. "Le conseil de sécurité de l'ONU a organisé un sommet la semaine dernière pour s'exprimer sur cette menace, ce qui n'est pas fréquent. C'est un phénomène qui effraie le monde entier et qui risque de s'étendre: il y a une volonté de créer un califat dans le nord du Nigeria, un autre dans le Sahel, un peut-être en Afrique de l'Est, en Asie du Sud-Est".
Face à la création de ce groupe, "la communauté internationale fait ce qu'elle a à faire: il faut appeler les choses par leur nom, elle leur fait la guerre. Mais ce qui est très important aussi, c'est la mise en place nécessaire d'une coalition de la société civile pour lutter contre ce phénomène", a poursuivi M. Laborde, qui a rang à l'ONU de secrétaire général adjoint.
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889391/face-aux-jihadistes-de-lei-nous-allons-souffrirhaut-responsable-de-lonu.html
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Ankara propose une stratégie de lutte contre l'EI
02 Octobre 2014© REUTERS/ Murad Sezer |
De plus, Ankara compte créer une "zone de sécurité" pour les réfugiés au nord de la Syrie - de facto, une occupation d'une partie du territoire syrien. Les experts interrogés doutent pourtant du fait que la coalition approuve les plans des autorités turques.
Le gouvernement turc a demandé l'autorisation du parlement pour envoyer des troupes en Syrie et en Irak dans le cadre de la coalition internationale en lutte contre l'EI, ainsi que pour organiser des opérations transfrontalières "dans le but de maintenir la sécurité nationale". La Turquie est également prête à mettre, pendant un an, son territoire à disposition des militaires étrangers durant les opérations contre l'EI. Le parlement se prononcera aujourd'hui sur cette question...
MOSCOU, 2 octobre – RIA Novosti
http://fr.ria.ru/presse_russe/20141002/202590412.html
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État islamique : un système de financement bien huilé
02 Octobre 2014Taxes, extorsions, dons, trafic de trésors archéologiques et de pétrole... Retour sur les diverses sources de financement qui font la force de l'État islamique.
Irak : Des instructeurs militaires allemands aux côtés des combattants kurdes
02 Octobre 2014
Suite à un débat au sujet de l’opportunité de fournir des équipements militaires aux forces irakiennes, en première ligne contre les jihadistes de l’État islamique (EI), dont la progression dans le nord de l’Irak a poussé les minorités religieuses à l’exode, le gouvernement allemand a décidé, fin août 2014, de livrer des armes aux Peshmergas (combattants kurdes) pour un montant de 70 millions d’euros.
À Berlin, où l’on se refuse à fournir des armes dans des pays en crise, cette décision a été justifiée par le fait que la progression de l’EI était susceptible de porter atteinte à la sécurité de l’Allemagne. Et pour cause : au moins 400 ressortissants allemands ont rejoint la mouvance jihadiste en Syrie et en Irak. « Nous devons craindre leur retour » et de possibles attaques dans les villes européennes, a affirmé, le 1er septembre, Angela Merkel, la chancelière allemande.
Pour autant, il n’est pas question, à ce stade, d’une participation armée allemande aux opérations aériennes qui seront menées dans le nord de l’Irak dans le cadre de la coalition en cours de formation pour combattre l’EI. Seules sont prévues, par Berlin, trois livraisons d’armes et de matériels aux Peshmergas, dont 30 systèmes de missiles antichars Milan, des mitrailleuses, des fusils d’assaut G-36 et 8.000 pistolets.
Seulement, recevoir des armes est une chose. Savoir s’en servir en est une autre. Aussi, à l’instar de la France, qui a envoyé des instructeurs aux côtés des combattants kurdes irakiens, l’Allemagne va en faire de même. La différence entre les deux pays est que l’un ne le dit pas officiellement…
En effet, le ministère allemand de la Défense a annoncé, le 13 septembre, l’envoi en Irak d’une quarantaine de militaires issus de la Luftlandbrigade 26 « Saarland » pour former les Peshmergas aux armes qui leur seront livrées. Dans le même temps, une trentaine de combattants kurdes se rendront en Allemagne pour y suivre une formation spécifique, dont le maniement des systèmes anti-char Milan.
La mission des parachutistes allemands, qui composeront plusieurs équipes d’instructeurs qui ne seront pas forcément envoyées au même moment, sera temporaire. Mais aucun délai n’a été communiqué. Depuis le 31 août, 6 militaires de la Bundeswehr ont déjà été fait un déplacement à Erbil (capitale du Kurdistan irakien) afin d’y « coordonner » l’action allemande.
La première livraison d’armes est prévue pour le 24 septembre prochain. Elle devrait être « rapidement » suivie par l’arrivée des instructeurs, selon un porte-parole du ministère allemand de la Défense.Source:
Source : Zone militaire
http://infos.fncv.com/
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Syrie: Moscou appelle tous les pays à se mobiliser contre les terroristes
02 Octobre 2014© REUTERS/ Stringer |
"Nous sommes persuadés qu'une victoire effective sur les terroristes en Syrie ne peut pas être remportée par des frappes aériennes des États-Unis et de leurs alliés sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu ni l'autorisation des autorités syriennes légitimes, mais par les efforts conjugués de tous les pays du monde sur la base juridique internationale reconnue. Quant à la résolution définitive du conflit intérieur armé dans ce pays, il n'est possible que par le biais d'un un consensus national et d'un règlement politique", lit-on dans le communiqué.
Aussi, Moscou appelle-t-il de nouveau toutes les forces exerçant une influence sur le déroulement des événements en Syrie à adopter une position nette et explicite dans l'intérêt d'un tel règlement à travers un dialogue inter-syrien inclusif et la reprise du processus politique amorcé à Genève.
La Syrie est ravagée depuis mars 2011 par un conflit civil qui a déjà emporté les vies de plus de 200.000 personnes, selon les estimations des Nations unies. Les troupes fidèles au gouvernement de Damas affrontent plusieurs groupes de combattants dont le plus actif est celui de l’État islamique (EI).
Un double attentat a frappé, mercredi 1er octobre, un quartier à majorité alaouite de Homs, ville du centre de la Syrie, faisant au moins dix-sept morts, dont dix enfants. 56 personnes ont été blessées.
MOSCOU, 2 octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20141002/202594991.html
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Un témoignage effrayant : Amsha, victime des djihadistes de l’organisation État Islamique
02 Octobre 2014
Elle a subi le calvaire des djihadistes.
Amsha a 19 ans, déjà mère d’un petit garçon de quelques mois, le 03 août dernier, elle est capturée dans le nord irakien, par les combattants de l’organisation État islamique.
Son mari est d’abord exécuté, sous ses yeux. Elle est ensuite, enfermée, dans un entrepôt, à Mossoul avec des centaines d’autres femme yazidis comme elle.
Les djihadistes, n’avaient plus qu‘à venir se servir….elle a réussi a s‘échapper, grâce à l’intervention d’un villageois, et raconte l’horreur qu’elle a vécu.
“ Une femme yézidie était destiné à 10 musulmans de l’État Islamique, dit-elle. On était vendu pour 10 ou 12 dollars. Qui pourrait accepter çà? Est-ce que Dieu peut accepter ça ? C’est un déshonneur de violer une femme, mais quand elle est violé par 10 hommes, qu’est ce que c’est ? Ce sont des animaux, ce ne sont pas des êtres humains. A cause d’eux j’ai peur tout le temps.”
Plusieurs femmes yazidies, auraient réussi à cacher des téléphones portables.
comme en témoigne cette autre femme, dont la famille a été capturée aussi.
“Il y a 3 jours, j’ai parlé à ma mère, Elle enterre son téléphone pour qu’on ne le trouve pas. Parce que les djihadistes fouillent et s’ils le trouvent, c’est une balle dans la tête. A mon avis je pense qu’ils ont trouvé celui de ma sœur. Cela fait 12 jours qu’elle ne nous a pas appelé”.
Les Nations-Unies accusent l’organisation de l’État Islamique, d‘épuration ethnique contre la minorités yazidie.
Plusieurs centaines de femmes seraient encore prisonnières des djihadistes en Irak et en Syrie, victimes d’une organisation à grande échelle d’esclavage sexuel.
euronews Amsha a 19 ans, déjà mère d’un petit garçon de quelques mois, le 03 août dernier, elle est capturée dans le nord irakien, par les combattants de l’organisation État islamique.
Son mari est d’abord exécuté, sous ses yeux. Elle est ensuite, enfermée, dans un entrepôt, à Mossoul avec des centaines d’autres femme yazidis comme elle.
Les djihadistes, n’avaient plus qu‘à venir se servir….elle a réussi a s‘échapper, grâce à l’intervention d’un villageois, et raconte l’horreur qu’elle a vécu.
“ Une femme yézidie était destiné à 10 musulmans de l’État Islamique, dit-elle. On était vendu pour 10 ou 12 dollars. Qui pourrait accepter çà? Est-ce que Dieu peut accepter ça ? C’est un déshonneur de violer une femme, mais quand elle est violé par 10 hommes, qu’est ce que c’est ? Ce sont des animaux, ce ne sont pas des êtres humains. A cause d’eux j’ai peur tout le temps.”
Plusieurs femmes yazidies, auraient réussi à cacher des téléphones portables.
comme en témoigne cette autre femme, dont la famille a été capturée aussi.
“Il y a 3 jours, j’ai parlé à ma mère, Elle enterre son téléphone pour qu’on ne le trouve pas. Parce que les djihadistes fouillent et s’ils le trouvent, c’est une balle dans la tête. A mon avis je pense qu’ils ont trouvé celui de ma sœur. Cela fait 12 jours qu’elle ne nous a pas appelé”.
Les Nations-Unies accusent l’organisation de l’État Islamique, d‘épuration ethnique contre la minorités yazidie.
Plusieurs centaines de femmes seraient encore prisonnières des djihadistes en Irak et en Syrie, victimes d’une organisation à grande échelle d’esclavage sexuel.
http://fr.euronews.com/2014/10/02/un-temoignage-effrayant-amsha-victime-des-djihadistes-de-l-organisation-etat-/
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Donné pour mort, le chef de Boko Haram réapparaît en vidéo souriant et fanfaronnant
02 Octobre 2014Abubakar Shekau vante la charia dans son "califat".
Capture d'écran de la vidéo diffusée par Boko Haram dans laquelle est réapparu le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau. AFP PHOTO / BOKO HARAM |
"Me voilà, en vie. Je ne mourrai que le jour où Allah m'ôtera le souffle", déclare le chef du groupe islamiste dans cette vidéo obtenue par l'AFP. "Ni Barack Obama, ni Francois Hollande, ni Benjamin Netanyahu, ni Ban Ki-moon, ni la Reine Elizabeth ne me tueront", déclame un Shekau souriant et fanfaronnant, avec à la main son habituel et démesuré bâton de bois lui servant à se nettoyer les dents, traditionnel attribut des jihadistes.
L'armée avait affirmé la semaine dernière que Shekau était mort et que l'homme qui se faisait désormais passer pour lui dans les vidéos de Boko Haram avait également été tué lors d'affrontements avec des soldats dans le nord-est du pays. Mais les Etats-Unis comme de nombreux experts avaient mis en doute les dires de l'armée. Des responsables de forces de l'ordre locales ont déjà annoncé deux fois la mort du chef de Boko Haram, en 2009 et 2013. A chaque fois, Shekau, qualifié par les Etats-Unis de "terroriste à l'échelle mondiale", était réapparu rapidement en vidéo...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889192/donne-pour-mort-le-chef-de-boko-haram-reapparait-en-video-souriant-et-fanfaronnant.html
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Le Parlement turc autorise une intervention militaire contre les jihadistes en Syrie et en Irak
02 Octobre 2014"Il ne faut pas vous attendre à des mesures immédiates juste après le vote", prévient le ministre de la Défense
Le Parlement turc a approuvé jeudi à une très large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur autorisant l'armée à mener des opérations contre les jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Après l'avoir explicitement refusé, la Turquie a fait savoir ces derniers jours qu'elle était prête à rejoindre la coalition militaire anti-EI formée par les Etats-Unis, accusée de multiples exactions, selon des modalités qu'elle n'a pas précisées.
Le texte du gouvernement, qui dispose de la majorité absolue au Parlement, a recueilli l'approbation de 298 députés, contre 98 se prononçant contre (sur un total de 550 élus). Conformément à la Constitution turque, il donne son feu vert à une éventuelle opération militaire de l'armée turque sur les territoires syrien et irakien et autorise également le stationnement sur le sol turc de troupes étrangères qui pourraient y participer.
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a convoqué une réunion des principaux responsables civils et militaires du pays juste après ce vote pour préciser les modalités de l'engagement turc auprès de la coalition. Selon les médias turcs, le gouvernement ne devrait pas directement s'engager dans des opérations militaires chez ses voisins mais se contenter plutôt d'ouvrir certaines de ses installations, notamment la base aérienne d'Incirlik (sud), à ses alliés, pour des opérations humanitaires."Il ne faut pas vous attendre à des mesures immédiates juste après le vote", a prévenu le ministre de la Défense Ismet Yilmaz avant le débat parlementaire...
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/889211/le-parlement-turc-autorise-une-intervention-militaire-contre-les-jihadistes-en-syrie-et-en-irak.html
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La France renforce son dispositif militaire pour lutter contre l'EI en Irak
01 Octobre 2014Trois avions de chasse Rafale supplémentaires ainsi qu'une frégate anti-aérienne seront déployés par la France dans le cadre des opérations militaires lancées contre l'organisation de l'État islamique en Irak, a-t-on appris mercredi.
© Joel Saget, AFP | La France aura désormais neuf Rafale déployés sur la base française d'Al Dhafra, aux Émirats arabes unis. |
Cette décision, prise par François Hollande à l'issue d'un conseil restreint de défense, porte à neuf le nombre de Rafale engagés sur la base française d'Al Dhafra, aux Émirats arabes unis. L'armée a également mobilisé un avion de patrouille maritime et un avion ravitailleur.
Intensifier le soutien aux troupes irakiennes
"Ces moyens seront progressivement déployés au cours des prochains jours", précise le ministère dans un communiqué. "Ce renfort vise à densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée. Il permettra également de disposer d'un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l'ensemble des moyens présents sur zone", ajoute le texte.
L'objectif, a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre de la Défense, est d'"augmenter encore le rythme des sorties".
La France repousse pour l'instant toute idée d'engagement au sol en Irak et de frappes aériennes en Syrie, où agissent notamment les États-Unis contre les jihadistes de l'État islamique. Paris continue à "soutenir par tout moyen l'opposition démocratique en Syrie", rappelle l'Élysée.
Avec Reuters
http://www.france24.com/fr/20141001-irak-france-renforce-dispositif-militaire-rafale-ei-jihadistes-emirats-arabes-unis-etat-islamique-armee-/
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Des partisans de Belmokhtar arrêtés par les forces françaises au Sahel
01 Octobre 2014chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar |
"Le week-end dernier, les forces françaises ont mené une action anti-terroriste à l’aide d’hélicoptères dans le nord du Mali, vers Gao. Ils ont arrêté quatre présumés jihadistes, actuellement transférés à Bamako", a déclaré à l’AFP une source militaire malienne.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des éléments du groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, font partie des personnes arrêtées, a souligné cette source.
L’information a été confirmée par une source militaire occidentale dans la région, pour qui "les terroristes sont véritablement en train de se regrouper dans le nord du Mali".
"Ils se regroupent, à une vitesse étonnante. Par exemple, on compte facilement quelques centaines de terroristes au nord-est, dans un massif d’où ils avaient été pourtant chassés en janvier 2013 par les troupes franco-tchadiennes", a précisé la même source, confirmant par ailleurs l’arrestation d’un "poids lourd" du groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune.
"Abou Aassim El-Mouhajir, le porte-parole d’Al-Mourabitoune, a été arrêté le mois dernier par les militaires français sur le territoire nigérien. Il est actuellement détenu à Niamey", a affirmé la même source.
Une source sécuritaire nigérienne a confirmé à l’AFP l’arrestation d’Abou Aassim El-Mouhajir, ajoutant que pendant son audition il a reconnu "les liens très étroits entre les jihadistes vivant en Libye et ceux qui sont sur le territoire malien".
"L’idée des jihadistes est de prendre en tenailles les pays qui se situent entre la Libye et le Mali", a expliqué cette source, soulignant que Abou Aassim El-Mouhajir, de nationalité égyptienne ou soudanaise, selon les sources, a été arrêté en possession de "documents compromettants".
Il avait revendiqué en juillet l’attentat suicide dans lequel un soldat français est mort dans la région de Gao.
Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé mercredi dans un communiqué organiser des formations au respect du droit international humanitaire pour les combattants de groupes armés contrôlant Kidal, dans le nord-est du Mali.
Deux des groupes armés qui contrôlent Kidal, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) et le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, qui comprend d’ex-jihadistes) ont suivi mercredi une formation organisée par la Croix-Rouge, a indiqué Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali.
Ces groupes font partie des mouvements armés engagés dans des discussions de paix avec le gouvernement à Alger depuis le 1er septembre.
Le nord du Mali a été contrôlé pendant près de 10 mois par les groupes jihadistes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), qui en ont été chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France, l’opération Serval.
En rupture de ban avec la hiérarchie d’Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a scellé une alliance avec le Mujao. Considéré comme l’un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, il milite pour un jihad sahélo-saharien, et une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad, et de Libye.
Selon des sources de sécurité maliennes, il se trouverait actuellement en Libye.
AFP
http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=9833&categ=19
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Syrie: frappes aériennes près de Kobané
01 Octobre 2014La coalition conduite par les États-Unis a mené mercredi des raids aériens contre les djihadistes de l’État islamique (EI) qui assiègent depuis plus de deux semaines la ville syrienne de Kobané (Aïn al Arab), près de la frontière turque.
La Turquie, qui s'est tenue jusqu'ici à l'écart des opérations militaires contre les islamistes en Syrie et en Irak, envisage désormais de s'engager dans la lutte mais tient toujours à ce que le président syrien Bachar al Assad quitte le pouvoir.
La France, pour sa part, a décidé de renforcer son dispositif militaire contre l'EI en Irak.
Près de Kobané, ville peuplée majoritairement de Kurdes, un journaliste de Reuters présent du côté turc de la frontière a entendu des avions survoler le secteur et vu une colonne de fumée noire s'élever dans le ciel au sud-est de la ville.
"Les avions ont frappé un village à quatre ou cinq kilomètres au sud-est de Kobani et un char de combat de l'EI aurait été détruit", a déclaré un interprète du PYD, principal mouvement kurde de Syrie.
Selon Esmat al Cheikh, le commandant des forces kurdes qui défendent Kobané, il y a eu cinq frappes, dont il ignore si elles ont atteint leurs objectifs.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ces frappes ont fait des victimes parmi les djihadistes qui contrôlent la plupart des villages autour de Kobané. L'ONG ajoute que les hommes de l'EI ont décapité mardi dix personnes, dont trois femmes, dans la région.
Face à la menace islamiste, la Turquie n'exclut pas d'envoyer des troupes en Syrie et en Irak et pourrait laisser utiliser ses bases par les pays de la coalition.
Le gouvernement turc a transmis mardi soir au Parlement un texte qui autoriserait Ankara à ordonner une action militaire pour "déjouer les attaques dirigées contre notre pays par tous les groupes terroristes en Irak et en Syrie".
Les parlementaires devraient se prononcer par un vote jeudi. La proposition devrait être approuvée compte tenu de la forte majorité dont dispose le Parti de la justice et du développement (AKP), le parti islamo-conservateur au pouvoir.
Si les Turcs s'inquiètent des combats autour de Kobané, ils craignent aussi de voir l'EI se rapprocher de la tombe de Souleiman Shah, enclave turque située à une trentaine de kilomètres plus au sud, où repose, sous la garde de soldats turcs, le corps du grand-père du fondateur de l'Empire ottoman, Osman Ier.
Lefigaro.fr avec AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/01/97001-20141001FILWWW00254-syrie-frappes-aeriennes-pres-de-kobani.php
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L'Etat islamique tisse sa toile en Asie du Sud-Est
01 Octobre 2014Depuis la proclamation de son califat, en juin, l'ombre de l'Etat islamique (EI) ne cesse de s'étendre en Asie. Les autorités du plus grand pays musulman au monde, l'Indonésie, celles de Thaïlande où sévit, au sud, une guérilla séparatiste musulmane, de Singapour, de la Malaisie ou des Philippines ne peuvent plus cacher la multiplication, sur leur sol, des signes de sympathie en faveur du mouvement djihadiste.
Selon les estimations officielles, « plus de 10 % des étrangers combattant dans les rangs de l'EI » seraient originaires d'Asie du Sud-Est. Les collectes de fonds organisées auprès d'individus, d'associations, voire de formations politiques, financent, dans cette région, les départs vers le Proche-Orient, la propagande et alimentent les caisses des djihadistes de l'EI.
OBJECTIFS CRAPULEUX PLUTÔT QUE POLITIQUES
Le gouvernement de Manille a dû déployer, dimanche 28 septembre, un millier de soldats au sud du pays, sur l'île de Basilan, pour tenter de retrouver un couple de touristes allemands détenus par le groupe islamiste Abou Sayyaf (« porteur de l'épée ») : ce dernier exige une rançon de 4,5 millions d'euros et la fin du soutien allemand aux frappes américaines contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie. A défaut de réponse dans « les deux semaines », Abou Sayyaf a assuré qu'il décapiterait l'un des deux otages. Berlin a répondu, le 25 septembre, qu'il ne « changerait pas de politique ».
Dans des vidéos, Abou Sayyaf avait proclamé, en juillet, son allégeance à l'EI...
Jacques Follorou
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/10/01/l-etat-islamique-tisse-sa-toile-en-asie-du-sud-est_4498360_3216.html
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L'Irak reçoit des systèmes de DCA russes
01 Octobre 2014© Photo Iraqi Ministry of Defence |
"Le commandement des forces irakiennes de défense aérienne a reçu des systèmes modernes destinés à défendre la souveraineté de notre pays et à protéger les sites civils", a indiqué un porte-parole ministériel.
Le ministère irakien ne précise cependant pas la provenance des armes, mais souligne que "peu de pays sont en mesure de produire de tels systèmes".
Dans le même temps, sur les photos qui accompagnent le texte, on voit des complexes de défense sol-air russes Pantsir-S1 et des lance-missiles portatifs Djiguit.
Auparavant, le ministère irakien de la Défense a annoncé avoir reçu le troisième lot d'hélicoptères russes Mi-35M.
En 2012, Moscou et Bagdad ont conclu un accord de coopération militaro-technique pour un montant total de 4,3 milliards de dollars qui prévoit entre autres la livraison de 43 hélicoptères russes Mi-35M et Mi-28NE.
DUBAI, 1er octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/defense/20141001/202577049.html
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L'Irak reçoit des lance-flammes à roquettes russes
01 Octobre 2014© RIA Novosti. Kirill Braga |
"Cette arme, qui a une puissance de destruction étonnante, se retrouvera bientôt sur les champs de bataille", a indiqué le général qui avait participé mercredi à un défilé de pièces d'artillerie à Bagdad.
Cinq lance-flammes à roquettes TOS-1A Solntsepek et d'autres pièces d'artillerie ont participé mercredi au défilé organisé dans l'ouest de la capitale irakienne à l'occasion du 93e anniversaire de l'armée du pays.
Selon Al-Mada Press, l'Irak a reçu les lance-flammes à roquettes russes Solntsepek dans le cadre d'un contrat d'un milliard de dollars signé le 30 juillet dernier. Le contrat russo-irakien prévoit la livraison de pièces d'artillerie, de lance-grenades et de munitions.
DAMAS, 1er octobre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/defense/20141001/202584867.html
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Syrie: bataille pour la ville clé de Kobané, 41 enfants tués à Homs
01 Octobre 2014Les combattants kurdes, appuyés par les raids de la coalition internationale, défendaient mercredi avec acharnement leur ville, Kobané, assiégée par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, à la frontière turque.
Dans le même temps, 41 enfants ont péri dans un double attentat contre leur école à Homs (centre), l’un des bilans les plus élevés en terme de mort d’enfants depuis le début de la guerre en Syrie il y a plus de trois ans, selon une ONG syrienne.
Les Etats-Unis, qui poursuivent aussi leurs frappes en Irak voisin pour aider les autorités à repousser l’EI, ont prévenu qu’il ne serait “ni facile, ni rapide” de venir à bout de ce groupe extrémiste sunnite responsables d’atrocités dans les vastes régions qu’il contrôle dans les deux pays...
Agence France-Presse.
http://fr.euronews.com/depeches/2718142-les-kurdes-defendent-la-ville-syrienne-de-kobane-face-aux-jihadistes/
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L’Iran voudrait tant entrer dans la danse
01 Octobre 2014Le chef du gouvernement a reçu hier la visite du chef du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran, Ali Chamkhani, qui a annoncé une aide à l’armée libanaise. Photo Dalati et Nohra |
Y a-t-il quelque chose de mieux établi, en effet, que de sauter une énième fois à travers la fenêtre libanaise, fût-elle si petite, afin de mieux rebondir à chaque fois sur la scène régionale ?
Coup sur coup, deux hauts responsables iraniens se sont subitement intéressés au Liban ces jours derniers : ce sont d'abord le chef du conseil suprême de la Sécurité nationale en Iran, Ali Chamkhani, et ensuite le général Amir-Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales des gardiens de la révolution (pasdaran).
Le premier se trouvait hier à Beyrouth où il a été reçu tour à tour par le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Tammam Salam. À sa sortie du Grand Sérail, il a fait part à la presse de l'intention de son pays d'offrir des équipements militaires à l'armée libanaise à titre d'aide gracieuse.
On sait que par le passé, le Liban avait accueilli officiellement par le dédain des offres iraniennes de coopération militaire, essentiellement pour ne pas se trouver en violation avec le régime des sanctions internationales, mais aussi et surtout pour éviter toute remontrance de la part des États-Unis.
Aujourd'hui, la proposition iranienne consistant en un don gracieux ne tombe apparemment pas sous le coup des sanctions, ce qui a amené, semble-t-il, les autorités libanaises à lui faire un meilleur accueil. C'est ainsi qu'il a été décidé que le vice-président du Conseil et ministre de la Défense, Samir Mokbel, parte pour Téhéran à la fin de la semaine afin d'en étudier les modalités.
Il reste qu'à en croire des sources politiques généralement bien informées, la transaction est irréaliste et ne devrait logiquement pas avoir lieu au final – sauf s'il est question de broutilles –, car jamais Beyrouth n'oserait défier aussi ouvertement un refus occidental, et notamment américain, dans ce domaine. Pour ces sources, la démarche iranienne ne vise fondamentalement qu'à dire que la République islamique est toujours au cœur de la région et que la communauté internationale devrait s'en souvenir.
Mais ce sont surtout les propos du second responsable iranien, le général Hajizadeh, qui expriment encore davantage à la fois la nervosité de Téhéran et son absence totale de scrupules dès lors qu'il s'agit d'utiliser le Liban pour parvenir à ses fins.
Ces propos, rapportés hier par le quotidien al-Akhbar, sont une suite d'injures faites à l'indépendance et à la souveraineté de l'État libanais, ce qui ne les a pas empêchées de passer quasiment inaperçues.
S'il faut en croire le journal, le responsable iranien affirme que le Hezbollah libanais et les pasdaran iraniens sont une seule entité et que le premier a acquis des capacités techniques qui ont conduit l'armée d'élite du régime iranien à demander son aide, alors que « par le passé le Hezbollah avait l'habitude de dépendre des gardiens de la révolution dans certains domaines ».
Ce que le général Hajizadeh évite de préciser, c'est de savoir si l'ambassade d'Iran à Beyrouth a jamais demandé l'autorisation du gouvernement libanais pour une coopération aussi étroite entre deux formations paramilitaires, dont la principale occupation ne se limite guère à l'action sociale ou culturelle et qui sont censées relever chacune d'un État souverain.
Sur le plan interne, et alors que certaines sources font prudemment état depuis lundi d'avancées possibles dans le dossier des otages militaires, l'agence al-Markaziya affirmait hier détenir des informations selon lesquelles un groupe d'otages pourrait être libéré par les ravisseurs d'ici à la veille de la fête de l'Adha, c'est-à-dire avant samedi. En attendant, les parents d'otages, qui poursuivent leur action protestataire destinée à amener le gouvernement à composer avec les demandes des ravisseurs, ont tenté hier de fermer le point de passage frontalier de Masnaa, se heurtant aux forces de sécurité.
Et du côté de la vie politique, il convient de noter que celle-ci est censée reprendre timidement aujourd'hui, après des mois de paralysie, avec la séance prévue ce matin à la Chambre dans le cadre de ce qui a été appelé « état de nécessité législative ».
D'un commun accord entre les divers blocs parlementaires, à l'exception notable des Kataëb, qui doivent boycotter la réunion, il a été convenu de placer le dossier de la grille des salaires du public dans le cadre de cet « état de nécessité ». Et c'est ce sujet qui va essentiellement être traité aujourd'hui place de l'Étoile.
Grosso modo, et en dépit de quelques failles dans le système – qui provoquent entre autres la fronde des enseignants du privé, appelés à observer une grève aujourd'hui – le projet semble en bonne voie d'être avalisé.
On sait que cette issue a été rendue possible par l'espèce de marché conclu notamment entre d'une part le bloc du Futur et les Forces libanaises, et de l'autre le bloc de Nabih Berry. Aux termes de ce marché, M. Berry s'est rallié à l'idée d'une majoration d'un pour cent de la TVA et les deux formations du 14 Mars ont accepté de reprendre le chemin de la Chambre comme le voulait le chef du législatif.
Il reste toutefois quelques questions d'ordre politique à élucider pour savoir si ce déblocage va être suivi d'autres étapes jusqu'à parvenir à une solution à la crise présidentielle et à celle, corollaire, de la législature.
La réponse à l'une de ces questions est à trouver chez le chef du PSP, Walid Joumblatt. Outre le fait qu'il a adressé hier un message ultraconfidentiel au général Michel Aoun, dont rien n'a filtré jusqu'ici, nombre d'observateurs s'interrogent, en effet, sur les raisons qui poussent M. Joumblatt à faire de la surenchère en matière de financement de la grille des salaires sur... Fouad Siniora lui-même.
Aurait-il donc oublié le « S » du sigle de son parti pour se placer ainsi à la droite de celui qui incarne le milieu de la haute finance ? Ou bien aurait-il une quelconque doléance politique à monnayer ?
Les observateurs penchent plutôt pour la seconde option.
Élie FAYAD | OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/888947/liran-voudrait-tant-entrer-dans-la-danse.html
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Liban : L’accord franco-saoudien d’aide militaire en voie de finalisation, réaffirme Paris
01 Octobre 2014Les entretiens Bassil-Fabius ont permis de clarifier certains points expliquant le retard dans l'exécution du projet.
Au milieu d'une journée parisienne conduite au pas de charge, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a pu trouver une heure pour un entretien à bâtons rompus avec les correspondants libanais accrédités en France.
Dans les salons de l'ambassade du Liban, rue Copernic, le chef de la diplomatie libanaise a répondu aux questions des journalistes relatant son entretien de la matinée avec son homologue français Laurent Fabius, sa visite à New York à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Onu, ainsi que ses impressions et commentaires sur la situation au Liban.
La réunion Bassil-Fabius a porté, selon des sources proches du Quai d'Orsay, sur les dangers que représente « Daech » pour le Liban en particulier et la nécessité de prévenir un « débordement » des organisations terroristes opérant en Irak et en Syrie vers l'intérieur du Liban.
Lors de son point de presse bihebdomadaire, le porte-parole du Quai d'Orsay, M. Romain Nadal, a indiqué, en réponse à une question, que l'accord franco-saoudien sur l'aide militaire au Liban (le projet des trois milliards offerts par Riyad) est « en cours de finalisation » et que la France est pleinement engagée à aider le Liban sur les plans sécuritaire et militaire face aux barbares qui exécutent des soldats libanais.
Au sujet de la toute récente proposition iranienne d'aide à l'armée libanaise, M. Nadal a affirmé qu'il s'agit là d'une chose différente et que la proposition de Téhéran pourrait aller de pair avec le projet franco-saoudien.
Pour en revenir au « briefing » de M. Bassil, il a porté justement sur le projet franco-saoudien et, selon le ministre, les entretiens franco-libanais à ce sujet ont permis de clarifier certains points qui expliquent le retard constaté dans l'exécution du projet des trois milliards.
Il a affirmé que le Liban n'est pour rien dans ces délais, réfutant nettement certaines informations de presse accusant le commandement militaire libanais d'avoir modifié à plusieurs reprises son carnet de commandes. Il a précisé que la partie libanaise dans cet accord tripartite a assumé toutes ses responsabilités tout en évitant de rejeter la responsabilité des délais sur les autres parties.
Le ministre a affirmé que le Liban est disposé à « réceptionner immédiatement tout matériel, équipement ou armement qui lui parviendraient, puisque cela peut sauver des vies humaines, notamment celles de nos soldats qui se battent contre le terrorisme, en première ligne ».
Il a évoqué diverses questions d'actualité dont certaines questions discutées dans la matinée au Quai d'Orsay, notamment la nécessité de procéder le plus rapidement possible à l'élection d'un nouveau président de la République, précisant que cette question n'est pas directement liée à la guerre contre le terrorisme puisque cette confrontation avait commencé depuis plusieurs années alors qu'un chef de l'État était en place et que toutes les institutions fonctionnaient.
M. Bassil a proposé, lors de ses échanges de vues avec les journalistes, que l'aide humanitaire au Liban soit organisée de manière à dépasser l'aide directe aux réfugiés pour se traduire par des financements de projets notamment agricoles qui pourraient employer la main-d'œuvre syrienne disponible.
Il a rappelé ses contacts aux Nations unies avec les responsables présents sur place, notamment son homologue syrien, Walid Moallem. Ces rencontres se sont déroulées, a-t-il insisté, dans le cadre des lois et réglementations en vigueur. Il a ajouté qu'une telle rencontre était utile et nécessaire.
Enfin, le ministre a souligné l'importance des contacts internationaux de diverses sortes et à divers niveaux pour venir en aide au Liban, notamment une conférence qui doit avoir lieu prochainement à Berlin, remerciant les pays amis pour leur soutien et se félicitant particulièrement de l'élargissement de la coalition internationale contre le terrorisme.
Élie MASBOUNGI | OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/888906/laccord-franco-saoudien-daide-militaire-en-voie-de-finalisation-reaffirme-paris.html
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Les réfugiés syriens de Beyrouth survivent dans la peur des violences
30 Septembre 2014Depuis trois semaines, Anas Abdel Jaber a le sentiment de vivre en cage. Ce grand gaillard syrien, installé au Liban depuis deux ans, tourne en rond sur le toit de l'immeuble de Beyrouth où il partage un appartement miteux avec trois autres familles de réfugiés. Quand ses bambins cessent de se blottir dans ses bras, sa seule distraction consiste à descendre à l'épicerie pour acheter des couches, de l'eau ou des cigarettes, avant de remonter aussitôt dans son logis de fortune, en évitant de croiser le regard des passants. Comme la plupart des Syriens qui ont fui au Liban et dont le nombre dépasse 1,2 million, Anas, 33 ans, a été rattrapé par la peur. Il vit dans la hantise des violences dont ses compatriotes sont de plus en plus victimes, à mesure que la gangrène djihadiste se répand au Liban.
« A chaque fois que l'on sort dans la rue, on se fait insulter », se lamente cet ancien chauffeur routier, assis dans l'un des fauteuils élimés que lui et ses colocataires ont récupérés dans la rue pour se faire un salon. « Les Libanais nous reconnaissent à notre accent. Ils nous accusent de leur voler leur travail, ils nous disent de rentrer chez nous, nous traitent de partisans de Daech . On a le sentiment qu'ils n'attendent plus qu'un signal de Hassan Nasrallah ou de Nabih Berri pour nous massacrer », ajoute-t-il en référence au chef du Hezbollah et au président du Parlement, les deux principaux leaders de la communauté chiite libanaise.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/30/les-refugies-syriens-de-beyrouth-survivent-dans-la-peur-des-violences_4496837_3218.html
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Irak: un drapeau piégé de l'EI cause la mort de trois policiers
30 Septembre 2014
Trois policiers irakiens ont été tués mardi dans le nord de l'Irak lorsqu'ils ont manipulé un drapeau de l'organisation Etat islamique piégé à l'explosif, a indiqué la police locale.
L'un des policiers a voulu arracher le drapeau noir de l'EI flottant sur une position que les jihadistes venaient de perdre mais il a déclenché un petit engin explosif caché, dont l'explosion a également tué deux autres membres des forces de l'ordre, a indiqué la police de Dakouk, située à cinquante kilomètres au sud de Kirkourk.
Des unités de la police locale appuyant les forces peshmergas kurdes venaient de reprendre aux combattants de l'EI trois villages près de Dakouk, tenus par l'EI depuis juin, quand le policier Sherzad Abdelkader a tenté cet "acte héroïque", selon Kawa Gharib, chef de la police locale.
Selon Abou Mohammed al-Mifriji, chef du village de Taamour, près de Dakouk, "l'EI a élevé des centaines de drapeaux sur ses positions et les piège pour s'assurer que personne ne les descende."
"Ces gens piègent tout: les routes, les maisons et même les drapeaux", a souligné le chef de la police de Dakouk.
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888861/irak-un-drapeau-piege-de-lei-cause-la-mort-de-trois-policiers.html
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CRISE LIBYENNE : Première réunion de dialogue sous l'égide de l'ONU
Des députés rivaux du nouveau Parlement libyen se retrouvaient hier pour la première fois autour d'une table de négociations sous l'égide de l'ONU qui tente d'amorcer un dialogue politique en vue de mettre fin à l'anarchie institutionnelle.
La réunion, initialement prévue dans la matinée, a débuté en début d'après midi hier. Outre les violences qui ponctuent leur quotidien depuis la chute de Maâmar El Gueddafi il y a trois ans, les Libyens font face actuellement à une situation inédite: deux Parlements et deux gouvernements, compliquant encore un peu plus la difficile transition politique. Le nouveau Parlement, issu des élections du 25 juin et dominé par les anti-islamistes, est reconnu par la communauté internationale mais est contesté par des milices de la coalition «Fajr Libya» qui contrôle Tripoli depuis août. Des élus, dont certains soutiennent Fajr Libya, boycottent les travaux du nouveau Parlement qui est contraint de se réunir à Tobrouk, à 1.600 km à l'est de Tripoli, pour échapper à la pression des milices. Le chef de la mission de l'ONU, Bernardino Leon, est parvenu, à l'issue de discussions marathoniennes, à convaincre des élus des deux camps de s'asseoir à la table du dialogue. Il s'est rendu dimanche soir à Tobrouk puis à Tripoli pour rencontrer les élus qui boycottent les réunions, selon un communiqué de l'UNSMIL. Douze membres de chaque camp doivent prendre part à la réunion, a déclaré, cité par à l'AFP, le porte-parole de la chambre des représentants Fraj Abou Hachem. Hier dernier, l'UNSMIL avait précisé que le dialogue serait fondé sur la «légitimité des institutions élues», en l'occurrence la Chambre des représentants, sur le rejet du terrorisme et sur le respect des droits de l'Homme. Selon l'UNSMIL, la réunion doit aboutir à un accord sur le règlement intérieur du Parlement et sur «d'autres questions liées à la gouvernance» du pays. Un accord devrait également être trouvé sur un lieu et une date pour la passation du pouvoir entre le Congrès général national (CGN, le Parlement sortant) et le nouveau Parlement, un des points de discorde entre les islamistes et leurs rivaux. Fajr Libya avait pris le contrôle de Tripoli après avoir conquis fin août l'aéroport aux dépens des milices pro-gouvernementales de la ville de Zenten (au sud-ouest de la capitale). Forte de son succès militaire, cette coalition a formé un gouvernement parallèle à Tripoli, tandis que le CGN dont le mandat a expiré théoriquement avec l'élection du nouveau Parlement, a repris ses travaux, compliquant d'avantage la situation.
Depuis la chute du régime de Maâmar El Gueddafi, les différentes milices qui l'ont combattu font la loi dans le pays plongé dans le chaos et où aucune autorité n'a réussi à rétablir l'ordre. Après Tripoli, Fajr Libya a élargi ses opérations militaires à l'ouest de Tripoli, dans la région de Ouercheffana alliée des Zentanis, et accusée d'abriter des fidèles de l'ancien régime. Un accord sur un cessez-le-feu doit être également discuté lundi, selon un membre de l'UNSMIL.
Plusieurs observateurs, dont des élus, estiment cependant que cette réunion de dialogue a peu de chance d'aboutir à des résultats concrets, notamment en l'absence des milices qui contrôlent une grande partie du pays, dont Bengahzi (est), deuxième ville du pays tombé en juillet aux mains de milices islamistes, dont Ansar Ashari'â, classée organisation terroriste par Washington. Le nouveau Parlement et le gouvernement d'Abdallah al-Theni sont accusés par la coalition Fajr Libya de «traîtrise» et d'avoir été complices, lors des combats pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, des raids aériens menés, selon eux, par les Emirats arabes unis, avec le soutien de l'Egypte, contre leurs combattants. Le nouveau Parlement, quant à lui, n'a cessé de dénoncer les «exactions» des miliciens de Fajr Libya, n'hésitant pas à les qualifier de «groupe terroriste», comme Ansar Ashari'â.
http://www.lexpressiondz.com/internationale/203026-premiere-reunion-de-dialogue-sous-l-egide-de-l-onu.html
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Assad conteste la lutte contre le terrorisme par les pays le soutenant (médias)
30 Septembre 2014© REUTERS/ SANA |
"La lutte contre le terrorisme ne peut être menée par les pays qui ont contribué à la création d'organisations terroristes et les ont soutenues sur le plan technique et financier", a indiqué le chef de l'Etat syrien, cité par l'agence SANA.
Et d'ajouter que l'importance de contrer la pensée radicale des terroristes, soutenus par certains pays de la région, n'était pas moindre que celle de faire face aux terroristes eux-mêmes, qui massacraient et semaient la ruine.
"Là où s'infiltrent les terroristes, disparaissent le patrimoine historique et la civilisation des nations", a rappelé M.Assad.
"La lutte contre Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique) avec les pays qui soutiennent le terrorisme est irréalisable", a conclu le président syrien.
M.Chamkhani a réaffirmé pour sa part à Damas la ferme position de Téhéran en faveur de la souveraineté syrienne.
"L'Iran ne renoncera jamais à soutenir la Syrie!", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre dernier des raids contre les combattants de l’État islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
Les paradoxes de la politique américaine au Proche-Orient >>
Washington a affirmé avoir informé de l'opération les autorités syriennes sans demander toutefois leur autorisation, ne considérant pas Bachar el-Assad comme un président légitime.
Selon bien des experts, les frappes aériennes de la coalition conduite par les Etats-Unis sur le territoire syrien sans l'aval des autorités du pays contredisent le droit international.
http://fr.ria.ru/world/20140930/202571347.html
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Turquie : le gouvernement a déposé au Parlement son texte pour intervenir en Irak et en Syrie
30 Septembre 2014Le gouvernement islamo-conservateur turc a annoncé mardi soir avoir déposé au Parlement un projet de résolution, qui sera discuté jeudi, autorisant son armée à intervenir en Irak et en Syrie contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Ce texte, qui doit renouveler des autorisations déjà données à l'armée turque, prévoit la possibilité de conduire des opérations militaires sur le territoire de ses deux voisins et le stationnement ou le passage en Turquie de soldats étrangers qui y prendraient part, a précisé son porte-parole Bülent Arinç.
Le texte "inclut toutes ces options", a précisé M. Arinç en rendant compte à la presse des travaux du conseil des ministres. "Il accordera un mandat très large, de façon à ce que nous n'ayons pas besoin d'un autre texte à l'avenir. C'est un bon texte qui, j'espère, fera l'unanimité", a-t-il ajouté...
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888850/turquie-le-gouvernement-a-depose-au-parlement-son-texte-pour-intervenir-en-irak-et-en-syrie.html
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Prochaine réunion du Groupe international d’appui au Liban, le 28 octobre, en Allemagne
30 Septembre 2014Le premier ministre Tammam Salam et le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, se sont donné rendez-vous le 28 octobre en Allemagne. Photo Dalati et Nohra |
On ne dira jamais assez l'importance revêtue par la réunion du Groupe d'appui au Liban, vendredi dernier, à New York, en marge de la réunion de l'Assemblée générale de l'Onu.
Cette réunion, qui s'est tenue à l'occasion du premier anniversaire de la création du groupe, a permis aux pays membres de mesurer l'étendue des besoins du Liban et leur urgence, notamment en matière militaire et d'assistance humanitaire, ainsi que l'extraordinaire résilience dont fait preuve le Liban à divers points de vue, notamment institutionnel. Il est important de discuter à nouveau du Liban en ce moment critique, ont constaté les représentants des pays membres, qui ont manifesté la volonté de travailler « sur une base continue » et « en tant que partenaires », pour aider le Liban à jouir de la stabilité.
La prochaine réunion, qui sera peut-être marquée par une participation encore plus large, se tiendra à Berlin, le 28 octobre, a décidé le groupe. Elle se tiendra à l'initiative du gouvernement allemand et traitera notamment de la présence de réfugiés dans tous les pays voisins de la Syrie (Liban, Turquie, Jordanie et Irak), et de la manière de partager une si lourde charge. C'est à Berlin que les besoins particuliers du Liban seront mis en évidence, assurent les sources onusiennes proches du Groupe d'appui.
Engagement international à la stabilité
Dans la déclaration publiée à l'issue de la réunion de New York, les participants ont mis l'accent sur l'importance de la stabilité et la sécurité du Liban ainsi que sur la continuité des institutions de l'État. Ils ont souligné à cet égard qu'une réponse efficace aux défis très graves auxquels fait face le Liban exige l'unité nationale, qui reste incomplète sans l'élection d'un président de la République.
Les participants ont aussi noté que l'engagement de l'Onu à la stabilité du Liban se trouve au cœur de la résolution du Conseil de sécurité 1701 (2006) et d'autres résolutions pertinentes de l'Onu. Ils ont rappelé la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 10 juillet 2013, appelant à un soutien fort et international coordonné pour aider le Liban à relever les défis qui lui sont lancés...
Sylviane ZEHIL | OLJ/NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies
http://www.lorientlejour.com/article/888769/prochaine-reunion-du-groupe-international-dappui-au-liban-le-28-octobre-en-allemagne.html
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L'Iran équipe l'armée libanaise contre l'EI
30 Septembre 2014Téhéran arme déjà le mouvement terroriste Hezbollah engagé dans le conflit syrien aux côtés de Bachar el-Assad
AFP |
Cette annonce intervient après des annonces similaires des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite au Liban qui fait face aux répercussions du conflit en Syrie voisine, et est divisé entre un camp soutenu par l’Iran et le régime de Damas, et un autre appuyé par Washington et Riyad.
"L’Iran a décidé d’offrir un don [...] sous la forme d’équipements" afin d’aider «les militaires dans la bataille héroïque qu’ils sont en train de mener contre le terrorisme", a déclaré le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Shamkhani, après avoir rencontré des responsables libanais, selon l’agence officielle libanaise. L’agence de presse iranienne Irna a également évoqué une "aide" annoncée par Shamkhani, qui n’a pas donné de détails, indiquant seulement qu’elle serait apportée rapidement.
Au Liban, l’Iran est le principal parrain du Hezbollah, orgnisation terroriste chiite qui combat les rebelles et les djihadistes sunnites en Syrie aux côtés du régime. L’armée libanaise avait affronté début août lors de combats meurtriers inédits des djihadistes venus de Syrie, dans la ville frontalière d’Aarsal. Après un accord de cessez-le-feu, les combattants extrémistes, liés à l’Etat islamique (EI) et au Front al-Nosra, se sont redéployés dans une zone montagneuse dans l’est du Liban bombardée de manière intermittente par l’armée. Ils retiennent toujours en otages une trentaine de soldats et policiers libanais, après en avoir exécuté trois.
Fin décembre 2013, Riyad s’était engagé à octroyer trois milliards de dollars (environ 2,3 milliards d'euros) à l’armée libanaise, afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises. Depuis, les discussions se sont enlisées sur l’établissement de la liste de matériel requis. L’Arabie Saoudite a depuis annoncé une aide supplémentaire d’un milliard d’euros pour permettre à l’armée d’acheter des armes immédiatement, tandis que les Etats-Unis ont fourni des armes légères (fusils d’assaut, lance-roquettes antichars, obus).
i24news
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45685-140930-l-iran-equipe-l-armee-libanaise-contre-l-ei
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Libye : l'autre jihadistan
29 Septembre 2014Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l'État islamique, la Libye est progressivement devenue une sorte de hub où les groupes terroristes de la région viennent s'approvisionner en armes et se réorganiser.
Les moyens d'observation aériens français et américains (drones décollant de Niamey et images satellites) en ont déjà repéré. "On sait que des katibas [phalanges] ont été créées, on connaît leur nom, et on sait où certaines d'entre elles se trouvent", indique une source nigérienne. Déjà identifiées : les katibas 118 et Magawir. Chacune serait composée d'une centaine d'hommes tout au plus, mais disposerait d'un redoutable matériel de guerre : des pick-up équipés d'armes lourdes (des 12-7, des 14-5...).
Mais ces informations sont périssables à très court terme. Comme l'indique un officier français à l’œuvre dans la région, "nous faisons face à une réalité extrêmement mouvante". Les camps d'entraînement sont temporaires ; les hommes, seulement de passage...
Selon plusieurs sources françaises et sahéliennes, certains des principaux chefs des groupes jihadistes se trouveraient dans la zone. Abdelmalek Droukdel, l'émir d'Aqmi, y a été signalé. Mokhtar Belmokhtar, le chef d'Al-Mourabitoune (auteurs des deux derniers attentats d'envergure dans la zone, In Amenas en janvier 2013 et Agadez en mai de la même année), y passerait la plupart de son temps. Des dirigeants d'Ansar al-Charia y auraient également été vus.
Pour l'instant, "ils ne participent pas aux conflits locaux qui opposent les Touaregs, les Toubous et les Ouled Souleymane, poursuit le responsable des renseignements d'un pays voisin. Ils ne cherchent pas non plus à prendre le contrôle des routes de tous les trafics. Ils se tiennent tranquilles, n'embêtent personne". Mieux : ils achètent local, paient comptant et commencent à tisser des liens avec les populations et les chefs de tribu. Cette tactique, que l'on pourrait comparer à la doctrine de "l'empreinte légère" chère au président américain Barack Obama, a fait ses preuves dans le Nord-Mali il y a quelques années.
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2802p038.xml0/islamisme-terrorisme-aqmi-jihad-terrorisme-libye-l-autre-jihadistan.html
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Libye : L'Algérie impose sa solution
29 Septembre 2014L'Algérie fait tout pour aider les Libyens à sortir du chaos. Le lancement prochain d'un dialogue inter-libyen inclusif pour une solution définitive de la crise interne en Libye était au centre des activités de la diplomatie algérienne lors de la tenue de la 69e session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU.
Dans ce contexte, le ministre des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra, qui a rappelé le rejet de toute
intervention militaire étrangère, a participé à une réunion
ministérielle des pays voisins de la Libye, à l'issue des étapes de
laquelle il a été procédé à une évaluation du travail accompli depuis la
mise en place de ce groupe en mai dernier à l'initiative de l'Algérie,
en marge de la Conférence du Mouvement des pays non alignés.
La proposition de l'Algérie a été
solennellement soutenue par les Etats-Unis qui ont par la voix de la
secrétaire d'Etat adjointe chargée du Moyen-Orient, Anne W.Patterson,
apporté un appui aux efforts déployés par l'Algérie et à les accompagner
dans sa quête d'une solution à la crise libyenne, en coordination avec
les pays du voisinage et l'envoyé des Nations unies pour la Libye, Leon
Bernardino...
Lors de cette rencontre à laquelle avait
participé une trentaine de pays, dont notamment les États-Unis, la
Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Canada, l'Allemagne,
Malte, les pays voisins de la Libye et d'autres pays et organisations
régionales et internationales, un consensus s'est dégagé, quant aux
conditions qui doivent présider au lancement d'un dialogue inclusif
inter-libyen.
M.Lamamra qui a fait le point des
préparatifs en cours pour le lancement d'un dialogue entre les
protagonistes libyens, a exposé la vision de l'Algérie au sujet de
l'interaction entre le groupe des pays voisins de la Libye et les autres
partenaires internationaux appelés à contribuer à terme à l'effort
international de médiation. Vu la «complexité de la réalité du terrain
et les rapports de force entre les parties en présence», les
participants ont procédé à un échange, mettant l'accent sur la nécessité
de «moduler les initiatives et leur assurer l'efficacité requise»...
A cet effet, les consultations
préparatoires sont en cours, y compris avec la Chambre des représentants
dont une délégation a été invitée à se rendre en Algérie dans les tout
prochains jours, selon le chef de la diplomatie algérienne, qui a été
chargé de coordonner la Commission défense et sécurité du groupe des
pays voisins de la Libye. Par ailleurs, le Conseil de paix et de
sécurité de l'Union africaine a exprimé son appui à l'initiative
algérienne pour un dialogue inter-libyen. Les membres du Conseil «se
sont félicités de l'initiative de l'Algérie relative à la tenue, à
Alger, d'un dialogue entre les personnalités et les forces libyennes, en
vue de la Réconciliation nationale, et soutiennent activement les
efforts en vue de la participation de tous les acteurs libyens concernés
au lancement de ce dialogue durant le mois d'octobre 2014».
En réaction à cette dynamique, l'Union
européenne (UE) s'est réjouie de l'initiative algérienne visant à réunir
les protagonistes politiques libyens. «L'UE se réjouit de cette
initiative et elle est disposée à y participer», avait notamment déclaré
le porte-parole de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires
étrangères, Michael Mann. Deux gouvernements et deux Parlements
concurrents se disputent la légitimité politique en Libye, au moment où
les combats entre milices font rage.
Par : Salim Aggar
Par : Salim Aggar
Source : L’Expression
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Irak : l'EI vend des antiquités pour se financer
29 Septembre 2014Le groupe islamique, qui estime que les statues sont de l'idolâtrie, a dynamité de nombreux monuments
Le groupe État islamique se livre à la destruction de sites historiques en Irak, tout en vendant des antiquités pour se financer, ont affirmé des experts et des diplomates au cours d'un colloque de l'Unesco sur le patrimoine irakien en danger.
"Le patrimoine irakien est en très grand danger. Nous pouvons éprouver des scrupules à dénoncer des crimes perpétrés contre le patrimoine, alors que les pires horreurs sont commises contre les hommes. Quand les morts se comptent par dizaines de milliers, faut-il se préoccuper du +nettoyage culturel+ ?". "Oui", a lancé Philippe Lalliot, ambassadeur de France délégué à l'Unesco, soulignant l'importance de la culture et du patrimoine pour la paix et le dialogue.
Le groupe État islamique, qui estime que les statues sont de l'idolâtrie, a ainsi dynamité de nombreuses églises et autres monuments, sanctuaires des patrimoines chrétiens, juifs ou musulmans, ont souligné de nombreux interlocuteurs.
Ainsi, la tombe du prophète Jonas et de nombreuses statues à Mossoul ou encore des palais assyriens dans les zones de l'EI ont été dynamités ou détruits, ont expliqué le Dr Abdullah Khorseed Qader, directeur de l'Institut irakien pour la conservation des antiquités et du patrimoine à Erbil, et Qais Hussen Rashied, directeur du musée de Bagdad, ancien directeur du patrimoine et des antiquités.
Lutter contre le trafic, c'est lutter contre le terrorisme et faire en sorte que la contrebande n'alimente pas le trésor de guerre et l'armement des organisations terroristes, a expliqué M. Lalliot.
"Il y a des mafias internationales qui s'occupent des vestiges et de tout ce qui a trait au patrimoine, qui informent Daesh (un des acronymes de l’État islamique) de ce qui peut être vendu. Il y a des intermédiaires mafieux", a souligné M. Rashied.
"Daesh fait des fouilles pour vendre (des objets) sur les places européennes et asiatiques par l'intermédiaire des pays alentours. Ces montants financent le terrorisme", a-t-il accusé, jugeant impossible de chiffrer l'ampleur de ce trafic ou les pertes pour son pays...
i24 (avec AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45594-140929-irak-l-ei-vend-des-antiquites-pour-se-financer
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Netanyahu à l'Onu : Un Iran puissance nucléaire, "la plus grave menace pour nous tous"
29 Septembre 2014Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononçant son discours, lundi 29 septembre 2014, à la tribune de l'Onu. Andrew Burton/Getty Images/AFP |
Un Iran possédant l'arme nucléaire représenterait "la plus grave menace pour nous tous", a martelé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la tribune de l'Onu.
Vaincre le groupe État islamique (EI) et laisser à l'Iran la capacité d'obtenir la bombe atomique "serait comme gagner une bataille et perdre la guerre", a-t-il ajouté dans un long discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Les capacités nucléaires de l'Iran "doivent être totalement démantelées", a-t-il affirmé, qualifiant la République islamique de "régime le plus dangereux au monde dans la région la plus dangereuse du monde".
"Maintenant, imaginez le danger que représenterait l'Iran s'il possédait des armes nucléaires", a-t-il lancé. "Mesdames et messieurs, laisseriez-vous l'EI enrichir de l'uranium, construire un réacteur à eau lourde ou mettre au point des missiles balistiques intercontinentaux? Bien sûr que non".
L'Iran "est en train d'essayer de nous embobiner pour parvenir à un accord (...) qui lui permettra d'accéder au seuil nucléaire", c'est-à-dire de détenir les composantes de l'arme atomique et la possibilité d'assembler une bombe en très peu de temps.
Il faisait référence aux dernières discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) qui s'est achevée samedi à New York sans progrès notables.
Les parties se sont donné jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif qui garantirait le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales contre Téhéran.
La capacité d'enrichissement d'uranium de l'Iran est au cœur des négociations: l'uranium faiblement enrichi alimente des centrales électriques, mais enrichi à un niveau élevé il peut servir à fabriquer une bombe.
Le Premier ministre israélien a aussi dénoncé "les larmes de crocodile" versées selon lui par le président iranien Hassan Rohani à la même tribune de l'Onu la semaine dernière: "Entendre le président iranien déplorer l'expansion du terrorisme est le summum de la duplicité", a-t-il estimé.
OLJ/AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888665/netanyahu-a-lonu-un-iran-puissance-nucleaire-la-plus-grave-menace-pour-nous-tous.html
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Stratégie contre l’État islamique : les dix contradictions
29 Septembre 2014Les régimes du Golfe viendront-ils au secours de Bagdad ? Peuvent-ils écarter l'Iran ? Quelle est la position de la Turquie ? Existe-t-il une convergence d'intérêts avec Damas ?
Face à l'urgence d'endiguer puis de mettre un terme définitif à la menace que constitue l'État islamique (EI), les pays membres de la coalition ont élaboré dans la précipitation un embryon de stratégie. Personne ne voulant vraiment y aller, au départ, avec les Américains, à part peut-être les Français, il a fallu composer avec les ambivalences de chacun. Formant une coalition à géométrie variable et aux objectifs contradictoires, les États ont pris le risque de s'embourber, une nouvelle fois, dans un conflit à long terme où les perspectives de victoire semblent a priori restreintes. Pire encore, leurs nombreuses incohérences pourraient au contraire favoriser l'État islamique. La preuve en 10 points.
1. La coalition internationale vise à éradiquer l'EI, or ces 15 dernières années, aucune opération n'a permis de dynamiter une organisation islamiste. Que ce soit contre les talibans, contre le Hamas ou contre le Hezbollah, les expériences passées ont démontré les difficultés qu'ont les armées conventionnelles à mener ce type de confit, en tout point asymétrique, face à des milices intégrées auprès des populations locales.
2. Éradiquer l'EI apparaît être un objectif d'autant plus chimérique que les membres de la coalition refusent d'envoyer des troupes au sol. En plus d'être insuffisante, cette stratégie risque de provoquer des victimes civiles et de renforcer de ce fait le soutien des populations locales à ce mouvement.
3. La coalition souhaite renforcer l'opposition syrienne. Pourtant, le groupe Jabhat al-Nosra, qui a des liens solides, au niveau individuel, avec les membres de l'ASL, a été visé par les frappes américaines. Cette stratégie est d'autant plus contradictoire que les principaux soutiens de cette organisation (Qatar et Arabie saoudite) sont membres de la coalition. L'attitude d'al-Nosra, clairement engagé dans la lutte contre Damas mais utilisant des stratégies de terreur semblables à celles-de l'EI, pose une véritable problématique à la coalition : faut-il traiter les deux organisaitons de la même manière au risque de fragmenter encore davantage l'opposition syrienne et de prendre le risque qu'ils fassent front commun – un risque dont les prémices commencent d'ailleurs à poindre ?
4. Dans sa volonté de renforcer l'opposition syrienne (financement et armement), la coalition, et surtout les États-Unis, va soutenir, au moins indirectement, des groupes islamistes plus ou moins proches des idées et de l'idéologie des Frères musulmans : les récentes prises de position du secrétaire d'État US John Kerry ont été dans cette direction. Or, parmi les membres de la coalition se trouvent des alliées de la confrérie (Qatar et Turquie), mais aussi un État qui lui est ouvertement hostile, et qui a soutenu la répression de ses membres en Égypte : l'Arabie saoudite.
5. La montée en puissance de l'État islamique s'explique notamment par l'exacerbation des tensions communautaires entre chiites et sunnites ces dernières années. La chute du régime Maliki, allié de l'Iran, a plutôt été perçue comme une bonne nouvelle par les puissances du Golfe. Aussi, il y a fort à parier que les pétromonarchies sunnites n'interviendront pas sur le théâtre d'opération irakien pour soutenir le gouvernement chiite de Bagdad.
6. La coalition déclare sans cesse qu'elle soutient le régime de Bagdad. Néanmoins, l'Iran, allié de Bagdad, pays frontalier, principale puissance chiite de la région, et dont les politiques ont des répercussions régionales, est exclue de la coalition, à la demande de Riyad.
7. La coalition soutient le régime de Bagdad et critique celui de Damas avec qui elle refuse, officiellement, de collaborer. Pourtant Damas est informée, de manière tout à fait officielle et régulière, de l'avancée de la stratégie de la coalition par Bagdad. La coalition est donc clairement l'allié objectif d'un régime qu'elle prétend combattre. Situation encore une fois extrêmement ambiguë, puisqu'en même temps, les alliés arment l'opposition anti-Assad.
8. Parmi les (nouveaux) membres de la coalition, il y a la Turquie. Ces derniers mois, Ankara a été critiqué et accusé d'avoir soutenu l'État islamique, d'avoir laissé passer les jihadistes voulant se rendre en Syrie sur son territoire, et d'avoir acheté (et de continuer à le faire) le pétrole vendu par ce groupe. La position de la Turquie, membre de l'Otan, demeure assez floue et de grands points d'interrogation subsistent quant à ses intentions réelles.
9. Les membres de la coalition, les États-Unis et les pays européens en particulier, ont fourni des armements aux Kurdes. Outre le risque réel qu'il tombe entre les mains du PKK (classé sur la liste des organisations terroristes par l'UE), cet armement pourrait constituer un facteur déstabilisant non seulement pour l'Irak, mais aussi pour toute la région : les Kurdes sont loin d'avoir tiré un trait sur leurs rêves de grand Kurdistan.
10. Enfin, les membres de la coalition s'exposent à des attentats terroristes sur leur sol ou contre leurs ressortissants à l'étranger, à l'instar de James Foley, Steven Sotloff et tout dernièrement Hervé Gourdel en Algérie. Plus les frappes s'éternisent, plus les risques d'attentats sont importants. Face à cette menace constante, les États, pressés par l'opinion publique, seront amenés à s'engager encore davantage dans le conflit pour assurer la sécurité de leurs concitoyens. Se crée alors un engrenage, qui fait l'affaire de l'EI, duquel ces pays peuvent difficilement s'échapper.
Anthony SAMRANI | OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/888578/strategie-contre-letat-islamique-les-dix-contradictions.html
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Syrie: l'opération américaine passe en phase terrestre
29 Septembre 2014© US Marine Corps / Cpl. Joseph Scanlan |
Pour sa part, le Pentagone a confirmé que la lutte contre les extrémistes pourrait demander davantage d'efforts des USA et peut-être même une opération au sol. Dans ce contexte, Damas a émis pour la première fois des doutes quant à la légitimité des actions de la coalition chapeautée par Washington.
L'entretien entre les ministres des Affaires étrangères russe et syrien s'est déroulé samedi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Walid Mouallem a ensuite annoncé que les frappes de Washington contre les positions des terroristes combattant en Syrie dureraient au moins trois ans. Cette déclaration corrobore celle du général Martin Dempsey, président du comité des chefs d'état-major des forces armées américaines, qui a laissé entendre il y a quelques jours que l'opération contre l’État islamique (EI) et d'autres groupes terroristes pourrait être élargie.
Le général américain a tiré un premier bilan des premiers jours de combat contre les extrémistes en Syrie: même s'il salue les frappes aériennes contre les positions des islamistes et les sites d'infrastructure, notamment les raffineries, selon lui ces mesures restent insuffisantes pour neutraliser définitivement l'EI et d'autres groupes sunnites associés à Al-Qaïda. Comme l'explique le général, une opération terrestre sera nécessaire en Syrie et en Irak, or cela demande une "décision politique" de la Maison blanche. Il a également précisé que Washington ne bénéficiait pas de capacités réelles pour former et armer des unités de l'opposition syrienne modérée qui seraient capables de contribuer significativement à la lutte contre les extrémistes. Selon Martin Dempsey, les USA sont prêts à travailler avec seulement 5 000 des 15 000 opposants à Damas. Ce n'est pas la première fois que le général se tourne vers le président américain pour l'appeler à lancer une opération terrestre contre les islamistes et renforcer les liens avec l'opposition syrienne.
"Si les frappes américaines visent l'EI, c'est une bonne chose. Mais nous continuons à douter de leurs véritables intentions", livre Walid Mouallem. Sa déclaration a été pratiquement la première critique de Washington et de ses alliés depuis le lancement de l'opération contre les islamistes. Les autorités syriennes avaient calmement réagi quand elles avaient reçu une notification sur les plans de la coalition, mais cette fois elles remettent en question la légitimité même de l'opération. "Malheureusement, la coalition américaine qui attaque les positions de l'EI a été constituée sans l'aval du Conseil de sécurité des Nations unies. Cela signifie qu'elle n'a pas de légitimité internationale", a expliqué le ministre syrien. Ce dernier a laissé entendre que Damas n'était pas opposé à ce que les actions de la coalition soient discutées dans le cadre du Conseil de sécurité. "Tout ce qui se passe en Syrie n'est pas convenu avec les Syriens, et cela ne les réjouit pas particulièrement", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov en commentant l'issue des pourparlers russo-syriens.
MOSCOU, 29 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/presse_russe/20140929/202555745.html
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Yémen : trois attaques contre des rebelles chiites imputées à Al-Qaida
29 Septembre 2014
Le Yémen, pris en étau entre Al-Qaïda et des conflits tribaux, a été le théâtre, dimanche 28 septembre, de violentes attaques, alors qu'un accord conclu le 21 septembre était censé mettre un terme à plusieurs semaines de violences.
L'organisation terroriste sunnite Ansar Al-Charia, qui dépend
d'Al-Qaida, a en effet lancé trois attaques contre les rebelles chiites –
dits « houthis » – qui avaient pris le contrôle de la capitale yéménite. Trois jours après, Al-Charia avait promis mercredi de les combattre avec toutes ses forces.TROIS ASSAUTS
L'assaut le plus spectaculaire a été mené par un kamikaze à Mazjar, 80 kilomètres à l'est de Sanaa, contre un hôpital où plusieurs rebelles chiites étaient soignés. Ansar Al-Charia a revendiqué cette opération sur Twiter, affirmant qu'elle avait fait des « dizaines de tués et de blessés ». Des sources tribales dans la région ont aussi confirmé l'assaut, sans être en mesure de fournir un bilan des pertes.
La deuxième attaque a visé un véhicule dans la région de Baïda, dans le centre du pays, tuant ses six occupants, tous des rebelles chiites, selon des témoins. Enfin, à Sanaa, les services de sécurité ont indiqué qu'un engin artisanal, posé près d'un point de contrôle des rebelles chiites, avait explosé, faisant deux blessés.
DÉCLARATION DE GUERRE AUX REBELLES CHIITES
A l'issue des trois attaques de dimanche, Ansar Al-Charia disait avoir « brandi les épées pour défendre » les sunnites du pays, qui constituent la majorité de la population au Yémen. Elle a également affirmé qu'elle allait attaquer les houthis avec « une vigueur dont ils n'ont aucune idée ». Et de menacer : « Vous allez voir vos têtes voler. »
Les houthis, qui appartiennent au zaïdisme, une branche du chiisme, sont accusés par Al-Qaida de liens avec l’Iran, ennemi juré du réseau extrémiste sunnite fondé par Oussama Ben Laden. Selon Al-Qaida, la prise de Sanaa est l'« aboutissement du projet persan au Yémen ».
ASSAUT DES HOUTHIS ET ACCORD DE PAIX
Les houthis, en conflit avec le pouvoir central depuis des années, ont quitté leur province de Saada, à la frontière saoudienne, pour grignoter du terrain jusqu'aux portes de la capitale. Ils sont soupçonnés d'y détenir un véritable arsenal. Au terme de très violents combats, et d'un siège de cent jours, ils ont chassé les combattants sunnites du parti Al-Islah épaulés par l’armée yéménite et pris le contrôle de Sanaa le 21 septembre.
Un accord de paix avait été ratifié dans la foulée entre les autorités et les rebelles chiites, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Au Yémen, où cohabitent chiites et sunnites, les chiites, minoritaires (environ 45 % de la population), souhaitent disposer de davantage de pouvoirs.
Depuis la victoire des rebelles chiites, Al-Qaida a lancé plusieurs assauts contre cette minorité du pays. Ansar Al-Charia avait en effet affirmé la semaine dernière avoir mené une attaque suicide contre les houthis dans leur fief de Saada, dans le Nord, faisant des dizaines de tués.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/09/29/trois-attaques-contre-des-rebelles-chiites-imputees-a-al-qaida-au-yemen_4496142_3210.html
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Frappes en Syrie : Human Rights Watch dénonce des morts de civils
28 Septembre 2014
Alors que la coalition internationale dirigée par les États-Unis multiplie les bombardements aériens en Irak et en Syrie, notamment contre les installations pétrolières du groupe djihadiste État Islamique (EI), l'ONG Human Rights Watch (HRW) a demandé une enquête, dimanche 28 septembre, sur d'éventuelles morts de civils.
L'organisation affirme,
citant trois témoins du village de Kafr Deryan, dans la province
d'Idlib, que des missiles américains ont tué au moins sept civils : deux
femmes et cinq enfants, ainsi que deux hommes qui pourraient être liés à Al-Nosra, branche d'Al-Qaida en Syrie. Selon l'organisation, des vidéos
publiées sur YouTube, qui montrent des restes de missiles trouvés dans
le village, confirment que ces frappes ont été menées par des missiles
de croisière Tomahawk. Jeudi, l’armée américaine avait affirmé qu'elle « n'avait pas d'informations crédibles des sources opérationnelles » sur de telles morts.« Les Etats-Unis et leurs alliés en Syrie devraient prendre toutes les précautions possibles pour éviter de toucher des civils, a déclaré le vice-directeur de HRW pour le Moyen-Orient, Nadim Houry. Le gouvernement américain devrait enquêter sur de possibles frappes illégales qui auraient tué des civils, rendre publiques les conclusions et s’engager à prendre des mesures en cas de mauvaise conduite. »
OFFENSIVE CONTRE LES RAFFINERIES DE L'ÉTAT ISLAMIQUE
Par ailleurs, des bombardements de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ont détruit, dimanche, trois raffineries de pétrole sous le contrôle de l'Etat islamique (EI). Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, ces nouveaux raids aériens ont eu lieu dans le nord de la Syrie, dans la région de Tal Abyad.
En fin de semaine, la coalition avait déjà détruit au moins douze raffineries contrôlées par les djihadistes, dans la province pétrolière de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/28/la-coalition-frappe-trois-nouvelles-raffineries-tenues-par-l-etat-islamique-en-syrie_4495660_3218.html
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Syrie: le chef du Front al-Nosra menace de "déplacer la bataille" en Occident
28 Septembre 2014Le chef du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a prévenu les Occidentaux que la poursuite des frappes contre les jihadistes en Syrie "déplacerait la bataille" dans leurs pays, dans un enregistrement sonore diffusé dimanche sur internet.
"Vos dirigeants ne paieront pas seuls le prix de la guerre, vous allez payer le prix cher", a dit Abou Mohammad al-Joulani aux peuples des pays occidentaux, les appelant à s'opposer à leurs gouvernements.
Il s'agit de sa première intervention depuis le début, il y a près d'une semaine, d'une campagne de frappes quotidiennes en Syrie contre des positions de l’État islamique (EI) et du Front al-Nosra, effectuée par une coalition menée par les États-Unis.
Aucun pays n'a envoyé de soldats au sol pour combattre les jihadistes mais le chef de la branche syrienne d'Al-Qaïda affirme que le fait que les frappes sont menées "à distance (...) déplacera la bataille dans vos foyers".
Il ne précise pas comment Al-Qaïda ripostera aux frappes mais s'adresse aux "peuples d'Amérique et d'Europe" en leur demandant: "Qu'avez-vous gagné de votre guerre contre les musulmans et les jihadistes si ce n'est tragédies et douleurs qui se sont abattues sur vos pays et enfants ?", faisant par là référence à la mort de soldats en Irak et en Afghanistan et de civils lors des attentats du 11-Septembre...
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888486/syrie-le-chef-du-front-al-nosra-menace-de-deplacer-la-bataille-en-occident.html
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"Les USA ont sous-estimé l'Etat islamique" (Obama)
28 Septembre 2014Le président turc Erdogan a affirmé qu'Ankara "ne peut pas rester à l'écart" du combat contre l'EI
"Les services de renseignement américains ont sous-estimé les capacités de l'Etat islamique en Syrie", a reconnu le président Barack Obama dans une interview diffusée dimanche par la chaîne CBS, a rapporté l'agence Reuters.
Washington, a-t-il ajouté, "s'est également trompé sur la capacité de l'armée irakienne à faire face aux djihadistes dans le nord de l'Irak".
"Lorsque les forces américaines ont vaincu il y a quelques années Al-Qaëda en Irak, avec le soutien de tribus locales, les islamistes sont entrés dans la clandestinité", a-t-il expliqué.
"Mais ces dernières années, profitant du chaos provoqué par la guerre civile en Syrie, où de vastes territoires sont livrés à eux-mêmes et ne sont pas gouvernés, ils ont été capables de reconstituer leurs forces", a dit le président américain.
James Clapper, directeur du Renseignement national, a lui aussi reconnu ce mois-ci dans une interview au Washington Post que les services américains avaient sous-estimé l'EI et surestimé l'armée irakienne. "Je n'ai pas vu venir l'effondrement des forces de sécurité irakiennes dans le Nord", a-t-il dit.
i24news avec AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/45063-140925-algerie-l-armee-recherche-le-corps-de-h-gourdel
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RÉCAPITULATIF DES ARMES DE L'ÉTAT ISLAMIQUE (avant les frappes aériennes américaines)
Mis a jour le 28 09 2014
Chars de combat capturés en Syrie : une trentaine de
T-62, une vingtaine de T-55 (beaucoup ne sont pas opérationnels ; une
partie de ceux qui le sont ont été engagés dans les zones de Raqqah et
d'Hasakah, contre les Kurdes des YPG) ; il est également question de 5
T-72, mais jusqu'à preuve du contraire, ceux-ci ne paraissent plus
opérationnels à ce jour.
Chars de combat capturés en Irak : au moins une trentaine de T-62 et de T-55 dont certains modernisés pour les forces irakiennes, quelques M1A1 Abrams "dégradés" (au moins 6 T-55 engagés à Kirkouk, aucun Abrams opérationnel et la plupart des autres
chars ont sans doute été détruits lors des frappes aériennes),
peut-être quelques T-72 (puisque la 3ème Division d'Infanterie
Motorisée qui tenait Mossoul en était dotée).
Véhicules blindés capturés en Syrie : quelques BMP-1
Véhicules blindés capturés en Irak : Hummer blindés (le chiffre de 300 ou 400 est évoqué, une partie a été transférée en Irak), quelques M1117 Guardian (qui appartiennent théoriquement au ministère de l'Intérieur), quelques Badger ILAV, quelques Dzik-3, au moins une dizaine de M113A2 et MT-LB, quelques Otokar APV, au moins 3 camions blindés Oshkosh MTVR.
Chars de combat capturés en Irak : au moins une trentaine de T-62 et de T-55 dont certains modernisés pour les forces irakiennes, quelques M1A1 Abrams "dégradés" (au moins 6 T-55 engagés à Kirkouk, aucun Abrams opérationnel et la plupart des autres
chars ont sans doute été détruits lors des frappes aériennes),
peut-être quelques T-72 (puisque la 3ème Division d'Infanterie
Motorisée qui tenait Mossoul en était dotée).
Char T-55 |
Char T-62 |
Char M1A1 Abrams du Corps des Marines en Irak, en 2007. |
Char T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par la Hongrie après remise à niveau en 20052 |
Véhicules blindés BMP-1 |
Véhicules blindés capturés en Syrie : quelques BMP-1
Véhicules blindés capturés en Irak : Hummer blindés (le chiffre de 300 ou 400 est évoqué, une partie a été transférée en Irak), quelques M1117 Guardian (qui appartiennent théoriquement au ministère de l'Intérieur), quelques Badger ILAV, quelques Dzik-3, au moins une dizaine de M113A2 et MT-LB, quelques Otokar APV, au moins 3 camions blindés Oshkosh MTVR.
Badger ILAV |
camions blindés Oshkosh MTVR |
Dzik-3 |
Hummer blindés |
Otokar APV |
M1117 Guardian |
MT-LB |
Pièces d'artillerie capturées en Syrie : une trentaine de canons M46 de 130 mm, au moins un automoteur 2S1
2S1 Gvozdika irakien |
canons D30 |
lance-roquettes multiples BM-21 |
M-46 Canon obusier tracté |
mortiers de 120 mm |
mortiers de 82 mm |
ZU-23-2 |
Pièces d'artillerie capturées en Irak : Type 59-I de 130 mm, une cinquantaine de M198 (chiffre cité qui paraît très élevé ; englobe peut-être le total des M198 et Type 59-I), plusieurs mortiers de 120 mm et 81 mm, peut-être quelques canons S60, quelques canons M1939 de 37mm
59-I de 130 mm |
M198 |
M1939 de 37mm |
Armes légères individuelles et collectives capturées en Syrie : diverses variantes de Kalachnikov (dont des modèles roumains, quelques AK103), fusils de précision SVD Dragunov, fusils de précision lourds Steyr HS .50 (copie iranienne), fusils-mitrailleurs RPK et RPD, des mitrailleuses PK, PKM et Type 80, des lance-roquettes antichars RPG-7, RPG-22, RPG-26, mitrailleuses lourdes DShKM et NSVT, ZPU-1 et ZPU-2, canons sans-recul SPG-9 de 73 mm et B10 de 82 mm, missiles antichars AT-3 et AT-4, peut-être quelques Milan (ex-forces syriennes).
AK-103 |
B10 de 82 mm |
DShKM |
Fusil mitrailleur RPD |
Kalachnikov RPK |
missile Milan |
missiles antichars AT-3 |
Mitrailleuse PKM |
mitrailleuses lourdes ZPU-1 |
RPG-26 |
SPG-9 de 73 mm |
RPG-7 |
PK |
Steyr HS .50 |
SVD Dragunov |
RPG-22 |
M240 |
M249 |
Par Laurent Touchard avec Gog et Magog, brève de comptoire
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140926184520/terrorisme-irak-jihad-armement-blog-defense-tat-islamique-naissance-d-un-monstre-de-guerre-2.html
Syrie: trois raffineries de l'EI détruites par la coalition (ONG)
28 Septembre 2014© Flickr/ U.S. Air Force / Senior Airman Matthew Bruch |
"Au moins trois raffineries artisanales sous le contrôle de l'EI ont été détruites dans la région de Tall Abyad dans la nuit de samedi à dimanche", a fait savoir l'Observatoire basé à Londres.
Auparavant, le porte-parole du Pentagone John Kirby a annoncé que la coalition avait déjà détruit au moins 12 raffineries contrôlées par l'EI dans la province pétrolière de Deir Ezzor (est).
Le groupe terroriste Etat islamique (EI), appelé autrefois Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires.
Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les régions irakiennes et syriennes sous son contrôle. En mettant la main sur des pans entiers du territoire syrien, l'EI islamique a aussi récupéré la plus grande richesse de la région: l'or noir.
Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140928/202551554.html
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Al-Qaïda confirme la mort d'un chef terroriste en Syrie
28 Septembre 2014© REUTERS/ Shawn Nickel |
Les médias se réfère à l'organisation SITE qui surveille l'activité des militants islamistes sur Internet. Selon cette organisation, le 27 septembre, un porte-parole d'Al-Qaïda proche d'Ayman al-Zaouahiri a exprimé ses condoléances en raison de la mort du chef de Khorasan.
Toujours d'après SITE, le terroriste a été éliminé lors des frappes réalisées le 23 septembre par les forces aériennes américaines.
Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140928/202552278.html
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Irak: les djihadistes utilisent des mines toxiques (Bagdad)
28 Septembre 2014© AP/ albaraka_news, File |
"Plusieurs groupes terroristes ont utilisé du chlore dans des zones à proximité de stations d'épuration de l'eau en posant des mines de fabrication artisanale sur les routes", a déclaré le chef du département ministériel de protection chimique.
Selon lui, à l'heure actuelle, les djihadistes de l'EI ne disposent pas de quantités de chlore nécessaires pour obtenir un effet destructeur important.
DAMAS, 28 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140928/202552449.html
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Syrie pas de répit pour Kobané
28 Septembre 2014La ville d’Aïn al-Arab, Kobané en kurde, ne connaît pas de répit. Les djihadistes de l’organisation État islamique ont poursuivi hier leurs attaques contre la ville kurde, tirant même pour la première fois des roquettes contre cette localité, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
À l’image d’Ertugrul Kürkcu, député kurde de Turquie, ils sont également nombreux à déplorer l’attitude d’Ankara. “Nous n’avons pas vu de preuves irréfutables pour accuser le gouvernement turc de participer aux opérations de l’EIIL, mais la politique de la Turquie est d’isoler la résistance à Kobané”.
Selon des médias locaux, 200 intellectuels turcs ont appelé les organisations internationales, à commencer par l’ONU, à venir au secours de Kobané.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué que son pays pourrait envoyer des soldats en Syrie pour aider à la création d’une zone de sécurité dans le cadre d’un accord international visant à venir en aide aux réfugiés fuyant les combats.
Avec AFP et Reuters
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/28/syrie-pas-de-repit-pour-kobane/
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L'Iran attaque si l'EI s'approche de la frontière
27 Septembre 2014Le commandant de l'armée affirme que le groupe "terroriste Daech" sera attaqué en territoire irakien
L'Iran attaquera les djihadistes de l'organisation État islamique (EI, ex-Daech) en Irak s'ils s'approchent de sa frontière, a déclaré le commandant de l'armée de terre iranienne, cité samedi par l'agence officielle Irna.
"Si le groupe terroriste Daech s'approche de notre frontière, nous l'attaquerons en profondeur en territoire irakien et nous ne lui permettrons pas de s'approcher de la frontière", a déclaré le général Ahmad Reza Pourdastan.
Le groupe ultra-radical EI contrôle de larges secteurs dans cinq provinces irakiennes, dont celle de Diyala, dans l'est, frontalière de l'Iran. Les États-Unis ont lancé en août des frappes contre leurs positions en Irak, et plus récemment en Syrie voisine, où les djihadistes sont montés en puissance à la faveur de la guerre civile, dans le cadre d'une coalition internationale.
L'Iran chiite, allié du gouvernement irakien et très hostile aux extrémistes sunnites de l'EI, a affirmé avoir apporté son aide au gouvernement de Bagdad et aux forces kurdes irakiennes pour combattre les djihadistes.
Des armes et des conseillers militaires ont notamment été envoyés par Téhéran. "Sans l'aide de l'Iran, Bagdad serait peut-être aux mains des terroristes aujourd'hui", a déclaré vendredi le président iranien Hassan Rohani lors d'une conférence de presse à l'ONU. Mais il a critiqué la stratégie des États-Unis et de leurs alliés en affirmant que les frappes aériennes ne pouvaient apporter "la stabilité et la sécurité dans la région".
L'Iran, qui soutient également le régime de Bachar el-Assad, a critiqué les frappes militaires en Syrie en affirmant qu'il fallait l'accord du gouvernement syrien pour mener de telles actions dans ce pays. M. Rohani a également affirmé qu'il faut "couper les sources de financement, d'armement et de recrutement des groupes terroristes".
(AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45314-140927-l-iran-attaque-si-l-ei-s-approche-de-la-frontiere
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Lutte contre l'EI: la Syrie prête à une coopération constructive (Moscou)
27/09/2014Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a déclaré samedi lors d'un entretien à New York avec son homologue russe Sergueï Lavrov que Damas était prêt à coopérer dans la lutte contre l'Etat islamique avec tous ceux qui adoptaient une position constructive.
"M.Mouallem a dit que son pays était prêt à coopérer dans la lutte contre l'EI avec tous ceux qui combattent les djihadistes et adoptent une position constructive", a rapporté aux journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
Et d'ajouter que Damas était invariablement opposé à ce qui était entrepris en Syrie sans concertation avec ses autorités.
"C'est leur position officielle déclarée", a ajouté le diplomate.
NEW YORK (Nations unies), 27 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140927/202549583.html
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EI: le Pentagone insiste sur une opération terrestre en Irak et en Syrie
27/09/2014© REUTERS/ Larry Downing |
"Les raids aériens de la coalition contre l'EI cette semaine en Syrie ont désorganisé les structures de commandement du groupe djihadiste et réduit ses capacités logistiques, mais cela ne suffit pas", a affirmé vendredi lors d'une conférence de presse au Pentagone le plus haut gradé américain.
Et d'ajouter que la force terrestre était nécessaire, mais qu'elle ne devait pas être une force américaine.
Selon le général Dempsey, les forces irakiennes, kurdes et syriennes sont plus adéquates dans la lutte contre l'EI sur le terrain.
Il a indiqué que des conseillers américains travaillaient déjà avec les forces irakiennes et kurdes et que la formation et l'équipement de l'opposition modérée syrienne venaient de commencer.
Il a par ailleurs estimé que les rebelles syriens anti-djihadistes devraient mobiliser au sol entre 12.000 et 15.000 hommes pour reprendre les zones toujours contrôlées par l'EI dans l'est de la Syrie.
Depuis le 8 août dernier, les forces américaines ont mené plus de 200 frappes aériennes contre des cibles de l'EI en Irak, alors que le Congrès des Etats-Unis a approuvé 500 millions de dollars pour financer la formation par les Américaines d'environ 5.000 combattants de la rébellion syrienne modérée afin de s'opposer aux djihadistes.
MOSCOU, 27 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140927/202548477.html
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Al-Qaïda en Syrie menace les pays de la coalition de représailles dans le monde entier (porte-parole)
27/09/2014
Le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a menacé samedi de
représailles "dans le monde entier" les pays de la coalition dirigée par
Washington qui mènent des frappes contre les jihadistes en Syrie.
"Ces États ont commis un acte horrible qui va les mettre sur la liste des cibles des forces jihadistes dans le monde entier", a prévenu Abou Firas al-Souri, porte-parole d'Al-Nosra dans une vidéo diffusée sur internet, dénonçant ces frappes comme une "guerre contre l'islam".
"Ces États ont commis un acte horrible qui va les mettre sur la liste des cibles des forces jihadistes dans le monde entier", a prévenu Abou Firas al-Souri, porte-parole d'Al-Nosra dans une vidéo diffusée sur internet, dénonçant ces frappes comme une "guerre contre l'islam".
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888436/al-qaida-en-syrie-menace-les-pays-de-la-coalition-de-represailles-dans-le-monde-entier.html
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AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888435/les-frappes-menees-en-syrie-sont-une-guerre-contre-lislam-front-al-nosra.html
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Les frappes menées en Syrie sont une "guerre contre l'islam" (Front Al-Nosra)
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/888435/les-frappes-menees-en-syrie-sont-une-guerre-contre-lislam-front-al-nosra.html
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Syrie: manifestation du Front al-Nosra contre la coalition
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Après les frappes effectuées la veille contre l’État islamique (EI ou Daesh) et le groupe terroriste Khorasan, lié au Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, l’aviation américaine a mené 5 nouveaux raids aériens dans l’ouest de Bagdad, au sud-est d’Erbil et dans le nord-ouest de la Syrie. Il est probable que l’un d’entre eux ait eu lieu dans les environs de la ville kurde d’Aïn al-Arab, laquelle est encerclée par les jihadistes.
Ces nouvelles frappes ont permis de détruire des « plusieurs véhicules de l’EI, des positions de combat et une cache d’armes », a précisé l’US Centcom, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen Orient.
Quant aux premiers raids menés en Syrie par les forces américaines, appuyées par la Jordanie, Bahreïn, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis (tous ont désormais confirmé leur participation), la conseillère à la sécurité nationale du président Obama, Susan Rice, a estimé qu’elles ont eu un « impact important ».
« Clairement, ce n’était que le début, une première vague et nous sommes très satisfaits de notre succès », a-t-elle affirmé lors d’un entretien accordé à la chaîne NBC. Cependant, elle n’a pas pu confirmer la mort de Muhsin al-Fadhli, le chef de Khorasan, qui, selon les autorités américaines, s’apprêtait à commettre un attentat d’envergure aux États-Unis et en Europe.
« Nous ne pouvons pas le confirmer pour le moment. Nous avons vu des témoignages sur les réseaux sociaux à ce propos mais nous allons continuer à surveiller pour voir si c’est effectivement le cas », a affirmé Mme Rice.
A priori, les frappes de la coalition ont sérieusement secoué le Front al-Nosra, lesquels auraient perdu une cinquantaine d’hommes. La branche syrienne d’al-Qaïda aurait ainsi évacué ses bases situées dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Ce repli a été confirmé par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui a également indiqué que le groupe salafiste Ahrar al Cham, la principale composante du Front islamique qui semblait être traversée par des dissensions entre modérés et extrémistes, est sur le point d’en faire de même.
Au total, le Front al-Nosra aurait perdu une cinquantaine d’hommes. Si le sort de Muhsin al-Fadhli est encore inconnu, celui d’Abou Youssef al-Turki ne fait guère de doute : il a été tué dans la province d’Idlib.
Âgé de 47 ans, ce jihadiste turc était considéré comme le meilleur tireur d’élite du Front al-Nosra. « Il était le sixième meilleur ‘sniper’ au monde et il a formé 400 autres tireurs. Que Dieu accueille ton âme, tireur de notre Front », a réagi, sur Twitter, un certain Moussab al Assir, un militant d’al-Nosra.
http://infos.fncv.com/
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L’aviation américaine a mené 5 nouveaux raids aériens dans l’ouest de Bagdad
27 septembre 2014Après les frappes effectuées la veille contre l’État islamique (EI ou Daesh) et le groupe terroriste Khorasan, lié au Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, l’aviation américaine a mené 5 nouveaux raids aériens dans l’ouest de Bagdad, au sud-est d’Erbil et dans le nord-ouest de la Syrie. Il est probable que l’un d’entre eux ait eu lieu dans les environs de la ville kurde d’Aïn al-Arab, laquelle est encerclée par les jihadistes.
Ces nouvelles frappes ont permis de détruire des « plusieurs véhicules de l’EI, des positions de combat et une cache d’armes », a précisé l’US Centcom, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen Orient.
Quant aux premiers raids menés en Syrie par les forces américaines, appuyées par la Jordanie, Bahreïn, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis (tous ont désormais confirmé leur participation), la conseillère à la sécurité nationale du président Obama, Susan Rice, a estimé qu’elles ont eu un « impact important ».
« Clairement, ce n’était que le début, une première vague et nous sommes très satisfaits de notre succès », a-t-elle affirmé lors d’un entretien accordé à la chaîne NBC. Cependant, elle n’a pas pu confirmer la mort de Muhsin al-Fadhli, le chef de Khorasan, qui, selon les autorités américaines, s’apprêtait à commettre un attentat d’envergure aux États-Unis et en Europe.
« Nous ne pouvons pas le confirmer pour le moment. Nous avons vu des témoignages sur les réseaux sociaux à ce propos mais nous allons continuer à surveiller pour voir si c’est effectivement le cas », a affirmé Mme Rice.
A priori, les frappes de la coalition ont sérieusement secoué le Front al-Nosra, lesquels auraient perdu une cinquantaine d’hommes. La branche syrienne d’al-Qaïda aurait ainsi évacué ses bases situées dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Ce repli a été confirmé par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui a également indiqué que le groupe salafiste Ahrar al Cham, la principale composante du Front islamique qui semblait être traversée par des dissensions entre modérés et extrémistes, est sur le point d’en faire de même.
Au total, le Front al-Nosra aurait perdu une cinquantaine d’hommes. Si le sort de Muhsin al-Fadhli est encore inconnu, celui d’Abou Youssef al-Turki ne fait guère de doute : il a été tué dans la province d’Idlib.
Âgé de 47 ans, ce jihadiste turc était considéré comme le meilleur tireur d’élite du Front al-Nosra. « Il était le sixième meilleur ‘sniper’ au monde et il a formé 400 autres tireurs. Que Dieu accueille ton âme, tireur de notre Front », a réagi, sur Twitter, un certain Moussab al Assir, un militant d’al-Nosra.
Source : Zone Militaire
http://infos.fncv.com/
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Des soldats turcs bientôt en Syrie ?
27 septembre 2014Erdogan juge que des frappes aériennes sont insuffisantes pour venir à bout des jihadistes.
La Turquie pourrait envoyer des soldats en Syrie pour aider à la création d'une zone de sécurité dans le cadre d'un accord international visant à venir en aide aux réfugiés fuyant les combattants de l’État islamique (EI, ex-Daech), a déclaré samedi le président turc Tayyip Recep Erdogan.
La Turquie a jusqu'à présent refusé d'assumer un rôle de premier ordre dans la coalition mise en place par les États-Unis contre l'EI, mais Erdogan, disait-on cette semaine de sources turques proches du pouvoir, est engagé dans un réexamen de sa position. "La logique selon laquelle la Turquie ne prendrait pas de position militaire est fausse", déclare-t-il du reste dans une interview que publie le quotidien Hurriyet.
Dans cet entretien accordé à son retour de New York, où il participait cette semaine à l'Assemblée générale des Nations unies, le président turc confirme que des discussions sont en cours pour définir le partage des rôles dans les frappes aériennes et un éventuel déploiement au sol et ajoute que la Turquie est prête à en prendre sa part. "Dans la répartition des responsabilités, chaque pays aura un certain rôle à jouer. Quel que soit son rôle, la Turquie l'assumera", dit Erdogan.
Sur le plan tactique, le président turc juge que des frappes aériennes sont insuffisantes pour venir à bout des jihadistes de l’État islamique. "Des forces terrestres sont complémentaires (...) Il faut observer tout cela dans son ensemble. Les opérations aériennes sont logistiques mais s'il n'y a pas de troupes au sol, il n'y aura pas de (règlement) permanent", explique-t-il.
A la question de savoir si la Turquie pourrait créer une zone de sécurité pour les réfugiés du côté syrien de la frontière qui sépare les deux pays, Erdogan commence par indiquer qu'il faudrait pour cela "une légitimité au sein de la communauté internationale". "Il ne s'agit pas seulement de la Turquie mais du retour sur leurs propres terres de quelque 1,5 million de personnes. Aider ces gens à installer est au nombre des questions qui sont en discussion", ajoute-t-il.
La pression militaire qu'exercent les forces de l’État islamique sur la ville-frontière de Kobani (Aïn al Arab), dans le nord de la Syrie, a conduit à l'exode de plus de 150.000 Kurdes syriens qui sont venus gonfler le nombre de réfugiés installés en Turquie.
Fin août, avant ce nouvel afflux, l'Agence des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) estimait à 830.000 le nombre de Syriens réfugiés en Turquie.
OLJ/Reuters
http://www.lorientlejour.com/article/888413/des-soldats-turcs-bientot-en-syrie-.html
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Yémen: Al-Qaïda dit avoir visé l'ambassade US
27 septembre 2014De nouveaux heurts ont opposé samedi les forces yéménites aux rebelles chiites contrôlant la quasi-totalité de la capitale, où une attaque à la roquette près de l'ambassade américaine est venue ajouter à la confusion qui règne à Sanaa depuis près d'une semaine.
Le groupe Ansar al-Charia, nom sous lequel Al-Qaïda opère au Yémen, a revendiqué dans la soirée le tir d'une roquette près de l'ambassade américaine, assurant que plusieurs soldats postés devant l'ambassade avaient été blessés.
"Nous n'avons aucune raison de penser que l'ambassade américaine ait été ciblée. La chancellerie n'a pas été touchée", a assuré la mission diplomatique dont les effectifs ont été réduits jeudi en raison de la dégradation de la sécurité à Sanaa.
Cette attaque est intervenue alors que des heurts ont opposé rebelles chiites d'Ansaruallah et forces gouvernementales près du palais présidentiel, dans le sud de la capitale, où les rebelles ont pris position en nombre.
Ces rebelles armés contrôlent depuis dimanche la quasi-totalité de Sanaa, dont ils se sont emparés sans résistance des forces gouvernementales, mais au prix de violents affrontements avec leurs adversaires sunnites du parti Al-Islah, épaulés par une partie de l'armée.
Les affrontements samedi ont éclaté après que les rebelles ont tenté de prendre d'assaut la résidence du chef de la sécurité nationale, Ali Ahmadi, située près du palais présidentiel et qu'ils avaient déjà brièvement occupée la semaine dernière, selon des témoins.
Les rebelles ont indiqué que les heurts, qui ont duré trois heures dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait deux morts et 15 blessés dans leurs rangs. Après ces affrontements, les rebelles armés ont nettement renforcé leur présence dans ce secteur du sud de la capitale, selon un correspondant de l'AFP.
La rébellion se concentrait jusqu'alors dans le nord de Sanaa, où se trouvent l'essentiel des ministères et édifices gouvernementaux occupés par les miliciens.
(avec AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/45353-140927-yemen-al-qaida-doit-avoir-vise-l-ambassade-us
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La Russie contre l'interventionnisme américain
27 septembre 2014Par Le Figaro.fr avec AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/27/97001-20140927FILWWW00125-la-russie-contre-l-interventionnisme-americain.php
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La guerre contre l'EI coûte un milliard de dollars par mois aux États-Unis
Le Pentagone débourse en
moyenne 7,5 millions de dollars par jour dans sa lutte contre
l'organisation État islamique en Irak et en Syrie.
La guerre menée des airs par les États-Unis et leurs alliés contre l'organisation État islamique (EI) en Irak et en Syrie devrait dépasser le milliard de dollars par mois pour Washington, un montant sans comparaison avec la campagne en Afghanistan. Le Pentagone a estimé le mois dernier que l'opération menée en Irak depuis le 8 août coûte en moyenne 7,5 millions de dollars par jour aux États-Unis. Mais les responsables de la Défense reconnaissent eux-mêmes que cette estimation reste dans le bas de la fourchette, d'autant plus qu'elle a été réalisée avant que le président, Barack Obama, n'ordonne d'étendre la campagne de frappes aériennes à la Syrie.
Un milliard de dollars par semaine
Ces montants restent toutefois sans comparaison avec les financements massifs déployés par les États-Unis dans leurs campagnes en Irak et en Afghanistan cette dernière décennie. "Ces montants restent faibles comparé à l'Afghanistan", estime Todd Harrison du Center for Strategic and Budgetary Assessments. La facture pour la guerre en Afghanistan s'élève encore aujourd'hui à un milliard de dollars par semaine. L'invasion d'Irak en 2003 et l'occupation du pays qui a suivi jusqu'en 2011 sont, quant à elles, revenues à plus de 1 000 milliards de dollars au total, selon des estimations indépendantes.S'agissant de la nouvelle guerre menée contre l'EI, même si Barack Obama a promis de ne pas envoyer de troupes au sol, quelque 1 600 soldats sont actuellement en Irak pour assurer la protection des diplomates américains, conseiller les forces irakiennes et coordonner les attaques aériennes. La plupart des analystes s'attendent à ce que ce chiffre augmente à mesure que la guerre continue, entraînant dans le même temps une hausse des coûts.
Différent de la Libye
Lors
de la campagne aérienne de l'Otan en Libye en 2011, la part des
États-Unis pour cette opération de sept mois avait atteint un milliard
de dollars. Mais dès les premiers jours, Washington avait décidé de se
retirer des frappes et de fournir à la place du soutien à ses alliés de
l'Otan à l'aide d'avions ravitailleurs et de surveillance. À la
différence de la Libye, dans la campagne contre l'EI, Washington semble
prêt à jouer un rôle dominant. "Je dirais que cela va nous coûter entre 15 et 20 milliards de dollars par an, ou entre 1,25 et 1,75 milliard par mois", indique Gordon Adams, professeur à l'American University et ancien responsable du budget sous la présidence de Bill Clinton. Selon Todd Harrison, la part la plus coûteuse va venir du nombre élevé de vols de surveillance nécessaires pour accompagner les bombardements : "Il s'agit d'une large zone que nous essayons de surveiller en permanence." Le Pentagone a dit conduire soixante vols de surveillance par jour en Irak pour une opération qui pourrait durer, selon la Maison-Blanche, trois ans.
Les financements pour cette campagne devraient provenir du budget de guerre du Pentagone : le fonds pour les opérations d'urgence à l'étranger. Séparé du budget de base de la défense, ce fonds est la carte de crédit utilisée pour couvrir le coût des guerres menées par les États-Unis. Le Congrès l'a accru de 85 milliards pour l'année fiscale en cours, qui se termine ce mois-ci. Mais le Pentagone - qui anticipe la large réduction des troupes en Afghanistan fin 2014 - prévoit une chute importante de son budget pour 2015. Tant que le nombre de troupes au sol restera faible, assurent toutefois les experts, le coût de cette guerre ne devrait pas être catastrophique pour le Pentagone.
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Royaume-Uni, Danemark et Belgique rejoignent la coalition pour frapper l'EI
26 Septembre 2014Le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont venus vendredi grossir les rangs de la coalition internationale pour participer, sous la houlette des Etats-Unis, aux raids aériens en Irak contre les positions du groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI)...
En Belgique, le Parlement a également donné son feu vert à une intervention, en Irak uniquement là-aussi, et six avions de combats F-16 ont quitté le pays en direction de la Jordanie. Les avions belges pourront intervenir "dès demain" (samedi), a dit le ministre de la Défense Pieter De Crem.
Enfin, le Danemark a annoncé vendredi le déploiement de sept F-16 en Irak pour participer à l'offensive.
Le président turc Erdogan a pour sa part assuré que la position de son pays sur la lutte contre l'EI avait "changé" après la libération d'otages turcs aux mains du groupe. "Comme vous le savez, un projet de mandat va être déposé au Parlement et y sera discuté le 2 octobre. Dès qu'il sera voté, les mesures nécessaires seront prises. Ce mandat autorise l'intervention des forces armées", a-t-il dit.
OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/888198/pour-le-3e-jour-consecutif-la-coalition-vise-les-raffineries-syriennes-controlees-par-lei.html
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La Turquie répète qu'elle est prête à "toute mesure nécessaire" contre l'EI
26 Septembre 2014
Le gouvernement islamo-conservateur turc, sous la
pression de ses alliés occidentaux, a confirmé vendredi qu'il était prêt
à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris militaires, pour
combattre les jihadistes du groupe de l’État islamique (EI).
"Si une opération ou une solution militaire est susceptible de ramener la paix et la stabilité dans la région, nous la soutiendrons", a déclaré son chef, le Premier ministre Ahmet Davutoglu, dans un discours prononcé devant les responsables de son Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires requises par la sécurité nationale", a ajouté M. Davutoglu, sans donner d'autres précisions.
La Turquie a jusque-là refusé d'intégrer la coalition militaire réunie par les États-Unis pour lutter contre l'EI, qui a commencé cette semaine à bombarder des cibles jihadistes à l'intérieur du territoire syrien. Soupçonné d'avoir longtemps armé les mouvements les plus radicaux, dont l'EI, en guerre contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, le gouvernement turc a notamment justifié son abstention par la nécessité de protéger la vie de 46 de ses ressortissants enlevés en juin dernier par les jihadistes à Mossoul (Irak).
Ces otages ont été libérés il y a six jours et la Turquie a depuis changé son discours. Mardi, son président Recep Tayyip Erdogan s'est ainsi réjoui des premières frappes aériennes de la coalition et assuré que son pays était prêt à "toute forme de soutien, y compris militaire et politique", à cet effort. Aucune décision concrète n'a toutefois encore été prise, notamment sur l'utilisation par les forces de la coalition de la base aérienne turque d'Incirlik (sud), dans l'attente d'un vote du Parlement sur la question programmé le 2 octobre.
Les combattants de l'EI se sont rapprochés vendredi de la ville syrienne d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde), située à quelques kilomètres de la frontière turque. Selon un photographe de l'AFP, des bruits de tirs de mortier et d'armes légères étaient entendus depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar (sud). Depuis une semaine, ces combats pour le contrôle de la région ont provoqué un exode de masse de ses populations à majorité kurde vers la Turquie. M. Davutoglu a indiqué vendredi que leur nombre avait franchi la barre des 160 000.
AFP"Si une opération ou une solution militaire est susceptible de ramener la paix et la stabilité dans la région, nous la soutiendrons", a déclaré son chef, le Premier ministre Ahmet Davutoglu, dans un discours prononcé devant les responsables de son Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires requises par la sécurité nationale", a ajouté M. Davutoglu, sans donner d'autres précisions.
La Turquie a jusque-là refusé d'intégrer la coalition militaire réunie par les États-Unis pour lutter contre l'EI, qui a commencé cette semaine à bombarder des cibles jihadistes à l'intérieur du territoire syrien. Soupçonné d'avoir longtemps armé les mouvements les plus radicaux, dont l'EI, en guerre contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, le gouvernement turc a notamment justifié son abstention par la nécessité de protéger la vie de 46 de ses ressortissants enlevés en juin dernier par les jihadistes à Mossoul (Irak).
Ces otages ont été libérés il y a six jours et la Turquie a depuis changé son discours. Mardi, son président Recep Tayyip Erdogan s'est ainsi réjoui des premières frappes aériennes de la coalition et assuré que son pays était prêt à "toute forme de soutien, y compris militaire et politique", à cet effort. Aucune décision concrète n'a toutefois encore été prise, notamment sur l'utilisation par les forces de la coalition de la base aérienne turque d'Incirlik (sud), dans l'attente d'un vote du Parlement sur la question programmé le 2 octobre.
Les combattants de l'EI se sont rapprochés vendredi de la ville syrienne d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde), située à quelques kilomètres de la frontière turque. Selon un photographe de l'AFP, des bruits de tirs de mortier et d'armes légères étaient entendus depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar (sud). Depuis une semaine, ces combats pour le contrôle de la région ont provoqué un exode de masse de ses populations à majorité kurde vers la Turquie. M. Davutoglu a indiqué vendredi que leur nombre avait franchi la barre des 160 000.
http://www.lorientlejour.com/article/888215/la-turquie-repete-quelle-est-prete-a-toute-mesure-necessaire-contre-lei.html
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Le Royaume-Uni s'engage militairement en Irak
26 Septembre 2014
Après près de sept heures de débat, vendredi
26 septembre, le Parlement britannique a donné, sans surprise, son feu
vert à des frappes aériennes contre l’État islamique (EI) en Irak,
dans le cadre de la coalition menée par les États-Unis contre les
djihadistes. Les députés ont voté par 524 voix pour et 43 voix contre.
Six chasseurs-bombardiers Tornado de la Royal Air Force, basés à Chypre, devraient contribuer aux raids, a indiqué avant le débat le ministre des affaires étrangères, Philip Hammond. Les appareils, équipés de bombes guidées laser et de missiles, effectuent déjà des opérations de surveillance...
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
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Libye : faut-il intervenir militairement ?
26 Septembre 2014Du matériel militaire brûle, à Wershefana, le 23 septembre 2014. © MAHMUD TURKIA / AFP |
Si une opération militaire n'est pas du tout d'actualité, certains, notamment la France, s'y préparent déjà.
L'entourage de Jean-Yves Le Drian ne cesse de le répéter : "Le
temps n'est pas venu de lancer une opération militaire en Libye. Il y a
plusieurs dynamiques à construire : politique, régionale et
internationale, militaire. Pour l'instant, nous tentons de convaincre la
communauté internationale de s'emparer de la question."Deux certitudes : les militaires français pensent qu'il faudra bien intervenir un jour et se préparent en conséquence, même si l'on assure à Paris qu'il n'existe pour l'heure aucun plan d'attaque ; et la France, si elle doit intervenir, ne le fera pas seule. Elle n'en a ni l'intention ni les moyens, malgré le dispositif Barkhane qui quadrille le Sahel et qui disposera, à terme, de plusieurs bases près de la frontière libyenne (à Madama, au Niger ; à Zouar et à Faya, au Tchad).
"On ne fera pas comme Harmattan mais comme Serval"...
Par Rémi Carayol
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2802p038.xml1/tripoli-otan-armee-francaise-mohamed-abdelaziz-libye-libye-faut-il-intervenir-militairement.html
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Liban : Le drapeau de l’EI brandi par les réfugiés à Ersal, Tripoli dans l’œil du cyclone
26 Septembre 2014La destinée du pays semble désormais aux mains du Front al-Nosra et de l'État islamique qui, pernicieusement, diffusent chaque jour un peu plus leur venin dans les profondeurs du territoire libanais. Journée d'extrême tension en perspective aujourd'hui à Tripoli où des appels au rassemblement des sunnites se sont multipliés pour exprimer la solidarité avec les réfugiés syriens victimes d'une « punition collective injustifiée ».
Jeanine JALKH | OLJ
Photo Ani |
C'est l'impression que veulent donner en tous les cas ces deux
groupes terroristes qui ont pris le mauvais pli de dicter, presque
régulièrement, aux Libanais et à leurs gouvernants, ce qu'ils doivent et
ne doivent pas faire, ce qu'il faut et ne faut pas faire. « Votre armée
est en train de dessiner les contours de votre avenir par son
comportement », devait tweeter hier le Front al-Nosra, qui, sans
ambages, a menacé les Libanais en ces termes : « Êtes-vous prêts à payer
le prix de la confiance que vous avez placée en elle ? »
Ces mises en garde ont été postées après la série de rafles que l'armée a effectuées à l'aube dans des camps de réfugiés syriens à Ersal, arrêtant plusieurs d'entre eux (plus de 400, selon les rumeurs), soupçonnés d'appartenir à des groupes terroristes ou de collaborer avec eux. Parmi les personnes arrêtées, un responsable d'al-Nosra et un officier déserteur de l'armée syrienne, qui s'est avéré être un expert de la guerre électronique.
Les perquisitions menées par l'armée, qui a également intercepté plusieurs suspects à un barrage à Wadi Hmayed dans le jurd de Ersal, s'inscrivent dans le cadre d'une opération préventive pour empêcher un afflux additionnel d'éléments armés en provenance de Syrie. Si les arrestations du matin ont irrité les milieux proches des islamistes, c'est surtout l'incendie qui s'est déclaré dans l'un des camps adjacents qui a véritablement mis le feu aux poudres. Cherchant à échapper à la troupe, trois éléments armés ont incendié les tentes, devait préciser l'armée. Après les avoir surpris en flagrant délit, les soldats ont tiré dans leur direction, tuant l'un d'eux et blessant les deux autres. Une vingtaine de tentes, sur un total de 250, ont été incendiées.
Inspiré d'un scénario visant à présenter les réfugiés syriens comme étant victimes des actions de l'armée libanaise – une stratégie utilisée depuis un certain temps contre la troupe –, l'incident n'a pas tardé à exacerber la tension au sein de la population des camps. Un mécontentement relayé, à plusieurs dizaines de kilomètres de là, par certains milieux sunnites de Tripoli, qui ont immédiatement pointé un doigt accusateur en direction de l'institution militaire, via les médias sociaux....
http://www.lorientlejour.com/article/888153/le-drapeau-de-lei-brandi-par-les-refugies-a-ersal-tripoli-dans-loeil-du-cyclone.html
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Ces mises en garde ont été postées après la série de rafles que l'armée a effectuées à l'aube dans des camps de réfugiés syriens à Ersal, arrêtant plusieurs d'entre eux (plus de 400, selon les rumeurs), soupçonnés d'appartenir à des groupes terroristes ou de collaborer avec eux. Parmi les personnes arrêtées, un responsable d'al-Nosra et un officier déserteur de l'armée syrienne, qui s'est avéré être un expert de la guerre électronique.
Les perquisitions menées par l'armée, qui a également intercepté plusieurs suspects à un barrage à Wadi Hmayed dans le jurd de Ersal, s'inscrivent dans le cadre d'une opération préventive pour empêcher un afflux additionnel d'éléments armés en provenance de Syrie. Si les arrestations du matin ont irrité les milieux proches des islamistes, c'est surtout l'incendie qui s'est déclaré dans l'un des camps adjacents qui a véritablement mis le feu aux poudres. Cherchant à échapper à la troupe, trois éléments armés ont incendié les tentes, devait préciser l'armée. Après les avoir surpris en flagrant délit, les soldats ont tiré dans leur direction, tuant l'un d'eux et blessant les deux autres. Une vingtaine de tentes, sur un total de 250, ont été incendiées.
Inspiré d'un scénario visant à présenter les réfugiés syriens comme étant victimes des actions de l'armée libanaise – une stratégie utilisée depuis un certain temps contre la troupe –, l'incident n'a pas tardé à exacerber la tension au sein de la population des camps. Un mécontentement relayé, à plusieurs dizaines de kilomètres de là, par certains milieux sunnites de Tripoli, qui ont immédiatement pointé un doigt accusateur en direction de l'institution militaire, via les médias sociaux....
http://www.lorientlejour.com/article/888153/le-drapeau-de-lei-brandi-par-les-refugies-a-ersal-tripoli-dans-loeil-du-cyclone.html
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Afghanistan: entre 80 et 100 morts dans une offensive talibane, dont 12 par décapitation
26 Septembre 2014AFP/AFP - Des forces de sécurité afghanes lors d'une opération anti-talibans à Dur Baba, près de la frontière avec le Pakistan, le 25 septembre 2014 |
Les talibans ont
accueilli cette semaine l'élection d'Ashraf Ghani à la tête de
l'Afghanistan par une vaste offensive au cours de laquelle entre 80 et
100 civils et membres des forces de sécurité ont été tués, dont 12 par
décapitation, ont déploré vendredi des responsables.
Les insurgés avaient multiplié les gains cet été dans différentes
provinces afghanes, en exploitant la crise politique à Kaboul sur les
résultats de l'élection présidentielle du 14 juin marquée par des
fraudes importantes. La dernière série d'attaques des insurgés s'est concentrée dans le district d'Ajristan de la province orientale de Ghazni, après des offensives dans les provinces de Helmand, de Kandahar et du Logar.
Dans ce district, "les insurgés
ont décapité 12 civils dans quatre villages", a déclaré à l'AFP le
vice-gouverneur de la province de Ghazni, Mohammad Ali Ahmadi. "Nous
n'avons pas de bilan détaillé, mais nous estimons qu'entre 80 et 100
personnes ont été tuées au cours de la dernière semaine" au cours de
cette offensive, a-t-il ajouté, précisant que des centaines de talibans
avaient pris part à ces combats contre les forces afghanes.
"A l'heure actuelle, la situation est vraiment critique dans ce
district. Le gouvernement central nous a dit qu'il avait envoyé des
renforts", a ajouté Ahmadi, ce que le numéro deux de la police de
Ghazni, Asadullah Ensafi a confirmé....Par Ben SHEPPARD | AFP
https://fr.news.yahoo.com/afghanistan-80-morts-offensive-talibane-dont-12-d%C3%A9capitation-105927610.html
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État islamique : il engrange trois millions de dollars par jour
C'est en tout cas le montant estimé par
les services de renseignements américains, de quoi en faire une
puissance pétrolière de premier ordre...
L’État islamique (EI)
est installé sur un territoire aujourd'hui plus vaste que le
Royaume-Uni. Et les terres sur lesquelles il règne contiennent bon
nombre d'installations pétrolières, à tel point que la production de
pétrole peut atteindre les 80 000 barils par jour. Ajoutez à cela
l'argent provenant d’extorsions, de taxes et de la contrebande : au
total, EI amasserait trois millions de dollars par jour, selon les
estimations des services de renseignement américains rendues publiques
ce jeudi et relayées par l'Associated Press.
Ainsi, selon un responsable de ces services, "les
ressources de ce groupe ultra-radical sont supérieures à tout autre
groupe terroriste dans l'histoire". Ces richesses sont notamment l'une
des raisons pour lesquelles les autorités américaines sont à l'heure
actuelle particulièrement inquiètes alors même qu'elles reconnaissent ne
détenir aucune preuve d'un éventuel complot contre les États-Unis,
comme le souligne l'agence de presse.
La principale source de
revenus de l’État islamique est bien évidemment le pétrole. Selon les
informations de l'Associated Press, les djihadistes extraient du brut
dans onze champs dans les territoires qu'ils contrôlent à cheval sur la
Syrie et l'Irak. Ils extraient ce pétrole et le vendent au marché noir à
travers les anciens réseaux de contrebande, notamment vers la Turquie,
la Jordanie ou encore aux Kurdes. Ce pétrole est une véritable mine d'or
pour l’État islamique : en effet, selon Luay al-Khatteeb, professeur
adjoint au Doha Center du Brookings Institution au Qatar interviewé par
le New York Times, relayé par le Huffington Post,
il y aurait entre 25 000 et 40 000 barils de pétrole extraits par jour,
ce qui représenterait un montant quotidien d'environ 1,2 million de
dollars. Il faut dire que le brut produit par l’État islamique s'avère
extrêmement prisé : à en croire des analystes cités par l'agence de
presse américaine, le prix de son baril serait vendu au noir entre 25 et
60 dollars, alors que sur le marché classique, il s'achète 100 dollars.
Autre source de revenu pour le Califat : la
contrebande. En effet, les services de renseignements américains
estiment que le groupe a gagné des centaines de millions de dollars en
pratiquant le commerce illégal d'antiquités venues d'Irak et vendues en
Turquie. Des millions d'autres dollars proviendraient de la traite
d'êtres humains et notamment de la vente de femmes et d'enfants comme
esclaves sexuels. Toujours selon l'AP, une part importante des
ressources serait issue du paiement de rançons, d'impôts, de l'extorsion
ou encore des vols purs et simples de toutes sortes de matières
premières dans les villes où l’État islamique impose sa loi.
"La manière et les moyens d'acquérir une telle
trésorerie ressemblent à ceux d'une organisation mafieuse" explique à AP
un autre haut responsable du renseignement américain. Celui-ci ajoute
que "ces djihadistes sont bien organisés, ils ont un recours
systématique à l'intimidation et la violence."
L'agence de presse indique aussi que le groupe
terroriste a mis en place un système de taxes dans les territoires qu’il
occupe. Et de souligner que selon le Council on Foreign Relations, les
djihadistes récolteraient ainsi plus de huit millions de dollars par
mois, et ce avant même que la deuxième plus grande ville du pays,
Mossoul, ne tombe entre leurs mains. Largement de quoi voir venir...
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La cible : la raffinerie de Mayadin Modular, tenue par les jihadistes.
Cela fait trois jours que les avions américains et arabes bombardent
les installations pétrolières prises par l’organisation Etat islamique
dans plusieurs provinces syriennes. L’objectif est d’assécher l’une de
ses principales sources de revenus, puisque les jihadistes revendent le
pétrole. Plusieurs pays européens s’engagent un peu plus, les Pays-Bas
et la Belgique ont mis des avions de combat F-16 à disposition. Selon
les renseignements américains, plus de 15.000 combattants étrangers
venus de plus de 80 pays ont rejoint l’organisation Etat islamique en
Irak et en Syrie. Le groupe compterait 30 000 hommes. Dans le nord de
l’Irak, vers Kirkourk, les peshmergas attendent les raids aériens qui
ouvriont une brêche pour leur permettre d’avancer. Sur cette ligne de
front, les combattants kurdes ne sont qu‘à quelques mètres des
jihadistes.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/26/les-raids-aeriens-contre-le-petrole-des-jihadistes/
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Le ministère de la Sécurité nationale d'Azerbaïdjan vient d'annoncer le succès d'une opération anti-extrémiste: les forces de l'ordre du pays ont interpelé et inculpé 26 citoyens, membres de groupes armés illégaux à différentes époques et participant aux opérations au Moyen-Orient, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Le communiqué du service de presse du ministère souligne que les individus appréhendés ont notamment combattu au sein de l'organisation terroriste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ou encore aux côtés des talibans.
Le porte-parole du ministère Arif Babaev a déclaré que les hommes arrêtés étaient soupçonnés d'avoir créé des groupes armés, d'en avoir été membres, d'avoir fourni des armes, des munitions, des explosifs, du matériel militaire et des équipements, ainsi que d'avoir incité des mineurs à commettre des crimes, y compris graves. Les chefs d'inculpation qui pèsent contre les 26 individus sont passibles de peines allant de 20 ans à la perpétuité...
MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/presse_russe/20140925/202529750.html
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Les raids aériens contre le pétrole des jihadistes
26 Septembre 2014euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/26/les-raids-aeriens-contre-le-petrole-des-jihadistes/
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Le Caucase dans le collimateur de l'EI
25 septembre 2014Le ministère de la Sécurité nationale d'Azerbaïdjan vient d'annoncer le succès d'une opération anti-extrémiste: les forces de l'ordre du pays ont interpelé et inculpé 26 citoyens, membres de groupes armés illégaux à différentes époques et participant aux opérations au Moyen-Orient, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Le communiqué du service de presse du ministère souligne que les individus appréhendés ont notamment combattu au sein de l'organisation terroriste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ou encore aux côtés des talibans.
Le porte-parole du ministère Arif Babaev a déclaré que les hommes arrêtés étaient soupçonnés d'avoir créé des groupes armés, d'en avoir été membres, d'avoir fourni des armes, des munitions, des explosifs, du matériel militaire et des équipements, ainsi que d'avoir incité des mineurs à commettre des crimes, y compris graves. Les chefs d'inculpation qui pèsent contre les 26 individus sont passibles de peines allant de 20 ans à la perpétuité...
MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/presse_russe/20140925/202529750.html
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Les Soldats du califat veulent refonder le djihadisme dans le sillage de l'Etat islamique
25 septembre 2014Le groupe terroriste algérien Jund Al-Khalifa (« les soldats du califat »), qui a annoncé, mercredi 24 septembre, la décapitation du Français Hervé Gourdel, incarne l'une des grandes craintes des services de renseignement occidentaux. Que l'exemple donné par l’État islamique (EI) fasse tâche d'huile dans le reste du monde et que le djihadisme international, construit sur une démarche politique incarnée par Al-Qaida, ne se transforme en un mouvement purement religieux et incontrôlé.
« Les Soldats du califat » ont fait allégeance, fin août, à l'EI d'Abou Bakr Al-Baghdadi. Un ralliement qui a scellé, du même coup, leur départ d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dont ils ont dénoncé la « déviance ». AQMI est dirigée dans cette région du centre de l'Algérie, aux confins de la Kabylie, par l'émir Abdelmalek Droukdel. A la tête du nouveau groupe, Abdelmalek Gouri, de son nom de guerre Khaled Abou Slimane, âgé de 37 ans, qui fut un bras droit d'Abdelmalek Droukdel, a d'emblée inscrit son action dans le sillage de l'EI. Le mode d'exécution de l'otage français et sa mise en scène vidéo l'ont démontré.
Jusqu'à alors, Abdelmalek Gouri, originaire du village de Boudhar dans la wilaya de Boumerdès, appartenait à la katiba Al-Houda d'AQMI, qui comptait une trentaine de membres et agissait surtout dans la région de Bouira, dont le massif de Djurdjura. « Il aurait été emprisonné cinq ans à Tizi-Ouzou pour son affiliation au Groupe salafis....
Par Jacques Follorou
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/09/25/les-soldats-du-califat-veulent-refonder-le-djihadisme-dans-le-sillage-de-l-etat-islamique_4494173_3210.html
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Soudan, Qatar, Turquie... : qui arme les islamistes libyens ?
25 septembre 2014Des cartouches de mitrailleuses jonchent le sol, près de l'aéroport de Tripoli, le 21 août 2014.
© [Mahmud Turkia/AFP |
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2802p006.xml3/soudan-terrorisme-jihad-qatar-libye-soudan-qatar-turquie-qui-arme-les-islamistes-libyens.html
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Les chats d'Alep
25 septembre 2014Alaa est un ambulancier. Il donne à manger à ses petits félins préférés dans l’une des artères en ruine de la cité martyre syrienne bombardée par les forces de Bachar al-Assad. 150 chats abandonnés errent dans la ville. Alaa affirme qu’il s’en occupe depuis plus de deux mois.
http://fr.euronews.com/image-du-jour/
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Les djihadistes d'Abou Sayyaf menacent de mort deux otages allemands aux Philippines
24 septembre 2014Ajouter une légende |
Des islamistes philippins du groupe djihadiste Abou Sayyaf ont menacé mercredi 24 juin d’exécuter deux ressortissants allemands qu'ils retiennent en otage depuis le mois d'avril si l’Allemagne continue de soutenir la coalition menée par les États-Unis contre l’État islamique (EI). Dans un message diffusé sur Twitter, les activistes ont affirmé qu'ils exécuteraient « un des deux otages » si leurs demandes n'étaient pas satisfaites dans les quinze jours.
Abou Sayyaf est l'un des nombreux groupes islamistes armés qui opèrent dans le sud des Philippines. Connu pour être violent, il a été créé dans la région au début des années 1990 soutenu par des financements du réseau Al-Qaïda
d'Oussama Ben Laden. Il a été accusé des pires attaques dans l'histoire
du pays et a été responsable de nombreux enlèvements d'étrangers, de
chrétiens et d'hommes d'affaires locaux pour exiger
des rançons. Il réclame par ailleurs une rançon de 250 millions de
pesos (5,6 millions de dollars) en échange de la libération de ses membres, capturés alors qu'ils naviguaient entre Bornéo et le sud des Philippines, selon des médias philippins.http://www.lemonde.fr/international/article/2014/09/24/philippines-des-djihadistes-menacent-de-mort-deux-otages-allemands_4493514_3210.html
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Nigeria: l'armée affirme que le chef de Boko Haram est mort
L'armée nigériane a affirmé pour la première fois mercredi que le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, était mort, sans préciser de date ni de lieu, et qu'elle avait abattu récemment un chef islamiste se faisant passer pour lui.
La mort de Shekau avait déjà été annoncée deux fois depuis 2009 par des sources sécuritaires, mais c'est la première fois que l'armée fait officiellement une telle annonce.
Un chef islamiste "agissant ou se faisant passer dans des vidéos comme le défunt Abubakar Shekau, le personnage excentrique connu comme le chef du groupe" Boko Haram, a été tué dans des combats avec les militaires à Konduga, dans le nord-est du Nigeria, a déclaré le porte-parole national de l'armée, le général Chris Olukolade.
Des habitants des communautés locales "ont corroboré les informations sur l'identité de ce Bashir Mohammed, alias Abubakar Shekau, alias Abacha Abdullahi Geidam, alias Damasack, etc...", a précisé le porte-parole de l'armée, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse à Abuja......
AFP
http://www.france24.com/fr/20140924-nigeria-larmee-affirme-le-chef-boko-haram-est-mort/
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Qui est Khorasan, ce groupe d'Al-Qaïda visé par les raids américains ?
24/09/2014Des frappes américaines ont visé, mardi, des positions de Khorasan, un groupe qui aurait intégré le Front al-Nosra, la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie. Selon Washington, cette mouvance menaçait de commettre des attentats en Occident.....
Rami al-Sayed, AFP
http://www.france24.com/fr/20140924-syrie-khorasan-al-qaida-front-al-nosra-raids-americains-etats-unis-frappes/
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Vidéo : en caméra cachée dans les rues de Raqqa, bastion de l’EI
24 sept. 2014Au péril de sa vie, une femme a filmé la vie quotidienne dans la ville syrienne de Raqqa, fief de l’organisation de l’État islamique. On y voit notamment des Françaises, qui discutent sur Internet avec leur famille apeurée.
http://www.france24.com/fr/20140924-video-camera-cache-etat-islamique-raqqa-bastion-cyber-cafe-francaises-syrie/
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Demain la troisième guerre mondiale ?
24 Septembre 2014Les raids aériens menés en Syrie par les États-Unis constituent un tournant dans la guerre des Occidentaux contre l’État islamique. Alors que la France fait l’objet de menaces grandissantes de la part du groupe terroriste....
l’hypothèse d’une troisième guerre mondiale fait débat dans la presse internationale, qui s’interroge sur les formes qu’elle pourrait prendre. S’agit-il d’une nébuleuse de conflits...... ?
La crise ukrainienne va- t-elle relancer l’affrontement de la guerre froide..... ?
Les États-Unis peuvent-ils échapper à l’usage de la force pour maintenir l’ordre international ? Les tensions indo- pakistanaises font-elles courir le risque d’une guerre nucléaire.... ?
http://www.courrierinternational.com/article/2014/09/24/demain-la-troisieme-guerre-mondiale
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La Jordanie a bombardé le groupe EI en Syrie mercredi (responsables américains)
24/09/2014L'aviation jordanienne a participé mercredi aux frappes aériennes contre l'organisation Etat islamique en Syrie, ont affirmé deux responsables américains à l'AFP.
"La Jordanie a mené une frappe aérienne cette nuit", a dit l'un des
responsables, sous le couvert de l'anonymat. Ce raid s'ajoute aux cinq
nouvelles frappes menées par les Etats-Unis en Irak et en Syrie au
deuxième jour de l'offensive contre le groupe Etat islamique en Syrie.
Les responsables du Pentagone n'ont pas fourni de détails supplémentaires sur cette opération jordanienne.
Amman avait confirmé mardi sa participation aux frappes de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) installé en Syrie et en Irak.
Outre la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont participé mardi avec les Etats-Unis à ces premières frappes en Syrie, ouvrant un nouveau front contre les jihadistes.
Les Américains ont affirmé que des avions arabes participant à cette coalition avaient lâché leurs premières bombes mardi sans donner davantage de détails sur le rôle de chaque pays.
Depuis le 8 août, l'aviation américaine bombarde des positions du groupe Etat islamique en Irak. Mercredi, quatre nouveaux raids ont été lancés en Irak, portant à 198 le total des frappes aériennes américaines dans ce pays, a annoncé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).
Le Centcom a précisé que deux raids aériens avaient été menés ces dernières heures à l'ouest de Bagdad, deux au sud-est d'Erbil et un cinquième au nord-ouest de la Syrie.
Plusieurs véhicules du groupe Etat islamique (EI), des positions de combat et une cache d'armes ont notamment été détruits.
La France a frappé elle-aussi en Irak la semaine dernière mais n'a pas conduit d'autres raids depuis. Le président Hollande refuse de bombarder la Syrie.
AFP
http://www.lorientlejour.com/article/887843/un-avion-jordanien-a-bombarde-le-groupe-ei-en-syrie-mercredi-responsables-americains.htmlLes responsables du Pentagone n'ont pas fourni de détails supplémentaires sur cette opération jordanienne.
Amman avait confirmé mardi sa participation aux frappes de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) installé en Syrie et en Irak.
Outre la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont participé mardi avec les Etats-Unis à ces premières frappes en Syrie, ouvrant un nouveau front contre les jihadistes.
Les Américains ont affirmé que des avions arabes participant à cette coalition avaient lâché leurs premières bombes mardi sans donner davantage de détails sur le rôle de chaque pays.
Depuis le 8 août, l'aviation américaine bombarde des positions du groupe Etat islamique en Irak. Mercredi, quatre nouveaux raids ont été lancés en Irak, portant à 198 le total des frappes aériennes américaines dans ce pays, a annoncé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).
Le Centcom a précisé que deux raids aériens avaient été menés ces dernières heures à l'ouest de Bagdad, deux au sud-est d'Erbil et un cinquième au nord-ouest de la Syrie.
Plusieurs véhicules du groupe Etat islamique (EI), des positions de combat et une cache d'armes ont notamment été détruits.
La France a frappé elle-aussi en Irak la semaine dernière mais n'a pas conduit d'autres raids depuis. Le président Hollande refuse de bombarder la Syrie.
AFP
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Ankara pourrait participer aux frappes contre l'EI
23 Septembre 2014La Turquie a été critiquée pour son attentisme face à la montée en puissance des djihadistes
Kayhan Ozer (Service de presse de la présidence/AFP/Archives) |
Je vois cela (les frappes aériennes) d'un œil positif. Ce serait une mauvaise idée de les arrêter. Ce plan doit être poursuivi, a déclaré M. Erdogan devant des journalistes à New York, dans une intervention diffusée par la télévision turque.
Interrogé sur la manière dont la Turquie pourrait contribuer à l'opération, M. Erdogan a dit : Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour combattre le terrorisme.
Cela implique toutes les formes de soutien, y compris militaire et politique. Cela implique un soutien politique ou logistique, a ajouté M. Erdogan, qui est présent à New York à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies.
La Turquie a été critiquée pour son attentisme face à la montée en puissance des djihadistes de l'EI, qui se sont emparés de larges portions de territoires en Irak et en Syrie proches de ses frontières.
Mais Ankara avait toujours affirmé que sa priorité était d'assurer la sécurité de 46 Turcs retenus en otage par le groupe EI, après avoir été enlevés à Mossoul en Irak.
Les otages turcs ont été libérés le week-end dernier, ce qui a amené Washington à espérer que la Turquie change de position et devienne un allié décisif dans l'opération menée contre les djihadistes.....
AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/44899-140923-erdogan-salue-les-frappes-contre-l-ei-en-syrie
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Bahreïn confirme avoir mené en Syrie des raids aériens avec d'autres pays du Golfe
Mardi 23 Septembre 2014Bahreïn a confirmé avoir mené mardi, avec d'autres monarchies du Golfe, des raids aériens contre les jihadistes du groupe État islamique (EI) en Syrie, les premières lancées par les États-Unis.
"Des formations de l'armée de l'air de la force de défense de Bahreïn ont, en association avec des forces aériennes de pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de forces alliées et amies, procédé mardi avant l'aube au bombardement et à la destruction de certains sites et de cibles choisies d'organisations terroristes", a déclaré un porte-parole militaire bahreïni, cité par l'agence officielle Bna.
ANI - (Source: AFP)
http://www.nna-leb.gov.lb/fr/show-news/33687/Bahre-confirme-avoir-men%C3%A9-en-Syrie-des-raids-a%C3%A9riens-avec-39-autres-pays-du-Golfe
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Damas soutient tout effort international contre les jihadistes (ministère)
Mardi 23 Septembre 2014Damas soutient "tout effort international" pour combattre les jihadistes de l’État islamique (EI) et du Front al-Nosra, après les frappes menées sur son territoire par une coalition conduite par les États-Unis, a assuré mardi le ministère syrien des Affaires étrangères.
"La Syrie soutient tout effort international pour combattre le terrorisme, (comme) celui de Daesh (un des acronymes en arabe de l'EI) et celui d'al-Nosra, tout en insistant sur le respect de la souveraineté nationale et conformément aux lois internationales", a indiqué le ministère dans un communiqué.ANI - (AFP)
http://www.nna-leb.gov.lb/fr/show-news/33668/Damas-soutient-tout-effort-international-contre-les-jihadistes-minist%C3%A8re
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L'armée américaine bombarde des positions de l'Etat islamique en Syrie (Pentagone)
Mardi 23 Septembre 2014L'armée américaine et des "partenaires" ont mené pour la première fois des raids contre des positions de l’État islamique en Syrie, a annoncé le Pentagone lundi.
"Je peux confirmer que l'armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de l'EIIL (État islamique) en Syrie au moyen de chasseurs, de bombardiers et de missiles Tomahawk", indique le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué.ANI - (AFP)
http://www.nna-leb.gov.lb/fr/show-news/33634/39-arm%C3%A9e-am%C3%A9ricaine-bombarde-des-positions-de-39-Etat-islamique-en-Syrie-Pentagone
http://fr.euronews.com/2014/09/23/premieres-frappes-americaines-en-syrie-contre-l-ei/
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Poutine: les frappes aériennes en Syrie ne devraient pas être menées sans l'accord du gouvernement syrien
Mardi 23 Septembre 2014Le président russe Vladimir Poutine a insisté avant le début des frappes américaines contre des positions de l'organisation État islamique (EI)" en Syrie, qui ont démarré aujourd'hui avant l'aube, pour que celles-ci ne soient pas menées sans l'accord préalable de Damas.
M. Poutine, au cours d'une conversation téléphonique dans la nuit dernière avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, "a souligné que les frappes aériennes contres les bases terroristes de l'État islamique sur le territoire syrien ne devaient pas être menées sans l'accord du gouvernement syrien", indique un communiqué du Kremlin.
Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part prévenu que "les initiateurs d'actions militaires unilatérales portaient l'entière responsabilité de leurs conséquences".
"Les tentatives d'atteindre des buts géopolitiques en violant la souveraineté des gouvernements de la région ne font qu'alimenter les tensions et déstabiliser encore davantage la situation", a indiqué le ministère dans un communiqué.
"La lutte contre le terrorisme au Proche-Orient et dans le Nord de l'Afrique nécessite des efforts coordonnés de l'ensemble de la communauté internationale sous égide de l'ONU", a-t-il ajouté.
ANI
http://www.nna-leb.gov.lb/fr/show-news/33665/Poutine-les-frappes-a%C3%A9riennes-en-Syrie-ne-devraient-pas-%C3%AAtre-men%C3%A9es-sans-39-accord-du-gouvernement-syrien
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Yémen : Sanaa sous contrôle rebelle
23/09/2014
Des barrages sont dressés sur
les principales artères de la capitale. Le président Hadi dénonce un
"complot", qui pourrait "provoquer une guerre civile".
Affrontements à Sanaa, le 20 septembre 2014. © Hani Mohammed/AP/SIPA ne légende |
L'émissaire de l'ONU, Jamal Benomar, qui a parrainé dimanche l'accord ayant mis fin aux combats dans le nord de Sanaa entre les rebelles chiites et leurs adversaires du parti sunnite Al-Islah qui étaient épaulés par l'armée, a évoqué dès lundi soir un "effondrement" des forces armées yéménites face à la pression des combattants d'Ansarullah. "Ce qui s'est passé ces derniers jours pourrait entraîner l'effondrement de l'État yéménite et la fin du processus de transition politique", a prévenu Jamal Benomar dans une interview à la télévision Al-Arabiya, basée à Dubaï.
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Khorasan, le groupe terroriste syrien qui pourrait s'en prendre à l'Occident
22 Septembre 2014Il y a un groupe terroriste syrien qui inquiète grandement les renseignements américains, et ce n'est pas Da'ech (ou État islamique ou État islamique en Irak et au Levant), relève The New York Times. Le nom de ce groupe jusque-là peu médiatisé: Khorasan.
Dans un article publié le 22 septembre, le site d’information Quartz indique l’origine du nom de l’organisation basée en Syrie, référence à un territoire qui inclut l’Afghanistan et l’Iran moderne. Si Khorasan est, comme Da'ech, issu d’al-Qaida, le groupe reste encore bien ancré dans sa hiérarchie et se consacre aux attaques terroristes sur le sol occidental, contrairement à Daech qui combat en Syrie.
Le leader de Khorasan, Muhsin al-Fadhli,serait impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001. A l'époque, il n'avait que 19 ans, mais il ferait partie des quelques commandants d'al-Qaida qui étaient au courant des attentats, avec Ben Laden, souligne The Washington Post.
Le Washington Post affirme que le groupe affilié à al-Qaida «qui a conclu un partenariat avec des fabricants de bombes yéménites, veut un nouveau 11-Septembre».
Nicolas Rasmussen, directeur adjoint du Centre américain de lutte contre le terrorisme, expliquait déjà le 13 septembre:
«Les efforts répétés du groupe pour dissimuler des explosifs dans les avions montrent à quel point ils persévèrent à réaliser des attaques de grande envergure contre l’Occident, mais aussi leurs connaissances des systèmes de sécurité occidentaux et leurs efforts pour s’y adapter.»
Mais Quartz tempère:
« Les raisons pour lesquelles les responsables du renseignement national ont décidé de divulguer des informations à ce sujet ne sont pas très claires. Certains membres du gouvernement des États-Unis ont été accusés d’exagérer la menace que représente l’État islamique aux États-Unis, mais ces révélations sont un rappel que certains de ses confrères idéologiques sont toujours concentrés sur les attaques contre l’Occident.»http://www.slate.fr/story/92465/khorasan-terroriste-al-qaida-menaces-etats-unis
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État islamique : «la France n'a pas peur» des menaces jihadistes, assure Cazeneuve
22 Septembre 2014L'organisation État islamique a lancé lundi un appel à ses partisans à tuer des citoyens, notamment américains et français, des pays formant la coalition internationale mise en place pour combattre le groupe jihadiste, qui a déclaré en juillet un «califat» à cheval sur la Syrie et l'Irak, dont ils contrôlent de larges secteurs.
«La France n'a pas peur», a réagi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
«Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen -
en particulier les méchants et sales Français--
ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...)
citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique,
alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière»,
a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l'EI, dans un message publié
en plusieurs langues. «Tuez le mécréant qu'il soit civil ou militaire»,
a-t-il ajouté. Des groupes jihadistes, dont Ansar Beït al-Maqdess,
qui a récemment apporté son soutien à l'EI, revendiquent régulièrement
des attentats contre les forces de sécurité depuis la destitution du président
islamiste Mohamed Morsi par l'armée en juillet 2013....
http://www.leparisien.fr/international/les-jihadistes-de-l-ei-menacent-la-france-les-etats-unis-et-leurs-allies-22-09-2014-4154771.php
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Yémen: accord de paix parrainé par l'ONU signé
21 Septembre 2014Les services de sécurité appelés à "ne pas affronter" les rebelles chiites d'Ansaruallah
Un accord pour la paix au Yémen, parrainé par l'ONU, a été signé dimanche soir à Sanaa par des factions politiques, dont la rébellion chiite d'Ansaruallah, prévoyant un gouvernement de compétences et une cessation immédiate des hostilités à Sanaa.
L'accord pour la paix et un partenariat national, signé en présence du président Abd Rabbo Mansour Hadi et de représentants d'Ansaruallah, est fondé sur les résultats de la conférence du dialogue national qui, au terme de ses travaux en janvier, avait retenu le principe d'un État fédéral pour le Yémen, a annoncé l'agence officielle Saba.
L'accord prévoit la formation dans un délai d'un mois d'un nouveau gouvernement et la gestion des affaires courantes par l'actuel cabinet, dont le Premier ministre Mohamed Basindawa est démissionnaire.
Le président Hadi nomme dans les trois jours suivant la signature de l'accord un Premier ministre, qui doit être une personnalité neutre et non partisane, et nomme des conseillers parmi des représentants d'Ansaruallah et du Mouvement sudiste, a indiqué l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Jamal Benomar.
M. Benomar, qui a donné lecture du texte de l'accord, a précisé que le président Hadi nomme, après consultations avec ses conseillers, les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et des Finances, alors que les autres ministres seront choisis par le Premier ministre parmi les candidats des formations politiques.
L'accord prévoit en outre une réduction des prix des carburants, dont une récente hausse décidée par le gouvernement a été exploitée par la rébellion d'Ansaruallah pour mobiliser ses partisans qui campent depuis plus d'un mois dans et autour de Sanaa.
Il stipule aussi une cessation immédiate des hostilités, le démantèlement des campements de protestation pour que l’État recouvre son autorité sur l'ensemble du territoire, selon l'émissaire de l'ONU.
Cet accord a été annoncé au terme d'une journée marquée par des avancées spectaculaires des rebelles armés dans la capitale où ils ont pris possession de sites militaires et stratégiques, dont le siège du gouvernement et le commandement général des forces armées, selon des responsables.
Les services de sécurité ont été pour leur part appelés à ne pas affronter les rebelles chiites d'Ansaruallah, appelés houthis, dans une déclaration attribuée au ministre de l'Intérieur.
Deux négociateurs de la rébellion d'Ansaruallah, Mehdi Machchat et Hussein al-Ezzi, étaient présents dimanche soir à la présidence de la République où l'accord de paix a été signé.
Depuis jeudi, des combats entre les miliciens chiites et des combattants affiliés au parti islamiste sunnite Al-Islah ont fait des dizaines de morts à Sanaa.
Avec AFP
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/44658-140921-yemen-les-rebelles-au-siege-du-gouvernement
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Des milliers de Kurdes de Syrie fuient vers la Turquie
21/09/2014Débordées par cet afflux massif de réfugiés, les forces de sécurité turques ont dû fermer temporairement la frontière, déclenchant la colère des Kurdes, qui attendaient leurs proches de l’autre côté. Les policiers ont été la cible de jets de pierres. Ils ont répliqué à coups de canon à eau et de gaz lacrymogènes.
Selon l’ONU, plus de 70.000 Kurdes ont déjà trouvé refuge depuis vendredi en Turquie. Parmi eux, énormément de femmes et d’enfants. De nombreux hommes sont retournés combattre en Syrie pour défendre la ville de Aïn al-Arab, Kobani en kurde, qui menace de tomber aux mains des combattants de l’État islamique.
Depuis mardi, les djihadistes ont pris une soixantaine de villages alentours et auraient, selon des témoins, décapité des habitants. Kobani constitue le dernier verrou avant la frontière turque. La prise de cette cité est donc hautement stratégique ; elle pourrait permettre aux islamistes de consolider leur territoire dans le nord de la Syrie.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/21/des-milliers-de-kurdes-de-syrie-fuient-vers-la-turquie/--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Yémen: les rebelles chiites prennent le siège du gouvernement
21/09/2014Des rebelles yéménites chiites à l'arrière d'un pick-up dans la capitale Sanaa le 21 septembre 2014 - AFP Mohammed Huwais |
"La situation évolue à la vitesse grand V", a dit un diplomate occidental, faisant état aussi de mouvements rebelles non loin de la résidence du président.....
Les rebelles chiites, dits houthis, ont également pris le contrôle ou assiègent d'importants sites militaires à Sanaa, dont le commandement de la 6e région militaire, le commandement général des forces armées et le siège de la 4e brigade, selon de hauts responsables.
Ces développements, qui donnent un avantage militaire à la rébellion dans la capitale, interviennent au lendemain de l'annonce par l'émissaire de l'ONU Jamal Benomar de l'imminence d'un accord politique pour une sortie de crise au Yémen, au terme d'une médiation auprès du chef d'Ansaruallah Abdel Malek al-Houthi dans son fief à Saada (nord)......
L'enjeu pour les rebelles est d'arracher une part du pouvoir, explique April Longley, spécialiste du Yémen à l'International Crisis Group.
"Les Houthis veulent être de puissants décideurs à l'échelle nationale avec une part (de pouvoir) égale, voire supérieure, à celle de leurs principaux rivaux politiques d'Al-Islah. Le plafond de ce qu'ils pensent pouvoir obtenir augmente en fonction de ce qu'ils gagnent sur le terrain", a-t-elle déclaré à l'AFP......
Par Hamoud Mounassar© 2014 AFP
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2014/09/21/Yemen-les-rebelles-chiites-prennent-le-siege-du-gouvernement-2053867
http://www.lepoint.fr/monde/couvre-feu-dans-le-nord-de-la-capitale-du-yemen-20-09-2014-1865072_24.php
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Témoignage de Karam al-Masri, rescapé des prisons de l’État islamique
20 Septembre 2014Le témoignage qui figure ci-dessous est celui d'un jeune activiste syrien répondant au nom de Karam al-Masri, qui a eu la malchance d'être arrêté comme nombre d'autres citoyens-journalistes par l'Etat islamique lorsque celui-ci faisait régner la terreur dans certains quartiers et à la périphérie de la ville d'Alep...
Karam al-Masri |
Six semaines en enfer
"Abu Ghraib", "Prison de haute
sécurité", "Centre de liquidation"… bien des noms ont été donnés à
l'enfer où j'ai passé 45 jours entre les mains de l'Etat islamique (Da'ech).
Cette prison se trouvait dans les environs d'Alep, à Cheikh Najjar, la
plus grande zone industrielle de Syrie. Elle avait été installée dans
une ancienne usine de bois occupée par le groupe parce que son
propriétaire était chrétien. Comme toutes les usines, elle possédait un
sous-sol. Il avait été divisé en 29 cellules individuelles contigües, où
la lumière du jour ne parvenait pas. Chacune avait deux mètres de long
sur un mètre de largeur.
Dans ce lieu redoutable, j'ai passé 45
jours de confinement, avant d'être transféré vers d'autres centres de
détention, lorsque les hommes de Da'ech ont été chassés de Cheikh Najjar par les habitants d'Alep, excédés par leurs agissements.
Cellules de la "prison" de Da'ech à Cheïkh Najjar |
Cette prison était réservée aux
commandants et aux combattants de l'Armée syrienne libre capturés par le
groupe. Elle abritait également des journalistes européens et
américains.
Notre ration alimentaire quotidienne se
réduisait à une galette de pain, à quelques olives et, parfois, à une
cuillerée de riz ou un œuf dur.
Les lieux étaient d'une saleté extrême
et les poux y avaient élu domicile. Pour faire ses besoins, chaque
détenu disposait d'une bouteille vide et d'un sac en plastique.
On nous autorisait à sortir 2 minutes
toutes les 24 heures, pour vider la bouteille et le sac en plastique. Il
n'était évidemment pas question de nous autoriser à faire les ablutions
requises pour la prière.
Intérieur d'une cellule |
Le traitement réservé aux détenus était
très dur. Les médicaments dont nous pouvions avoir besoin ne nous
étaient donnés que lorsque nos geôliers nous sentaient à l'article de la
mort.
Si nous parlions entre nous, nous étions immédiatement sanctionnés par une privation d'eau et de nourriture pendant trois jours.
Nous étions soumis à des tortures. Pour
nous faire perdre la raison, nos geôliers utilisaient l'électricité. Ils
tiraient parfois à balles réelles sur des prisonniers et les
abandonnaient baignant dans leur sang jusqu'à ce qu'ils meurent. Ils
leur entaillaient la peau en utilisant des lames de rasoir. Ils les
frappaient avec des barres de fer, pour leur briser les os des pieds, du
bassin et du dos.
A mon sens, une telle prison est une honte absolue pour ceux qui prétendent vouloir imposer les règles
Traduit en français
par Mohamed Mahmoud
activiste alépin
par Mohamed Mahmoud
activiste alépin
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L'Etat islamique place ses pions
20 Septembre 2014
Un groupe terroriste algérien inconnu a annoncé le 13 septembre qu'il quittait Al-Qaida
au Maghreb islamique (Aqmi) et rejoignait les rangs de l'Etat islamique [EI, dirigé par Abou Bakr Al-Baghdadi.
Le groupe Djound Al-Khilafa en Algérie (Les soldats du califat en Algérie) est composé de membres de cellules dormantes d'Aqmi dans le centre du pays. A sa tête, on retrouve Abdelmalek Al-Gouri, [alias Khaled Abou Souleiman, un homme recherché par les services de sécurité algériens et condamné par contumace en 2012 à la peine capitale].
Prudence des analystes
Aucune réaction officielle n'a été publiée à l'annonce de la nouvelle, et les analystes restent prudents quant à la véracité de ce communiqué et aux raisons ayant poussé à une telle annonce.
Cette nouvelle division au sein d'Aqmi intervient quelques jours seulement après que la presse a fait état d'informations sur les plans de l'EI de s'implanter dans le sud-est algérien, à la frontière avec la Libye. Des rapports de sécurité ont également parlé de graves divisions au sein du conseil consultatif d'Aqmi.
"Nous savons que des figures influentes de l'organisation qui souhaitent suivre Abou Bakr Al-Baghdadi préfèrent attendre avant de se prononcer, car ils savent que cela fragiliserait la structure", a expliqué un officier algérien sous couvert de l'anonymat.
L'exode des groupes affiliés à Al-Qaida
Bien que le leader d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, ait refusé de reconnaître l'EI et préféré renouveler son allégeance à Al-Qaida, d'autres personnages importants de son organisation semblent désireux de changer de partenaires.Cet été, l'un d'eux, Abou Abdallah Othmane El-Acimi, a officiellement rallié la cause de l'EI.
De leur côté, les branches maghrébine et yéménite d'Al-Qaida ont publié le 16 septembre un communiqué dans lequel elles menacent la coalition anti-EI, et s'opposent à toute action armée contre le mouvement terroriste. Cet appel était en grande partie destiné aux groupes armés actifs en Irak et en Syrie, leur demandant de ne pas combattre l'EI.
Ultime tentative Selon certains experts, cet appel tardif d'Al-Qaida est une ultime tentative de la part du mouvement de sauver la face après que ce nouveau mouvement terroriste [qui se développe sous la bannière de l'EI] lui a volé la vedette. C'est une position tactique destinée à mettre un coup d'arrêt à l'exode des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida, expliquent-ils.
Concernant la menace de l'EI, le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra a déclaré le 15 septembre que "l'EI s'est offert un nom qu'il ne mérite pas, et l'islam est innocent de ces comportements ignobles". Il souligne que l'Algérie coopérera avec les autres pays arabes dans la lutte contre le terrorisme.
MagharebiaLe groupe Djound Al-Khilafa en Algérie (Les soldats du califat en Algérie) est composé de membres de cellules dormantes d'Aqmi dans le centre du pays. A sa tête, on retrouve Abdelmalek Al-Gouri, [alias Khaled Abou Souleiman, un homme recherché par les services de sécurité algériens et condamné par contumace en 2012 à la peine capitale].
Prudence des analystes
Aucune réaction officielle n'a été publiée à l'annonce de la nouvelle, et les analystes restent prudents quant à la véracité de ce communiqué et aux raisons ayant poussé à une telle annonce.
Cette nouvelle division au sein d'Aqmi intervient quelques jours seulement après que la presse a fait état d'informations sur les plans de l'EI de s'implanter dans le sud-est algérien, à la frontière avec la Libye. Des rapports de sécurité ont également parlé de graves divisions au sein du conseil consultatif d'Aqmi.
"Nous savons que des figures influentes de l'organisation qui souhaitent suivre Abou Bakr Al-Baghdadi préfèrent attendre avant de se prononcer, car ils savent que cela fragiliserait la structure", a expliqué un officier algérien sous couvert de l'anonymat.
L'exode des groupes affiliés à Al-Qaida
Bien que le leader d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, ait refusé de reconnaître l'EI et préféré renouveler son allégeance à Al-Qaida, d'autres personnages importants de son organisation semblent désireux de changer de partenaires.Cet été, l'un d'eux, Abou Abdallah Othmane El-Acimi, a officiellement rallié la cause de l'EI.
De leur côté, les branches maghrébine et yéménite d'Al-Qaida ont publié le 16 septembre un communiqué dans lequel elles menacent la coalition anti-EI, et s'opposent à toute action armée contre le mouvement terroriste. Cet appel était en grande partie destiné aux groupes armés actifs en Irak et en Syrie, leur demandant de ne pas combattre l'EI.
Ultime tentative Selon certains experts, cet appel tardif d'Al-Qaida est une ultime tentative de la part du mouvement de sauver la face après que ce nouveau mouvement terroriste [qui se développe sous la bannière de l'EI] lui a volé la vedette. C'est une position tactique destinée à mettre un coup d'arrêt à l'exode des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida, expliquent-ils.
Concernant la menace de l'EI, le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra a déclaré le 15 septembre que "l'EI s'est offert un nom qu'il ne mérite pas, et l'islam est innocent de ces comportements ignobles". Il souligne que l'Algérie coopérera avec les autres pays arabes dans la lutte contre le terrorisme.
Nazim Fethi
http://www.courrierinternational.com/article/2014/09/20/l-etat-islamique-place-ses-pions
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Irak : les partisans de Sadr dénoncent une “ingérence” américaine
20 Septembre 2014À Bagdad, une immense foule de partisans de l’influent chef chiite Moqtada Sadr protestaient ce samedi matin contre toute présence américaine en Irak. Ils dénoncent une “ingérence” des États-Unis alors que Washington mène des frappes aériennes contre les djihadistes de l’EI, l‘État islamique, ex EIIL, depuis le 8 août et que la France a commencé à en effectuer vendredi.
C’est également hier que le Conseil de sécurité de l’ONU
a adopté une déclaration unanime appelant à “renforcer et étendre le
soutien au gouvernement irakien dans sa lutte contre l’EI et les groupes
armés qui lui sont liés”.
Les États-Unis ont par ailleurs, estimé que l’Iran avait un rôle à jouer dans cette lutte, même s’il n‘était pas question de faire pour autant Téhéran participer à la coalition contre les djihadistes.
Quelque 40 pays font partie de cette coalition mobilisée par Washington, dont la France. Sa première frappe aérienne a ciblé un dépôt logistique de l’EI dans la région de Mossoul, selon les autorités françaises. Ce dépôt qui aurait contenu des véhicules, des armes et du carburant avait été repéré par les missions de reconnaissance effectuées cette semaine par l’aviation française.
Avec AFP et Reuters
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/20/irak-les-partisans-de-sadr-denoncent-une-ingerence-americaine/
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les États-Unis ont par ailleurs, estimé que l’Iran avait un rôle à jouer dans cette lutte, même s’il n‘était pas question de faire pour autant Téhéran participer à la coalition contre les djihadistes.
Quelque 40 pays font partie de cette coalition mobilisée par Washington, dont la France. Sa première frappe aérienne a ciblé un dépôt logistique de l’EI dans la région de Mossoul, selon les autorités françaises. Ce dépôt qui aurait contenu des véhicules, des armes et du carburant avait été repéré par les missions de reconnaissance effectuées cette semaine par l’aviation française.
Avec AFP et Reuters
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/20/irak-les-partisans-de-sadr-denoncent-une-ingerence-americaine/
Nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram sur un marché au Nigeria
20 Septembre 2014
Des hommes du groupe islamiste armé Boko Haram ont attaqué un marché bondé dans le nord-est du Nigeria, tuant plusieurs personnes et pillant des vivres, ont indiqué des témoins, samedi 20 septembre.
Vêtus d'uniformes de l’armée et de la police,
des dizaines d'insurgés ont attaqué jeudi la ville de Mainok, à 56 km
de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno et berceau de Boko Haram,
lançant une roquette et ouvrant le feu sur le marché.Les assaillants ont aussi emporté des marchandises, qu'ils ont chargées sur des camions abandonnés par des commerçants en fuite, selon des témoins, qui n'ont pu établir un bilan précis des victimes.
À COURT DE NOURRITURE
Les hommes de Boko Haram, qui s'est emparé de bandes de territoire dans l’État de Borno et dans les États voisins de Yobe et Adamawa, sont à court de nourriture dans les zones qu'ils occupent, selon les habitants. Mercredi, des membres du groupe islamiste ont tendu une embuscade à un camion qui transportait des céréales vers Maiduguri, à proximité du village voisin de Ngamdu, avant de le piller et d'y mettre le feu, ont raconté ces derniers.
La nouvelle de l'attaque du marché à Mainok a mis du temps à être connue, en raison de perturbations des services téléphoniques dans la région. Les lignes téléphoniques n'ont été rétablies que samedi. Mainok a subi des attaques répétées de Boko Haram, qui veut instaurer un État islamique dans le nord du Nigeria, peuplé principalement de musulmans.
La rébellion de Boko Haram a provoqué la mort de plus de 10 000 personnes depuis 2009, et a laissé 700 000 personnes sans abri.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/09/20/nouvelle-attaque-meurtriere-de-boko-haram-sur-un-marche-au-nigeria_4491429_3212.html
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Yémen: la télévision publique sous contrôle rebelle
20 Septembre 2014Couvre-feu dans 4 quartiers de Sanaa, L'émissaire de l'ONU annonce un accord de sortie de crise
Mohammed Huwais (AFP) |
"Après des consultations intensives avec toutes les parties politiques, y compris Ansaruallah (les rebelles chiites), un accord a été conclu pour résoudre la crise actuelle au Yémen (...)", a indiqué M. Benomar dans un communiqué.
Le nord-ouest de Sanaa, théâtre de combats entre rebelles chiites et combattants sunnites soutenus par l'armée, a annoncé le Haut comité de sécurité dirigé par le chef de l’État Abd Rabbo Mansour Hadi....
Universités, écoles et commerces fermés, vols internationaux suspendus et rues désertes: Sanaa était paralysée samedi en raison de la poursuite de heurts meurtriers entre rebelles chiites et combattants sunnites malgré les efforts de l'ONU pour une trêve.
Le chef de l’État Abd Rabbo Mansour Hadi, cité par les médias locaux, a qualifié de tentative de coup d’État l'offensive des rebelles d'Ansaruallah à Sanaa où les combats avec le puissant parti sunnite al-Islah ont fait des dizaines de morts depuis jeudi dans les deux camps.
M. Hadi a, lors d'une rencontre avec des ambassadeurs arabes, vu dans les tirs contre le siège de la télévision publique, qui a interrompu vendredi brièvement ses émissions, et d'autres installations publiques, l'illustration de cette démarche putschiste.
Depuis plus d'un mois, les rebelles qui contrôlent la région de Saada (nord) campent avec leurs partisans dans et autour de la capitale pour réclamer l'éviction du gouvernement accusé de corruption, un droit de regard sur la nomination des ministres et un accès à la mer.....
En outre trois civils ont été tués dans un bombardement du nord-ouest de Sanaa, non loin de l'Université de l'Iman que les rebelles tentent de prendre aux combattants d'Al-Islah, selon des sources hospitalières. L'hôpital Azal, dans le même secteur, a été touché par un obus qui a tué un homme.
En trois jours, 22 civils ont été tués dans ce secteur, selon des sources hospitalières.
Les habitants des quartiers proches des zones de combat étaient terrés chez eux tandis que, dans le reste de la ville, il n'y avait quasiment pas d'activité. De nombreux commerces étaient fermés et la circulation était quasi-nulle....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/44534-140920-yemen-sanaa-paralysee-par-des-heurts-meurtriers
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La coalition contre l’EI radicalise la position iranienne au Liban
20 Septembre 2014L'exclusion de l'Iran et de la Syrie de l'alliance internationale contre « l'État islamique » (EI), en dépit du mécontentement de la Russie, a été voulue par Washington, qui a pris en compte les mises en garde arabes et régionales contre le renflouement du régime de Damas.
C'est ce que reconnaît un diplomate libanais, qui relève en outre l'affaiblissement de la position iranienne dans la région, après les développements en Irak. Un homme politique arabe ajoute pour sa part que l'Occident craint toute démarche susceptible de renflouer le régime syrien, et surtout de consolider un rôle iranien efficace dans la région, au détriment du rôle arabe.
À la base, rappelons-le, l'Iran tend à jouer un rôle de premier plan au Moyen-Orient, en tirant profit de sa présence en Irak, en Syrie et au Liban, dont le Hamas et le Hezbollah sont des outils-clés.
Or les plans de Téhéran se seraient heurtés à deux défaites successives : sa marginalisation en Irak et l'évaporation des efforts de rapprochement irano-saoudien, d'une part, et sa mise à l'écart par l'Occident dans la lutte contre l'EI, d'autre part.
Un diplomate occidental rentré d'une visite récente à Téhéran rapporte que des responsables iraniens font état de « leur gêne et leur inquiétude au sujet des récents développements en Irak et surtout de leur exclusion, avec la Syrie, de la guerre contre l'EI ».
À cette gêne s'ajoute surtout l'embarras. En effet, la Syrie et l'Iran ne peuvent pas, sur le plan du principe, s'opposer à l'alliance contre « l'État islamique », qu'ils avaient été les premiers à qualifier de
« monstre » à éradiquer, comme l'indique un observateur. Une opposition à cette alliance reviendrait à défendre la cible que cette alliance entend combattre....
http://www.lorientlejour.com/article/887064/la-coalition-contre-lei-radicalise-la-position-iranienne-au-liban.html
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Tunisie: un groupe lié à Al-Qaïda soutient l'EI
20 Septembre 2014L'organisation armée appelle l’État islamique à étendre ses actions hors de Syrie et d'Irak
Un groupe armé tunisien lié à Al-Qaïda a annoncé faire allégeance à l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) l'appelant à agir hors de Syrie et d'Irak, a rapporté samedi le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
"Les frères moujahidine de Okba Ibn Nafaâ (...) soutiennent fortement et font allégeance à l'Etat islamique et l'appellent à avancer en passant les frontières et en écrasant partout les trônes des tyrans", selon un communiqué traduit par SITE.
La Tunisie pourchasse depuis près de deux ans les combattants de la "Phalange Okba Ibn Nafaâ" dans les massifs montagneux à la frontière tuniso-algérienne, notamment le mont Chaambi considéré comme le fief du groupe djihadiste.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement tunisien a dit craindre des attaques pour faire dérailler les élections législatives et présidentielle prévues en octobre et novembre.
Si les autorités annoncent régulièrement des coups de filets, elles ne sont jamais parvenues à neutraliser le groupe.
Les forces tunisiennes attribuent notamment à ces djihadistes l'attaque la plus sanglante de l'histoire de son armée qui a coûté la vie à 14 soldats en juillet 2014. Ce groupe a aussi revendiqué un assaut quelques semaines plus tôt contre le domicile du ministre de l'Intérieur, tuant plusieurs policiers.
La "Phalange Okba Ibn Nafaâ" se disait jusqu'à présent membre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Cette allégeance intervient quelques jours après que les branches maghrébine (Aqmi) et yéménite (Aqpa) d'Al-Qaïda ont appelé les djihadistes en Irak et en Syrie à s'unir contre la coalition internationale initiée par Washington qui vise à détruire le groupe.
Le groupe EI a pris ses distances avec Al-Qaïda et proclamé un califat (Etat islamique) sur une partie de l'Irak et de la Syrie. Le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, est restée fidèle au chef de l'organisation Ayman Al-Zawahiri.
La Tunisie a été profondément déstabilisée par les attaques djihadistes qui ont coûté la vie à plusieurs dizaines de militaires et policiers depuis la révolution de 2011.
Le pays a aussi été plongé dans une profonde crise politique en 2013 à la suite des assassinats, attribués aux djihadistes, de deux figures politiques anti-islamistes.
(AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/44531-140920-tunisie-un-groupe-lie-a-al-qaida-soutient-l-ei
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Une branche d'Al-Qaïda exécute un soldat libanais
20 Septembre 2014"(Le soldat) Mohammed Hamiyeh est la première victime due à l’intransigeance de l'armée libanaise"
Al-Norsa, groupe affilié à Al-Qaïda revendique l'exécution d'un soldat libanais chiite vendredi soir, qui était l’un des 17 otages détenus par le groupe terroriste depuis le mois d'août.
Les militants réclament la libération de loyalistes détenus dans les prisons libanaises en échange des soldats enlevés.
L’agence de presse turque Anadolu a affirmé avoir reçu un appel téléphonique d’un des dirigeants du groupe dans la région de Qalamun en Syrie, confirmant l’exécution par balles du soldat Mohammed Hamiyeh.
La chaîne saoudienne d’information Al-Arabiya a par ailleurs déclaré que des sources libanaises sécuritaires ont eux aussi confirmé l’exécution d'Hamiyeh vendredi soir.
"(Le soldat) Mohammed Hamiyeh est la première victime due à l’intransigeance de l'armée libanaise, devenue une marionnette dans les mains du parti iranien (Hezbollah)", a déclaré al-Nusra dans un communiqué diffusé par les médias libanais.
Le Hezbollah, soutenu et financé par l’Iran se bat aux côtés des forces du régime syrien de Bachar el-Assad depuis le soulèvement du gouvernement en 2011.
"Après l'opération de l'armée libanaise et du parti iranien (Hezbollah) aujourd’hui qui ont tenté d'entraver les négociations et après l'arrestation de civils dans Aarsal ainsi que les bombardements (de l'armée) dans les montagnes de Qalamun, l’heure est venue", a menacé plus tôt la branche armée du Front Al-Norsa à Qalamun, sur twitter.
Plus tôt vendredi, deux soldats libanais ont été tués et trois autres blessés dans une attaque à la roquette contre leur patrouille dans un secteur de l'est du Liban frontalier de la Syrie, a indiqué une source militaire.
"Deux de nos soldats ont été tués et trois autres blessés aux abords d'Aarsal, lorsque leur véhicule a été la cible probablement d'une roquette antichar", a affirmé à l'AFP un officier supérieur qui a requis l'anonymat. Cette ville a été récemment le théâtre d'affrontements avec les djihadistes venus de Syrie.
Jusque-là, personne n’a encore revendiqué la responsabilité de l’attaque.
Aarsal est une ville à majorité sunnite qui soutient les rebelles de l'opposition syrienne.
(i24news avec AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/44427-140920-une-branche-d-al-qaida-execute-un-soldat-libanais
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La Russie vend 12 hélicoptères au Nigéria
19 09 2014La Russie livrera six hélicoptères Mi-17 et six hélicoptères Mi-35 au Nigeria, a annoncé vendredi à Pretoria Sergueï Goreslavski, directeur général adjoint de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport).
"En août dernier, nous avons signé un contrat important avec le Nigeria sur la livraison d'hélicoptères Mi-35 et Mi-17. Le contrat porte sur 12 appareils, six de chaque type", a indiqué M.Goreslavski lors du salon international de la défense Africa Aerospace and Defence 2014 qui se déroule en Afrique du Sud.
Les hélicoptères militaires russes modernes >>
Selon lui, le premier lot d'hélicoptères arrivera au Nigeria dans un an.
PRETORIA, 19 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/defense/20140919/202479589.html
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État islamique : que font les États voisins
de la Syrie et de l'Irak ?
19 09 2014
De la Turquie à l'Iran, au Moyen-Orient, le degré d'engagement contre l'État islamique reste très variable. Explications.
"Chaque pays a ses contraintes, nous devons les accepter", a
déclaré Chuck Hagel, le secrétaire américain à la Défense, le
8 septembre à Ankara. Si, à l'issue de la réunion de Jeddah le
11 septembre, le président Obama a pu rallier à sa cause dix États
de la région (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït,
Oman, Qatar, Égypte, Jordanie, Irak, Liban), leur degré
d'engagement reste très variable.Turquie
Membre de l'Otan, la Turquie est un allié incontournable... à la position ambiguë. Refusant de prendre part à des opérations armées, Ankara n'est disposé à ouvrir son espace aérien et sa base d'Incirlik qu'à des fins humanitaires et logistiques. À Jeddah, la Turquie s'est abstenue de signer le communiqué final qui appelait à se joindre à la campagne militaire.
Les autorités se disent préoccupées par le sort de 49 ressortissants pris en otage par l'EI et redoutent que les armes livrées aux Kurdes d'Irak et de Syrie ne parviennent aux indépendantistes du PKK. Mais certaines chancelleries occidentales soupçonnent les autorités turques de complicités avec des jihadistes qu'elles ont longtemps abrités, soignés, et peut-être armés et financés, dans leur lutte contre le régime de Damas.
Arabie saoudite
Accusé de parrainer l'EI pour avoir longtemps financé et armé toutes sortes de groupes insurgés contre Bachar al-Assad, Riyad a fini, par la voix de son grand mufti, par déclarer l'organisation "ennemi numéro un de l'islam". En juillet, l'Arabie saoudite déployait une armée de 30 000 hommes le long de ses 900 km de frontière avec l'Irak, fortifiés face à la menace. Le 10 septembre, des responsables américains ont annoncé que Riyad allait ouvrir des bases pour entraîner des rebelles syriens modérés combattant aussi bien l'EI que le régime de Damas.
Émirats du Golfe
Cinquième flotte américaine à Bahreïn, commandement central américain au Qatar, bases au Koweït, camps militaires français et britannique aux Émirats arabes unis : les monarchies du Golfe auront un rôle stratégique à jouer si la Turquie continue de refuser d'ouvrir son espace aérien aux bombardiers de la coalition. Le 11 septembre, ces quatre États ont signé le communiqué de Jeddah, qui appelle à "participer aux nombreux volets d'une campagne militaire coordonnée contre l'EI".
Jordanie
Fragile petit État partageant sa frontière nord avec la Syrie et l'Irak, déstabilisé par un flot ininterrompu de réfugiés depuis trois ans et par une crise économique qui pousse bien des mécontents à brandir le drapeau noir de l'EI, la Jordanie est dans le viseur du "calife Ibrahim". À la veille de la réunion de Jeddah, John Kerry, le secrétaire d'État américain, était à Amman pour étudier avec le roi Abdallah la possibilité de faire de son pays une base pour les attaques de la coalition.
Syrie et Iran
Fin août, le ministre syrien des Affaires étrangères avait affirmé que son pays était "prêt à coopérer et à coordonner les efforts, régionaux et internationaux, pour combattre le terrorisme". Mais le 10 septembre, Obama indiquait que les frappes sur l'EI allaient s'étendre au territoire syrien, sans demander l'aval de Damas.
Appuyé par la Russie, qui dénonce l'illégalité des opérations menées sans feu vert de l'ONU, le régime de Bachar al-Assad a déclaré que toute action s'affranchissant de son accord "serait considérée comme une attaque contre la Syrie". Allié de Damas et ennemi mortel de l'EI, l'Iran n'a officiellement de contact avec les États-Unis que sur le dossier nucléaire mais, dans le nord de l'Irak, il coordonnerait des opérations avec les forces américaines, irakiennes et kurdes.
Syrie : des milliers Kurdes se réfugient en Turquie
19 09 2014
Une colonne interminable d’hommes, de femmes, d’enfants. Ils sont Kurdes, de Syrie,
et ils fuient les djihadistes de l‘État islamique. Affamés, parfois
blessés, comme cette femme qui a marché sur une mine, ils sont plusieurs
milliers à s‘être présentés à la frontière avec la Turquie, qui a finalement décidé d’ouvrir sa frontière pour les laisser passer, dans la région de Dikmetas.
“Les tanks de l‘État islamique ont attaqué notre village, témoigne l’un d’eux. Ils ont bombardé nos maisons avec des tanks. On pouvait les entendre en fuyant. Les soldats d’ISIL sont entrés dans notre village. Nous nous sommes retournés et nous avons regardé notre village de loin : il était en feu, nos maisons étaient en feu.”
Dans un premier temps, Ankara, qui a déjà accueilli près d’un million et demi de réfugiés syriens, ne voulait pas ouvrir sa frontière. Une centaine de personnes ont manifesté contre cette décision, entraînant des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Mais les véritables combats, eux, font rage à quelques kilomètres de là, en territoire syrien. Après avoir pris le contrôle d’une vingtaine de villages, les djihadistes encerclent désormais la ville syrienne de Kobani.
euronews“Les tanks de l‘État islamique ont attaqué notre village, témoigne l’un d’eux. Ils ont bombardé nos maisons avec des tanks. On pouvait les entendre en fuyant. Les soldats d’ISIL sont entrés dans notre village. Nous nous sommes retournés et nous avons regardé notre village de loin : il était en feu, nos maisons étaient en feu.”
Dans un premier temps, Ankara, qui a déjà accueilli près d’un million et demi de réfugiés syriens, ne voulait pas ouvrir sa frontière. Une centaine de personnes ont manifesté contre cette décision, entraînant des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Mais les véritables combats, eux, font rage à quelques kilomètres de là, en territoire syrien. Après avoir pris le contrôle d’une vingtaine de villages, les djihadistes encerclent désormais la ville syrienne de Kobani.
http://fr.euronews.com/2014/09/19/syrie-des-milliers-kurdes-se-refugient-en-turquie/
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France et USA durcissent l’action contre l’EI
19 09 2014Barack Obama est satisfait, le Congrès américain a donné, très vite, son feu vert au plan de soutien aux rebelles syriens. Objectif : équiper et entraîner les rebelles modérés, afin qu’ils conduisent l’offensive terrestre contre l’Etat Islamique en Syrie. Il n’y aura pas de soldats américains au combat au sol, que ce soit en Irak ou en Syrie.
“Nous Américains ne cédons pas à la peur, a déclaré Barack Obama. Et
quand vous faites du mal à nos citoyens, quand vous menacez les États-Unis,
quand vous menacez nos alliés, cela ne nous divise pas, mais nous unit.
Les forces américaines déployées en Irak n’ont et n’auront pas une
mission de combat. Leur mission est de conseiller et d’assister nos
partenaires sur le terrain.”
Même chose pour la France. Pas de troupes au sol, François Hollande autorise uniquement les raids aériens. Mais attention, seulement en Irak, pas en Syrie.
L’objectif des Occidentaux c’est aussi de stopper leurs ressortissants jihadistes, potentiellement dangereux à leur retour dans leurs pays.
Sur le terrain, les jihadistes se sont emparés de seize villages dans le nord près de la frontière turque, encerclant Aïn al-Arab, 3e ville kurde du pays défendue par des milliers de peshmergas.
euronews
http://fr.euronews.com/2014/09/19/france-et-usa-durcissent-l-action-contre-l-ei/Même chose pour la France. Pas de troupes au sol, François Hollande autorise uniquement les raids aériens. Mais attention, seulement en Irak, pas en Syrie.
L’objectif des Occidentaux c’est aussi de stopper leurs ressortissants jihadistes, potentiellement dangereux à leur retour dans leurs pays.
Sur le terrain, les jihadistes se sont emparés de seize villages dans le nord près de la frontière turque, encerclant Aïn al-Arab, 3e ville kurde du pays défendue par des milliers de peshmergas.
euronews
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Lutte contre l'EI: rencontre USA-Iran
19 Septembre 2014
Les États-Unis et l'Iran ont parlé cette semaine de la lutte contre
les djihadistes de l’État islamique en Irak et en Syrie, en marge de
leurs négociations bilatérales sur le programme nucléaire iranien, a
indiqué vendredi la diplomatie américaine.
"La discussion sur la menace (que représente l'EI) a eu lieu en marge
des pourparlers" sur le nucléaire qui se sont tenus mercredi et jeudi à
New York entre les grandes puissances et Téhéran, a déclaré un
porte-parole du département d’État, Jeff Rathke.Le diplomate a rappelé que ces entretiens entre Washington et Téhéran sur l'Irak et sur la lutte contre le groupe EI étaient "séparées" des tractations sur le nucléaire, mais qu'elles s'étaient déjà produites, notamment lors d'un dernier cycle à Vienne.
Le secrétaire d’État John Kerry avait lui-même affirmé à Paris lundi être opposé à toute "coordination militaire" avec l'Iran, également ennemi du groupe EI, mais qu'il était favorable à poursuivre une "conversation diplomatique" avec la République islamique sur ce dossier.
Le cadre des négociations sur le nucléaire semble convenir aux deux pays pour s'isoler et discuter du combat contre les djihadistes ultra-radicaux sunnites qui sévissent en Irak et en Syrie.
Pas question pour autant aux yeux des Américains de considérer les Iraniens comme membres de la coalition internationale anti-EI, notamment en raison du soutien militaire de l'Iran au régime syrien.
Les États-Unis et l'Iran n'ont plus de relations diplomatiques depuis avril 1980, mais sont en plein rapprochement depuis un an à la faveur du dossier nucléaire.
Premiers raids français en Irak
Le débat, sans vote, à l'Assemblée nationale sur les frappes aériennes françaises en Irak, annoncé par François Hollande, se tiendra mercredi prochain, selon des sources parlementaires concordantes.
Les frappes aériennes françaises contre les positions du groupe État islamique en Irak ont débuté vendredi, a annoncé en début de matinée le président de la République, en ajoutant que le Parlement serait informé "dès la semaine prochaine par le Premier ministre des conditions de l'engagement de nos forces".
La France a annoncé avoir conduit vendredi matin ses premières frappes aériennes dans le nord-est de l'Irak, détruisant un dépôt logistique des djihadistes de l’État islamique (EI), selon un communiqué de la présidence.
Ce matin à 09h40 (07h40 GMT), nos avions Rafale ont mené une première frappe contre un dépôt logistique des terroristes de l'organisation Daech (acronyme arabe du groupe État Islamique) dans le nord-est de l'Irak. L'objectif a été atteint et entièrement détruit, selon le texte du communiqué.
La formation des rebelles prendra du temps
La formation et l'équipement des rebelles syriens modérés pour lutter contre les djihadistes prendront "des mois", a averti vendredi la Maison Blanche au lendemain du feu vert du Congrès.
"Nous allons agir aussi rapidement que possible en partenariat avec les pays qui accueilleront les centres d'entraînement", a déclaré Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale du président Barack Obama.
"C'est un processus qui prendra des mois. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain", a-t-elle poursuivi au cours d'un point de presse, soulignant qu'il fallait d'abord construire ces centres.
"C'est un programme de formation sérieux et nous voulons êtres certains de pouvoir faire les vérifications nécessaires concernant les gens que nous entraînerons et que nous équiperons", a encore dit Mme Rice.
"Ce n'est pas une opération dont il faut attendre qu'elle porte des fruits immédiatement", a-t-elle insisté, soulignant qu'elle ne pouvait donner de calendrier précis.
Le plan adopté jeudi soir par le Congrès américain prévoit l'équipement et l'entraînement de rebelles syriens modérés, destinés à conduire l'offensive terrestre contre l'EI en Syrie, M. Obama ayant assuré qu'il n'enverrait pas de soldats américains au combat au sol, que ce soit en Irak ou en Syrie.
(Avec AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/44413-140919-lutte-contre-l-ei-rencontre-usa-iran
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Syrie : Katie Couric rencontre Kenneth Pollack, ancien analyste pour la CIA
18 09 2014Cette semaine, le président Barack Obama a présenté sa stratégie pour faire face à la menace croissante de l’État Islamique (EI) en Syrie. Si beaucoup d’entre nous n’ont entendu parler des exactions de ce groupe terroriste qu’à partir de cet été, il était déjà en activité depuis un moment et est en réalité une branche de l’organisation connue sous le nom d’Al-Qaïda en Irak. La guerre civile qui a dévasté la Syrie ces dernières années a créé les conditions qui ont permis à l’EI d’augmenter en force et en effectifs. Pour comprendre le rôle de la Syrie, le régime Assad et les perspectives qui en découlent, j’ai posé 10 questions à Kenneth Pollack, membre éminent de la Brookings Institution et ancien analyste pour la CIA.
1. La Syrie est confrontée à une guerre civile depuis maintenant trois ans. Quelle est l’origine de ce conflit ?
C’est une histoire compliquée, mais je vais vous
en donner un bref aperçu. La Syrie est sous le joug d’une dictature
brutale exercée par la famille Assad depuis 1971. En 2011, dans le cadre
du « Printemps arabe », les Syriens se sont soulevés dans tout le pays
pour tenter de renverser le président Bashar Al-Assad. La famille Assad
est de confession alaouite, une branche du chiisme. Ils ont placé des
alaouites à tous les postes clefs du gouvernement et de l’armée, tout en
favorisant la communauté alaouite ainsi que d’autres minorités par le
biais d’avantages économiques et de pouvoirs politiques
disproportionnés, afin de s’assurer de leur soutien contre la population
majoritairement sunnite. Le régime a convaincu la plupart des alaouites
et des autres communautés minoritaires que le Printemps arabe était en
fait un mouvement destiné à mettre en place un régime sunnite corrompu
qui opprimerait les minorités syriennes encore plus durement que ce que
les alaouites avaient fait aux sunnites (dont la répression fut
particulièrement sanglante, notamment par une autre guerre civile entre
1976 et 1982 à laquelle le père d’Assad a mis un terme en massacrant
environ 40 000 rebelles sunnites dans la ville de Hama). Craignant
d’être exterminés à leur tour par les sunnites, la plupart des alaouites
et de nombreuses autres minorités syriennes se sont ralliés au régime
d’Assad. Par contre, le gros de la population (majoritairement sunnite)
s’y est opposée et s’est finalement tournée vers la lutte armée quand le
régime a commencé à massacrer les premiers protestataires pacifiques.
Comme dans la plupart des guerres civiles de ce type, des divisions sont
apparues dans l’opposition, lorsque des chefs de guerre ont commencé à
vouloir augmenter leur propre pouvoir au détriment d’autres groupes de
rebelles, alors même qu’ils combattaient le régime. Entre temps, le
chaos et les « zones non gouvernées » d’une bonne partie de la Syrie ont
créé un vide politique, le genre de situation que des groupes
extrémistes comme Al-Qaïda et les sunnites salafistes mettent à profit
pour s’installer, monter des opérations terroristes et partir en guerre
contre les chiites et les autres groupes qu’ils considèrent comme des
apostats. Ces « guerres civiles intercommunautaires » entraînent
inévitablement les pays voisins dans la tourmente. Ces guerres ont
débordé d’une part sur la Turquie et les États arabes sunnites (l’Arabie
Saoudite, la Jordanie, les EAU, le Qatar, etc.) qui soutiennent divers
groupes sunnites, et d’autre part, sur les chiites iraniens (appuyés par
la Russie, le principal allié de la famille Assad pendant la guerre
froide) qui soutiennent le régime. Nous sommes donc passés d’une
protestation pacifique contre une dictature répressive, à une guerre
civile opposant ce qui subsiste de ce régime, soutenu par la communauté
alaouite (chiite) de Syrie et d’autres minorités, contre divers groupes
sunnites qui se battent tout autant entre eux que contre le régime.
2. Combien de personnes ont été tuées jusqu’à présent, et quelle est la situation des réfugiés ?On déplore officiellement 191 000 morts, mais le chiffre réel est probablement plus proche des 240 000. Au moins 9 millions de syriens, sur une population totale d’environ 18 millions, sont maintenant des réfugiés de guerre. Parmi ceux-ci, environ 3 millions ont fui vers la Jordanie, la Turquie, le Liban et l’Irak. Cependant, beaucoup de ces derniers ont de nouveau été déplacés à cause de la guerre civile en Irak. En outre, environ 6 millions de syriens ont quitté les zones de combat, tout en restant en Syrie. Ce flot de réfugiés syriens constitue maintenant un très lourd fardeau pour le Liban, la Turquie et surtout la Jordanie, où les réserves d’eau du pays sont menacées d’épuisement.
3. Dans un premier temps, Assad était potentiellement perçu comme un réformateur. Qu’est-ce qui a mal tourné ?
Bashar Al-Assad a certainement voulu donner une image de réformateur, mais il n’a jamais vraiment agi comme tel. Nous ne savons toujours pas exactement pourquoi. Certains prétendent qu’il voulait réellement libéraliser la Syrie, mais qu’il en a été empêché par la « vieille garde » des dirigeants mis en place à l’époque de son père. Celle-ci se serait donc opposée à tous les changements susceptibles de déstabiliser la dictature. D’autres estiment que les réformes promises par Assad n’étaient que rhétorique, dans le seul but de ne pas avoir les États-Unis et les Occidentaux sur le dos. À ce jour, nous ne connaissons toujours pas la vérité, et nous ne la connaîtrons pas avant la fin de la guerre, quand nous pourrons entendre les membres du régime et peut-être accéder aux archives, s’il en reste encore à la fin. Pour le moment, tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’Assad n’a jamais tenu ses promesses. C’est ça qui a déclenché la révolte populaire en Syrie, qui a finalement évolué en guerre civile.
4. Comment est-ce que l’EI a pu prospérer en Syrie et y établir son quartier général ?
L’EI, l’EIIL, ou le Daesh comme l’appellent les arabes, a vu le jour sous l’appellation d’Al-Qaïda en Irak (AQI). La pression exercée par les États-Unis, le « Réveil d’Anbar » et les progrès politiques spectaculaires en Irak entre 2008 et 2010 ont presque failli les anéantir (un enseignement important alors que nous essayons de comprendre comment mettre un terme définitif aux agissements de l’EIIL). Ce qui restait d’Al-Qaïda en Irak a été sauvé par l’escalade de la guerre civile chez leur voisin, la Syrie. Ses combattants se sont réfugiés en Syrie, où ils ont pu se fondre dans le chaos de la guerre civile, se regrouper et commencer à recruter de nouveaux membres. À partir de là, ils ont pu s’étendre petit à petit pour prendre le contrôle de territoires, en tirant les leçons militaires et politiques de leur défaite en Irak.
5. Qui sont les forces d’opposition de l’Armée syrienne libre ?
L’Armée syrienne libre compte plusieurs dizaines de groupes qui sont de tailles, d’idéologies et d’efficacités variées. Certains sont des islamistes modérés ; d’autres des laïcs. La plupart se rassemblent autour d’une ou plusieurs personnalités majeures et/ou sont recrutés dans des zones géographiques spécifiques. Ces forces n’ont presque aucun lien en commun, hormis leur haine commune du régime Assad et le fait que ce ne sont pas des extrémistes salafistes. Il n’est pas étonnant que bien des groupes se soient montrés inefficaces. Cela dit, il est aussi important de signaler qu’ils n’ont pas vraiment reçu beaucoup de soutien. Les États-Unis et les Européens ne leur ont presque rien fourni, alors que les groupes les plus extrêmes ont obtenu une aide beaucoup plus conséquente des États du Golfe, de la Turquie et d’autres gouvernements sunnites. Les extrémistes ont à la fois l’ardeur religieuse qui les inspire et l’expérience du combat dans les guerres civiles et insurrectionnelles du monde entier. De même, les reliquats du régime Assad ont reçu un soutien important des Iraniens et des Russes, et ils peuvent également s’appuyer sur la structure (et les armes lourdes) de l’ancienne armée syrienne.
6. Est-il possible que l’EI se déplace dans un autre pays pour continuer à y mettre en œuvre son djihad, comme Al-Qaïda l’avait fait jadis ?
Tout à fait. C’est d’ailleurs ce qu’ils font, et il convient de signaler qu’ils ont tendance à passer d’une guerre civile à une autre. Ils ont eu bien plus de mal à s’établir et à s’implanter dans des États puissants et stables. Ils ont été éradiqués d’Égypte dans les années 1990 et d’Arabie Saoudite dans les années 2000, mais ils se sont ancrés en Afghanistan pendant la guerre civile dans les années 1990, puis sont partis en Irak quand le pays a basculé dans la guerre civile après l’invasion américaine. Ils prospèrent désormais en Syrie, en Irak, au Yémen et en Libye – tous des pays en guerre civile. Ils ont aussi effectué d’importantes incursions au Liban, qui a été déstabilisé par la guerre civile syrienne.
7. Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas armé et entraîné les forces d’opposition avant tout cela ?
Le président Obama est le seul à vraiment pouvoir répondre à cette question. Jusqu’à présent, il ne s’est jamais vraiment exprimé sur le sujet. Ce qui est remarquable, et très frustrant pour tous ses critiques, certains de ses partisans, la plupart du monde arabe et pas mal d’autres personnes, est que sa raison pour ne pas fournir un soutien plus important à l’opposition syrienne a constamment changé, mais la politique est toujours restée la même. Les gens de son équipe ont déroulé toutes sortes d’arguments : le refus de fournir des armes pour ne pas aggraver la situation, la crainte d’armer l’opposition, ce qui inciterait la Russie à livrer des armes au régime, le fait qu’il n’y ait sur place aucun groupe jugé « modéré » susceptible d’être armé, ou encore l’hypothèse que les modérés ont déjà perdu la bataille face aux extrémistes. Aucun de ces arguments n’est vraiment convaincant, d’autant plus qu’ils se sont tous déjà produits, mais l’administration américaine n’a jamais changé sa politique pour autant. Même si je ne peux pas le démontrer, mon avis repose sur des spéculations tirées de mes observations du président et des conversations que j’ai eues avec les membres de son personnel. Et je pense que le président Obama n’a jamais vraiment imaginé que les intérêts de l’Amérique étaient menacés, avant que Mossoul ne tombe aux mains de l’EIIL en juin dernier, et il ne croit toujours pas que la partie syrienne de la guerre civile irako-syrienne menace les intérêts américains. Comme nous le savons tous, il estime avoir été élu pour faire sortir l’Amérique des guerres du Moyen-Orient, et il hésite donc énormément à s’impliquer de nouveau. C’est ce qui, à mes yeux, semble expliquer la nette distinction dans son dernier discours entre sa stratégie pour l’Irak et celle pour la Syrie.
8. Quel rôle jouera l’armée d’Assad dans la lutte contre l’EI ?
Aucun, espérons-le. Ici, le président a été très clair (et très bon, à mon avis). Il a déclaré que les États-Unis ne s’associeraient pas au régime Assad, même pour combattre l’EIIL et que les États-Unis lutteraient simultanément contre les deux. Je pense que c’est la meilleure solution. Les États-Unis ont connu plusieurs revers dans le passé en suivant un raisonnement erroné, celui qui dit que « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Au Moyen-Orient en particulier, l’ennemi de mon ennemi peut tout aussi bien être mon ennemi. Le président a raison d’affirmer que si les États-Unis désiraient vraiment commencer à aider l’opposition syrienne, il y a fort à parier que nous pourrions vaincre aussi bien le régime Assad que l’EIIL, mais nous devons prendre cet engagement. C’est le même raisonnement qui nous a conduit à des situations désastreuses, comme nous allier à Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak et fermer les yeux quand il a utilisé une quantité massive d’agents chimiques sur les iraniens et développé des programmes ambitieux de guerre biologique et nucléaire, qui ont mené à tous les avertissements avant la guerre du Golfe en 1991 (et qui, en fin de compte, a été le point de départ de l’invasion de l’Irak en 2003, avec les désastres et les tragédies qui ont suivi).9. Pourquoi l’Arabie Saoudite a-t-elle accepté de devenir une base d’entraînement des forces d’opposition syriennes ?
C’est une question très importante. Il faut savoir que l’Arabie Saoudite et bien d’autres États arabes sunnites ne sont pas du tout convaincus par la stratégie d’Obama sur l’Irak. Pour ma part, je pense que c’est exactement ce qu’il faut faire. Et je dis cela alors même que j’ai été extrêmement critique sur sa politique en Irak et sa politique générale au Moyen-Orient. Mais les Saoudiens ne sont pas d’accord. Ils détestent et craignent l’EIIL, c’est certain, mais ils haïssent et craignent également les chiites (et surtout l’Iran, la puissance chiite suprême) et les islamistes modérés des Frères musulmans encore bien plus. Au vu de la stratégie des États-Unis en Irak, ils se disent : « Nous apprécions que le président Obama intervienne enfin au Moyen-Orient et vienne y affirmer son autorité, mais il nous demande d’aider nos deux pires ennemis à écraser un ennemi de moindre importance ». Cette stratégie n’a pas beaucoup d’intérêt pour eux. Ils trouvent que la Syrie est un objectif militaire beaucoup plus direct : ils veulent le départ d’Assad et la fin du régime alaouite. Ils attendent une autorité sunnite et se moquent de savoir quel sunnite sera au pouvoir, tant qu’il ne s’agit pas des Frères musulmans.
10. Les frappes aériennes permettront-elles réellement de se débarrasser de l’EIIL ? Quid des « dommages collatéraux », c’est-à-dire des pertes civiles ?
Ce sera probablement le cas en Irak, mais sans doute pas en Syrie. Il faut s’en remettre ici à la stratégie annoncée par le président. Pour briser l’EIIL et ses alliés et les chasser d’Irak, il faudra des attaques aériennes à grande échelle pour soutenir des forces au sol, ce qui implique des milliers de sorties au cours des semaines ou des mois à venir, contrairement aux quelque 150 sorties aériennes effectuées par les États-Unis le mois dernier. Les frappes aériennes ne suffiront pas, mais il n’est pas nécessaire d’avoir une armée d’exception pour gagner la guerre, simplement une armée suffisamment efficace qui, associée aux attaques aériennes, soit capable de vaincre l’adversaire. L’EIIL dispose de combattants acharnés, aguerris et déterminés, mais ce ne sont pas des surhommes et ils ne sont pas si nombreux. Souvenez-vous de l’Afghanistan quand la puissance aérienne américaine, qui appuyait l’Alliance du Nord, avait brisé les forces des Talibans en 2001. En Libye aussi, les forces aériennes de l’OTAN ont soutenu les quelques milliers de rebelles libyens qui ont écrasé l’armée de Kadhafi. Cette stratégie est donc tout à fait envisageable, même si nous avons le soutien d’une armée irakienne plutôt médiocre. Cependant, il faudra probablement plusieurs mois pour reconstruire l’armée irakienne compte tenu de son niveau de « médiocrité » actuel. En outre, il est nécessaire d’inclure des formations sunnites qui seront acceptées par la communauté sunnite d’Irak. Si l’on en croit la stratégie du président Obama, on est encore loin de tout cela en Syrie. L’administration reste très vague sur ce qu’elle envisage de faire des 500 millions de dollars qu’elle a demandés au Congrès. Et dans son discours, le président a eu toutes les peines du monde à décrire sa stratégie en Syrie comme une stratégie de lutte contre le terrorisme, comme celle au Yémen ou en Somalie, mais pas comme une offensive militaire telle qu’on l’a vue en Afghanistan ou en Libye. Il semblerait donc que nous n’essaierons même pas de supprimer l’EIIL en Syrie. Quant aux dommages collatéraux, ils seront inévitables. Il y aura toujours des pertes civiles. C’est inévitable en temps de guerre. Mais l’armée américaine tentera de les limiter du mieux qu’elle peut, et à vrai dire, elle réalise un travail remarquable par rapport aux autres forces armées.
https://fr.news.yahoo.com/10-questions-syrie-katie-couric-rencontre-kenneth-pollack-ancien-analyste-pour-la-cia-102528848.html
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Syrie: l'EI s'empare de 16 villages kurdes
18 Septembre 2014
"L'EI utilise des armes lourdes, son artillerie et ses chars" (OSDH)
Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) se sont emparés de seize
villages dans les environs d'Aïn al-Arab (Kobane), dans le nord de la
Syrie, prenant en tenaille la troisième ville kurde du pays, selon une
ONG syrienne.
Si l'EI parvient à prendre Kobane (nom kurde d'Aïn al-Arab), ce groupe extrémiste menacerait les régions kurdes du nord-est syrien.
"Au cours des dernières 24 heures, les combattants de l'EI ont lancé une vaste offensive qui leur a permis de prendre au moins 16 villages à l'est et l'ouest de Kobane", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "L'EI utilise des armes lourdes, son artillerie et ses chars", précise-t-il, indiquant que la ville, défendue par des milliers de combattants kurdes, est "désormais prise en tenaille" par l'EI.
Située à la frontière avec la Turquie, Kobane est la troisième ville kurde de Syrie après Qamishli (nord-est) et Afrine (Alep). Pour les djihadistes de l'EI, qui cherchent à établir leur autorité du nord-ouest de la Syrie jusqu'à l'est de l'Irak, la prise d'Aïn al-Arab permettrait d'obtenir une continuité territoriale sur une grande partie de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Pour les Kurdes, il s'agit d'une bataille vitale, car s'il prend Aïn el-Arab, l'EI avancera plus rapidement vers d'autres régions kurdes de Syrie comme Hassaka (nord-est)....
(AFP)
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Carlotta Gall
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Les réfugiés libyens affluent et témoignent
16.09.2014
Le nombre de Libyens qui se réfugient
dans la Tunisie voisine ne cesse de croître. Ils déplorent la perte de
leur pays livré à des combats entre différentes milices assoiffées de
pouvoir.
Depuis la révolution et la chute du colonel
Kadhafi il y a trois ans, près de 1,8 million de Libyens - soit presque un
tiers de la population du pays - ont trouvé refuge en Tunisie.
Ces derniers mois, une nouvelle vague de migrants a déferlé sur le pays, chassée par la violence qui s'est emparé de la capitale, Tripoli, les bombardements, les échanges de tirs ainsi que la pénurie de carburant, le manque d'argent et les pannes d'électricité. [Entre le 13 juillet et le 23 août, des combats ont opposé une coalition de groupes islamistes, dont les milices de Misrata et le groupe Ansar Al-Charia ("Les défenseurs de la religion"), à des brigades affiliées au courant nationaliste-libéral, dont les milices originaires de Zintan qui contrôlent l'aéroport depuis 2011.]
"Ce pays a complètement sombré", déplore Jomaa Abdullah, paysan de 68 ans vivant dans les environs de Tripoli. Il est venu pour faire soigner son fils, blessé par balles. "C'est fini, ajoute-t-il. Ce sera dur de s'en remettre." Depuis le mois d'août, des centaines de combattants blessés - et de camps adverses - viennent ainsi se faire traiter dans les cliniques privées de Sfax, en Tunisie. Leurs proches patientent en fumant des cigarettes, le dos courbé, sur les parkings des hôpitaux. Il y a aussi des civils, pris entre des tirs croisés ou victimes des bombardements.
"Ces hommes disent que nous n'avons pas de Seigneur"
La plupart des blessés appartiennent aux unités de l'armée de Tripoli et aux milices de la région de Zintan, dans l'ouest de la Libye, et qui étaient chargées de protéger des infrastructures comme l'aéroport ou le dépôt de carburant aujourd'hui détruits. Attaqués par les bandes rivales de la puissante cité-Etat de Misrata et de leurs alliés islamistes, ces combattants ont été contraints d'abandonner leur poste. La capitale est désormais entre les mains des miliciens de Misrata. "J'étais chargé de garder les réserves de carburant. J'ai reçu deux balles dans le ventre et un éclat d'obus dans le dos", explique Munir Ahmed, 34 ans. Il faisait partie d'une unité de seulement dix hommes gardant les grandes réserves de pétrole de Tripoli lorsque des miliciens les ont attaqués.
Leurs assaillants, des islamistes vêtus de noir, les ont accusés d'être des infidèles, alors même qu'ils étaient tous musulmans, raconte Ahmed. "Nous voulons la stabilité, poursuit-il. Ces hommes habillés de noir nous disent que Dieu est leur Seigneur et que nous, nous n'avons pas de Seigneur." Dans la bouche des victimes civiles, le conflit se résume à une lutte de pouvoir entre milices.
Dans l'attente d'une intervention extérieure
"Trois ans après la libération de la Libye, les milices de Zintan veulent le pouvoir, et celles de Misrata aussi. C'est une lutte pour le pouvoir, affirme Muhammad Meftah Essid Feres, 33 ans, blessé aux jambes alors qu'il rentrait chez lui en voiture, non loin de l'aéroport. Maintenant, il n'y a plus d'aéroport. Les gens doivent conduire pendant des heures jusqu'à la frontière." Certains avaient placé leur espoir dans le nouveau Parlement, élu le 25 juin. D'autres attendaient une intervention internationale, comme en 2011.
"Nous savons que si la situation ne se calme pas, nous n'aurons pas de stabilité ici non plus, explique Ridha Kallel, administrateur de la plus grande clinique privée de Sfax. Il faut une intervention des puissances occidentales. C'est ce que tous les Libyens attendent."
The New York TimesCes derniers mois, une nouvelle vague de migrants a déferlé sur le pays, chassée par la violence qui s'est emparé de la capitale, Tripoli, les bombardements, les échanges de tirs ainsi que la pénurie de carburant, le manque d'argent et les pannes d'électricité. [Entre le 13 juillet et le 23 août, des combats ont opposé une coalition de groupes islamistes, dont les milices de Misrata et le groupe Ansar Al-Charia ("Les défenseurs de la religion"), à des brigades affiliées au courant nationaliste-libéral, dont les milices originaires de Zintan qui contrôlent l'aéroport depuis 2011.]
"Ce pays a complètement sombré", déplore Jomaa Abdullah, paysan de 68 ans vivant dans les environs de Tripoli. Il est venu pour faire soigner son fils, blessé par balles. "C'est fini, ajoute-t-il. Ce sera dur de s'en remettre." Depuis le mois d'août, des centaines de combattants blessés - et de camps adverses - viennent ainsi se faire traiter dans les cliniques privées de Sfax, en Tunisie. Leurs proches patientent en fumant des cigarettes, le dos courbé, sur les parkings des hôpitaux. Il y a aussi des civils, pris entre des tirs croisés ou victimes des bombardements.
"Ces hommes disent que nous n'avons pas de Seigneur"
La plupart des blessés appartiennent aux unités de l'armée de Tripoli et aux milices de la région de Zintan, dans l'ouest de la Libye, et qui étaient chargées de protéger des infrastructures comme l'aéroport ou le dépôt de carburant aujourd'hui détruits. Attaqués par les bandes rivales de la puissante cité-Etat de Misrata et de leurs alliés islamistes, ces combattants ont été contraints d'abandonner leur poste. La capitale est désormais entre les mains des miliciens de Misrata. "J'étais chargé de garder les réserves de carburant. J'ai reçu deux balles dans le ventre et un éclat d'obus dans le dos", explique Munir Ahmed, 34 ans. Il faisait partie d'une unité de seulement dix hommes gardant les grandes réserves de pétrole de Tripoli lorsque des miliciens les ont attaqués.
Leurs assaillants, des islamistes vêtus de noir, les ont accusés d'être des infidèles, alors même qu'ils étaient tous musulmans, raconte Ahmed. "Nous voulons la stabilité, poursuit-il. Ces hommes habillés de noir nous disent que Dieu est leur Seigneur et que nous, nous n'avons pas de Seigneur." Dans la bouche des victimes civiles, le conflit se résume à une lutte de pouvoir entre milices.
Dans l'attente d'une intervention extérieure
"Trois ans après la libération de la Libye, les milices de Zintan veulent le pouvoir, et celles de Misrata aussi. C'est une lutte pour le pouvoir, affirme Muhammad Meftah Essid Feres, 33 ans, blessé aux jambes alors qu'il rentrait chez lui en voiture, non loin de l'aéroport. Maintenant, il n'y a plus d'aéroport. Les gens doivent conduire pendant des heures jusqu'à la frontière." Certains avaient placé leur espoir dans le nouveau Parlement, élu le 25 juin. D'autres attendaient une intervention internationale, comme en 2011.
"Nous savons que si la situation ne se calme pas, nous n'aurons pas de stabilité ici non plus, explique Ridha Kallel, administrateur de la plus grande clinique privée de Sfax. Il faut une intervention des puissances occidentales. C'est ce que tous les Libyens attendent."
Carlotta Gall
Al-Qaida demande aux djihadistes de s'unir contre la coalition anti-EI
16.09.2014
Deux branches d'Al-Qaida, Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et Al-Qaida dans la Péninsule arabique (AQPA), ont appelé dans un communiqué sans précédent les djihadistes d'Irak et de Syrie à s'unir contre la coalition hostile à l’État islamique (EI).
Dans ce texte commun publié mardi 16 septembre, les deux groupes exhortent leurs « frères moudjahidines en Irak et au Levant à cesser de s'entretuer et à s'unir contre la campagne de l'Amérique et de sa coalition diabolique qui nous guette tous ».
« Faites de votre rejet de la mécréance un facteur d'unité »,
ajoutent-ils à l'adresse des groupes djihadistes traversés par des
divergences entre l'EI et le Front Al-Nosra, la branche syrienne
d'Al-Qaida. L'appel est d'autant plus étonnant que le chef d'Al-Qaida,
Ayman Al-Zawahiri, est considéré comme très critique envers l'EI....
Les deux branches d'Al-Qaida sollicitent également les tribus sunnites d'Irak et de Syrie pour qu'ils « n'oublient les crimes des États-Unis (...) et qu'ils ne fassent pas partie de la coalition »....
Le communiqué s'adresse aussi à l'opposition syrienne modérée,
soutenue par les États-Unis et leurs alliés arabes, qui cherche à renverser le président syrien Assad. AQMI et AQPA mettent ainsi en garde « tous ceux qui ont pris les armes contre le tyran Bachar et ses milices à ne pas se laisser berner par l'Amérique, et à ne pas devenir leurs pions ».
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La Russie apporte une assistance militaire à la Syrie,
à l'Irak et à d'autres pays de la région pour les aider à lutter contre
la menace terroriste, a déclaré lundi à Paris le ministre russe des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
L'Etat islamique (EI)>>>
"Nous avons parlé de notre contribution au soutien du gouvernement irakien, qui vise à diversifier ses possibilités de combattre les terroristes et d'assurer la sécurité de l'Etat. Nous apportons à l'Irak une assistance, y compris militaire, en vue d'accroître la sécurité dans le pays. Nous agissons de la même façon dans le cas de la Syrie et d'autres pays de la région", a fait savoir M.Lavrov en marge de la conférence internationale sur la situation en Irak tenue dans la capitale française.
PARIS, 15 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140915/202434132.html
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Moscou soutient militairement Damas et Bagdad
15.09.2014© REUTERS/ Stringer |
L'Etat islamique (EI)>>>
"Nous avons parlé de notre contribution au soutien du gouvernement irakien, qui vise à diversifier ses possibilités de combattre les terroristes et d'assurer la sécurité de l'Etat. Nous apportons à l'Irak une assistance, y compris militaire, en vue d'accroître la sécurité dans le pays. Nous agissons de la même façon dans le cas de la Syrie et d'autres pays de la région", a fait savoir M.Lavrov en marge de la conférence internationale sur la situation en Irak tenue dans la capitale française.
PARIS, 15 septembre - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140915/202434132.html
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Carte de l'implantation régionale de l'Etat islamique :
15.09.2014
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L’Australie envoie des troupes au Moyen-Orient et élève son alerte terroriste
15.09.2014L’Australie était déjà engagée contre l’Etat islamique, à travers des livraisons d’aide humanitaire et de matériel militaire. Le premier ministre, Tony Abbott, a décidé d’aller plus loin en annonçant dimanche 14 septembre l’envoi de personnel militaire et de huit avions de combat aux Emirats arabes unis pour participer à la coalition internationale. Six cents hommes – 400 personnels de l’armée de l’air et 200 membres des forces spéciales – vont être déployés dans les prochains jours. Il s’agit de « préparer » des opérations militaires, mais il n’est pas encore question d’envoyer des troupes combattantes.
Tony Abbott a justifié cette intervention par « le culte de la mort » de l’Etat islamique et « la menace » qu’il représente, « non seulement pour la population irakienne et les peuples du Moyen-Orient, mais aussi pour celles du monde entier, y compris en Australie ».
Quinze jours après Londres, Canberra a d’ailleurs relevé vendredi son niveau d’alerte face au danger terroriste. Il est passé de « moyen » à « élevé », soit au troisième niveau sur quatre, pour la première fois en plus de dix ans....
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/09/15/l-australie-envoie-des-troupes-au-moyen-orient-et-releve-son-alerte-terroriste_4487626_3210.html
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Algérie : une partie d'Aqmi prête allégeance à l’Etat islamique
14/09/2014
Un nouveau
groupe armé algérien, les « Soldats du califat », a annoncé qu’il
rompait avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et prêtait serment
d’allégeance à l’Etat islamique (EI) qui contrôle de vastes régions en
Irak et en Syrie.
Dans un communiqué
diffusé sur des sites internet djihadistes, Gouri Abdelmalek, alias
Khaled Abou Souleïmane, qui était le commandant d’Aqmi pour la région
centrale, annonce prendre la tête des « Soldats du califat » et accuse
les pays du Maghreb d’avoir « dévié de la juste voie ». Il précise avoir
été rejoint par un autre commandant d’Aqmi dans l’est de l’Algérie.
« Vous avez au Maghreb islamique des hommes qui obéiront à vos ordres »,
ajoute-t-il à l’adresse d’Abou Bakr al Baghdadi, le « calife » de l’EI
qui avait lui même abandonné les rangs d’Al Qaïda en 2013.
Un autre groupe islamiste, celui de Mokhtar Belmokhtar, « Ceux qui signent avec leur sang », a aussi rompu il y a plusieurs mois avec Aqmi. Il serait basé actuellement dans le sud de la Libye. Belmohktar est tenu pour responsable de l’attaque contre le complexe gazier de Tiguentourine en janvier 2013 en Algérie, qui a fait des dizaines de morts dont trois Américains.
Source Reuters
http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203774147251-algerie-une-partie-daqmi-prete-allegeance-a-letat-islamique-1042212.phphttp://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203774147251-algerie-une-partie-daqmi-prete-allegeance-a-letat-islamique-1042212.php
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A Ersal, les enlèvements confessionnels se succèdent...
14/09/2014A Ersal, dans l'est du Liban, les enlèvements et contre-enlèvements entre sunnites et chiites se sont multipliés ces derniers jours sur fond de tensions confessionnelles dans la région.
Samedi, le Libanais Marwan Hojeiry a été libéré après une semaine de captivité grâce à l'intervention de l'armée libanaise, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Originaire de la localité de Ersal (Békaa) qui a connu d'intenses combats entre la troupe et des jihadistes ultra-radicaux sunnites, Marwan Hojeiry a été remis à sa famille par les services de renseignements de l'armée, précise l'Ani.
Un autre membre de la famille Hojeiry, Ahmad, a été enlevé samedi par des éléments armés à Ersal. Il a été conduit par ses ravisseurs dans le jurd de la ville, ajoute l'Ani. Son sort demeure incertain.
Un responsable local a indiqué à l'AFP que Ahmad Hojeiry avait été capturé par des individus en armes circulant dans deux voitures. "Ils l'accusent d'être un agent du Hezbollah", a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat.
Les cinq jours de combat déclenchés le 2 août à Ersal ont provoqué la mort de 20 soldats, 16 civils et des dizaines de militaires. Ils se sont achevés par le retrait des combattants islamistes vers les montagnes environnantes et la région syrienne du Qalamoun, frontalière du Liban.
Depuis, une trentaine de soldats et de policiers sont retenus en otage par trois groupes : l’État islamique (EI), le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, et Jaych al-islam, un groupe rebelle islamiste syrien.
Les terroristes ont déjà décapité deux soldats - Ali Sayyed (sunnite) et Abbas Medlej (chiite) - et menacent d'en tuer un troisième. Début septembre, le corps de Kaëd Ghadada, un civil libanais enlevé fin août par des jihadistes, a été remis à sa famille.
La décapitation des deux militaires enlevés à Ersal, avait provoqué des actes de violence contre des réfugiés et ouvriers syriens dans certaines régions chiites du Liban.
Ersal est une localité sunnite sympathisant avec les rebelles syriens, qui sont de la même confession, alors que les chiites soutiennent en grande majorité le régime de Bachar el-Assad.http://www.lorientlejour.com/article/885925/a-ersal-les-enlevements-confessionnels-se-succedent.html
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Le Qatar se coupe des Frères musulmans
14 09 2014Les relations de l'émirat avec les Frères musulmans lui ont causé le plus de tort dans le monde arabe
Sous la pression de Washington et Ryad, le Qatar, considéré comme "l'enfant terrible" du Golfe, vient de faire des concessions à ses partenaires arabes en commençant à "réduire" les activités controversées des Frères musulmans, affirment des experts.
Depuis trois semaines, le Qatar ne ménage pas sa peine pour régler ses différends et montrer sa bonne volonté, alors que les Etats-Unis mobilisent leurs alliés contre l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.
Doha a condamné sans équivoque les "groupes extrémistes" et réussi des médiations pour la libération d'un otage américain et de 45 Casques bleus fidjiens en Syrie, tout en menant des "efforts constants" pour obtenir la libération d'autres prisonniers, a indiqué dimanche le Premier ministre libanais.
Le Qatar a entamé un rapprochement avec l'Arabie saoudite après six mois de brouille et a surtout laissé s'ébruiter ce week-end le départ de plusieurs dirigeants égyptiens des Frères musulmans réfugiés chez lui.
"Certaines figures" des Frères musulmans, "à qui on a demandé de relocaliser leurs bureaux à l'extérieur du Qatar, ont accepté" de le faire "pour éviter tout désagrément" à Doha, a annoncé Amr Darrag, un dirigeant de la confrérie.
Cette mesure concerne sept responsables du mouvement islamiste, dont le secrétaire général Mahmoud Hussein....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/43804-140914-le-qatar-se-coupe-des-freres-musulmans
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Une attaque du Hezbollah en préparation
14 09 2014Des sources du commandement Nord ont révélé aux médias israéliens que la menace pourrait ressurgir
Le commandement de la région Nord d'Israël s'est renforcé ces derniers mois, dans l'inquiétude d'une attaque du Hezbollah à la frontière libanaise.
De hauts gradés de l'armée israélienne ont estimé dimanche que l'organisation terroriste serait en passe de lancer une attaque d'envergure dans la région de la Haute Galilée en Israël, ou encore en Galilée occidentale.
Se préparant au pire scénario, les troupes au sol ont détecté quelques changements dans l'organisation chiite, conformément à la politique définie par le Secrétaire général depuis 1992, Hassan Nasrallah, qui aurait récemment "brisé le silence", a rapporté le site israélien Ynet.
Nasrallah, au cours de ses dernières allocutions, a cherché à "renouveler l'équilibre de la terreur", selon les sources du commandement nord, citées par le site Walla. "Il y a un manque de stabilité dans la région", a déclaré un officier de l'armée interviewé, "des évènements insignifiants peuvent en amener à de plus grands", insiste-t-il.
Les sources ont précisé qu'il ne s'agissait pas là d'une menace imminente, mais qu'il fallait, en cas d'attaque, "se préparer à une longue guerre au nord".
La frontière nord entre Israël et le Liban est une préoccupation grandissante de Tsahal, l'armée israélienne, où les membres de l'organisation, campés au sud Liban, constituent une menace directe et permanente pour les villages israéliens frontaliers.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/43797-140914-israel-une-attaque-du-hezbollah-en-preparation-armee
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La DGSE a aidé Washington à éliminer le chef des shebab
13/09/2014
Les
services de renseignement français ont transmis, sur ordre du président
de la République, des éléments permettant l’opération qui a tué Ahmed
Abdi « Godane », chef des islamistes shebab.
Les services de renseignement français ont
coopéré avec Washington pour l’opération qui a conduit à la mort du chef
des islamistes somaliens shebab, Ahmed Abdi « Godane », tué par une
frappe américaine le 1er septembre, a-t-on appris dans l’entourage du
président français.
« La France et le
président de la République ont appuyé la coopération en matière de
renseignement et de coordination », a indiqué cette source, confirmant
partiellement des informations de l’hebdomadaire Le Point. « Cela n’a
pas été une opération française sur le terrain, nous n’étions pas dans
l’intervention », a toutefois précisé l’entourage de François Hollande...
http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203773270778-la-dgse-a-aide-washington-a-eliminer-le-chef-des-shebab-1042124.php
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Quand rebelles et jihadistes de l’EI décident d’enterrer la hache de guerre
13/09/2014Les rebelles syriens et les jihadistes de l'État islamique (EI) ont enterré hier la hache de guerre au sud de Damas au terme d'un accord, le premier du genre depuis le déclenchement des hostilités entre eux au début de l'année, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les insurgés, islamistes ou modérés, ont conclu un cessez-le-feu à Hajar al-Aswad, dans la banlieue sud de la capitale, où les deux adversaires sont présents, explique l'ONG. Selon les termes de l'accord, « les deux parties respectent une trêve jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée et elles promettent de ne pas s'attaquer car elles considèrent que le principal ennemi est le régime noussaïri », terme péjoratif pour désigner les alaouites.
Pendant ce temps, les troupes du régime syrien avançaient dans la province centrale de Hama, en prenant hier le village de Hilfaya après des combats avec les insurgés et des bombardements violents.
L'armée syrienne a annoncé dans un communiqué le contrôle de la localité avec l'aide des supplétifs des Forces de la défense nationale, milice prorégime. Le contrôle de Hilfaya survient après celui de plusieurs villages dans cette région où l'armée a tué un grand nombre de « terroristes », des non-Syriens pour la plupart, précise l'armée.
La reprise de Hilfaya a eu lieu après « une semaine de combats et de violents bombardements » menés par les forces gouvernementales dirigées par l'officier Souheil al-Hassan, surnommé « le Tigre », a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdel Rahmane. Des combattants iraniens ont aidé les troupes syriennes dans les affrontements, a-t-il précisé.
M. Abdel Rahmane avait déjà fait état en début de semaine de la reprise aux rebelles de plusieurs villages, entre leurs mains depuis juillet, aux alentours de l'aéroport de Hama, à partir duquel l'armée menait des raids. « Un accord est intervenu à Hilfaya entre l'armée et les notables de cette localité au terme duquel des habitants armés s'y sont déployés », a indiqué M. Abdel Rahmane. Les combattants rebelles, dont ceux du Front al-Nosra, s'en sont retirés, a-t-il ajouté.
Nouveau bilan
Près de Damas, au moins 42 personnes, dont sept enfants et deux femmes, ont été tuées jeudi dans des raids du régime sur Douma, une ville tenue par les rebelles, selon un nouveau bilan fourni hier par l'OSDH. Un précédent bilan faisait état de 17 morts. Douma, située à 15 km au nord-est de la capitale, est assiégée par l'armée depuis plus d'un an. Parmi les victimes figure un nombre indéterminé de rebelles, a ajouté l'ONG, en faisant état d'un « grand nombre de blessés ».
Des militants antirégime ont diffusé sur YouTube des vidéos montrant selon eux l'impact des raids sur la ville. On y voit des personnes transportant des cadavres dont un carbonisé au milieu de scènes de panique, alors que des pompiers tentent d'éteindre le feu provoqué par les explosions dans des immeubles.
Par ailleurs, le Qatar a annoncé hier avoir joué un rôle de médiateur dans la libération en Syrie des 45 Casques bleus fidjiens, enlevés le 28 août par le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda – une médiation conduite à la demande du gouvernement des Fidji, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Sur un autre plan, les États-Unis vont verser 500 millions de dollars supplémentaires d'aide humanitaire destinée aux victimes du conflit en Syrie, portant leur assistance totale à 2,9 milliards de dollars depuis 2011, a annoncé le département d'État hier.
http://www.lorientlejour.com/article/885815/quand-rebelles-et-jihadistes-de-lei-decident-denterrer-la-hache-de-guerre.html
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Nigéria: victoire de l'armée sur Boko Haram
13 Septembre 2014Les troupes nigérianes ont mis en déroute Boko Haram qui comptait plus de 100 terroristes à Konduga (nord-est)
L'armée nigériane a affirmé vendredi avoir mis en déroute plus d'une centaine d'islamistes du groupe Boko Haram qui avaient attaqué dans la nuit une localité proche de Maiduguri, ville carrefour du Nord-Est.
Les islamistes ont lancé à 04H30 GMT vendredi une attaque massive contre la localité de Konduga, située à environ 35 km de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, a déclaré le porte-parole de l'armée Timothy Antigha dans un communiqué.
Après environ trois heures d'intenses combats, les troupes nigérianes ont mis en déroute la force combattante de Boko Haram qui comptait plus de cent terroristes, a-t-il dit. Les assaillants ont essuyé de lourdes pertes, a-t-il affirmé.
L'armée nigériane a saisi quatre véhicules dotés de canons anti-aériens, trois mitrailleuses lourdes, plus de trente fusils d'assaut AK-47 et deux systèmes GPS, a ajouté le porte-parole.
L'armée continue de ratisser toute la zone à la recherche de terroristes, qui ont pu s'échapper avec des blessures par balle, a déclaré M. Antigha, assurant que le moral des troupes reste très bon.
Jeudi, le Forum des anciens de l'Etat de Borno, composé d'anciens responsables politiques et militaires et de dirigeants locaux, avait affirmé que Boko Haram encerclait complètement Maiduguri et préparait une attaque imminente sur la ville.
Ces notables avaient réclamé au gouvernement l'envoi en urgence de renforts militaires.
Ces dernières semaines, Boko Haram a pris de nombreuses villes et villages de l'Etat de Borno et de ses voisins, les Etats de Yobe et d'Adamawa, laissant craindre que le gouvernement nigérian perde le contrôle de toute cette région, frontalière du Cameroun, du Tchad et du Niger.
L'armée nigériane a démenti à plusieurs reprises la prise de villes et de villages par les islamistes, en dépit de multiples témoignages de leurs habitants en fuite.
Boko Haram a notamment attaqué le 1er septembre la ville de Bama, à 70 km de Maiduguri, et des milliers de personnes se sont réfugiées à Maiduguri.
Selon un groupe local, la Bama Development Foundation, la ville est toujours sous la garde et le contrôle de Boko Haram et de nombreux habitants y sont piégés. Ils meurent de faim et d'angoisse, a déclaré son responsable Mohammed Hassan.
Des informations contradictoires circulent depuis des jours à propos de la situation à Bama.
L'armée n'a lancé aucune offensive pour reprendre la ville, affirme Mohhamed Hassan, rejetant les allégations du gouvernement selon lesquelles elle en aurait repris le contrôle.
Les forces de sécurité nigérianes doivent toujours retourner à Bama qu'elles ont quitté le lundi 1er septembre, a-t-il dit.
Selon des habitants qui ont réussi à s'enfuir, des centaines de femmes, d'enfants et les personnes les plus âgées sont pris au piège et Boko Haram a désigné son propre émir, dans le palais déserté par le chef traditionnel.
Il n'y a pas de nourriture à Bama et les habitants doivent aller au palais pour mendier des céréales auprès de l'émir, raconte Hajjo Muhammad, réfugiée à Maiduguri depuis mercredi.
Les habitants sont obligés de mendier des médicaments au palais et certains meurent de leur maladie, en particulier les enfants, a-t-elle raconté aux journalistes. Une autorisation est même nécessaire pour retirer de l'eau de la rivière, a-t-elle ajouté.
Nous vivons tout simplement comme des esclaves, a déclaré M. Muhammad.
Selon une autre femme, qui a fui Bama jeudi, Maimuna Ali, les corps décomposés de centaines d'hommes tués dans les combats jonchent les rues de la ville.
Les hommes jeunes ont été emprisonnés et les plus âgés obligés de jurer sur le Coran de ne pas combattre, a-t-elle affirmé. On a enduit d'encre un doigt de ceux qui ont prêté serment, comme pour des électeurs ayant voté. Quiconque est intercepté par une patrouille de Boko Haram sans cette marque d'encre risque deux ou trois jours de prison, des coups de fouet et d'être obligé de prêter serment, a ajouté Maimuna Ali.
(AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/43574-140913-nigeria-victoire-de-l-armee-sur-boko-haram
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L'Ouganda déjoue un "attentat imminent" shebab
13 Septembre 2014Les autorités ougandaises ont annoncé la découverte d'une cellule terroriste des shebab à Kampala
Les forces de sécurité ougandaises ont déjoué un attentat imminent planifié par une cellule des islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda, a indiqué samedi l'ambassade des Etats-Unis à Kampala.
Les autorités ougandaises ont annoncé la découverte d'une cellule terroriste des shebab à Kampala, a déclaré l'ambassade dans un communiqué.
Nous restons en contact étroit avec nos homologues ougandais tandis que l'enquête se poursuit sur ce qui semble avoir été la préparation d'une attaque imminente, ajoute l'ambassade....
L'ambassade des Etats-Unis avait lancé une mise en garde lundi dernier contre une possible vengeance des shebab après la mort du chef chef suprême des shebab Ahmed Abdi Godane, tué par une frappe américaine près de Mogadiscio.
Par ailleurs, le ministère ougandais des Affaires intérieures a déclaré que les services de l'immigration avaient mené samedi matin une opération contre des immigrants illégaux dans plusieurs quartiers de Kampala, avec l'arrestation de 69 personnes dont les nationalités n'ont pas été précisées. On ignore si ces opérations étaient ou non connectées.
L'Ouganda est l'un des principaux fournisseurs de troupes pour la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).
Les shebab, qui ont revendiqué plusieurs attentats récents au Kenya, à Djibouti et en Somalie, ont déjà frappé en Ouganda dans le passé.
(AFP)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/afrique/43662-140913-l-ouganda-dejoue-un-attentat-imminent-shebab
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Qatar: 20M $ pour libérer les 45 Fidjiens en Syrie
13 Septembre 2014
La province de Quneitra pourrait devenir prochainement "la deuxième province hors du contrôle du régime"
Les quarante-cinq Casques bleus fidjiens qui avaient été enlevés fin
août par des groupes rebelles, dont Al-Nosra, à l'issue de combats avec
l'armée syrienne près de Qouneitra, ont été libérés sains et saufs, a
indiqué jeudi l'ONU.
Or des sources de l'opposition syrienne ont révélé samedi que le
Qatar aurait payé aux combattants du Front al-Nosra (affiliés à
al-Qaïda), une rançon de près de 20 millions de dollars en échange de
leur libération, a rapporté le journal Asharq Al-Awsat.Ces développements émergent un jour après que le ministère qatari des Affaires étrangères a publié un communiqué, affirmant aider à la sécurité et à la libération des Casques bleus, sous la demande du "gouvernement fidjien".
"Les efforts de l'Etat du Qatar ont mené au succès de la libération des
soldats fidjiens... qui ont été pris en otage pendant deux semaines", a
déclaré dans un communiqué un représentant des Emirats, selon le site
israélien Ynet.
....Les djihadistes de l'Etat islamique (EI), un groupe rival du Front
al-Nosra, contrôlent déjà la province de Raqqa, dans le nord. Depuis fin
août, les rebelles ont pris graduellement plusieurs zones de Quneitra,
dont le passage entre la partie syrienne du Golan et la partie
israélienne du plateau.
Vendredi, les rebelles ont pris plusieurs villages dont al-Hamidiyé,
après des combats avec les forces du régime et ses supplétifs. "Le
régime a ainsi perdu 80% des villages de la province de Qouneitra",
indique M. Abdel Rahmane. "Le régime recule face au Front al-Nosra et
les autres formations rebelles. Il va perdre bientôt son contrôle de
toute la partie" du plateau du Golan syrien, estime-t-il.
Le conflit en Syrie, qui a débuté en mars 2011 par un mouvement de
contestation contre le régime de Bachar el-Assad rapidement réprimé par
le pouvoir, s'est transformé ensuite en un conflit entre rebelles et
forces gouvernementales. Puis il s'est compliqué avec la montée en force
de l'EI qui combat tant les insurgés que les forces du régime. La
guerre a fait plus de 191 000 morts selon l'ONU et 180 000 selon l'OSDH,
dont un grand nombre de civils.
(Avec AFP).http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/43659-140913-qatar-20m-pour-liberer-les-45-fidjiens-en-syrie
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Liban: Les États-Unis livrent des missiles Hellfire pour combattre les djihadistes
12/09/2014
C'est l'Arabie saoudite qui finance
En août, l'Arabie saoudite a promis un milliard de dollars pour l'achat d'armement urgent destiné à l'armée libanaise qui faisait face à une incursion de djihadistes de Syrie....
Cette aide s'ajoute à trois milliards de dollars que Ryad a promis l'an dernier au Liban pour l'achat d'armes françaises...
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L'ex-chef de la CIA tacle les raids sur l'Irak, ces "escapades sexuelles"
12/09/2014
Sa remarque vise à alerter sur
les limites du seul recours aux frappes aériennes pour "détruire" les
jihadistes de l'État islamique.
Les raids aériens en Irak contre l'État islamique, sont un peu comme des "aventures sexuelles
sans lendemain", a mis en garde Michael Hayden, qui a dirigé par le
passé la CIA et la NSA. "Le recours aux frappes aériennes a tous les
atours des aventures sexuelles sans lendemain : cela semble satisfaisant
et cela ne demande qu'un engagement minimal", a déclaré le général
Hayden, 69 ans, dans une interview accordée au magazine US News and World Report publiée jeudi.
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État islamique : 20 000 à 31 500 personnes combattent pour lui, selon la CIA
12.09.2014
... la CIA, l'agence américaine du renseignement, a dévoilé ce vendredi de nouvelles estimations sur le nombre de combattants constituant l’État islamique. De son côté, l'Australie a relevé le niveau d'alerte de la menace terroriste sur son sol.
20 000 à 31 500 combattants au sein de l’État islamique. La CIA revoit ses chiffres à la hausse. Selon elle, l’État islamique est actuellement constitué de «20 000 à 31 500 combattants en Irak et en Syrie»....
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Kurdistan : les États-Unis mèneront des frappes "plus offensives" depuis Erbil
11/09/2014
Au lendemain du discours de Barack Obama, les États-Unis ont annoncé
jeudi qu'ils feraient décoller certains de leurs avions d'Erbil, la
capitale du Kurdistan irakien, afin de mener des frappes "plus
offensives" contre l'organisation de l’EI.Cette annonce intervient au lendemain du discours de Barack Obama, durant lequel le président américain a annoncé l'"extension" des frappes américaines contre les jihadistes en Irak, et ce dans le cadre de l'intensification de cette campagne aérienne entamée le 8 août.
Obama a annoncé 475 conseillers militaires américains supplémentaires
Mais cette campagne aérienne est aussi accompagnée par l'envoi de plusieurs centaines de conseillers militaires américains. Les 475 conseillers supplémentaires dont Barack Obama a annoncé l'envoi mercredi soir devraient commencer à arriver "sans doute dans le courant de la semaine prochaine" en Irak, selon le contre-amiral Kirby. "Il n'est pas question de les impliquer dans des combats", a-t-il cependant ajouté. Ils sont envoyés pour soutenir les forces kurdes et fédérales en terme d'équipement, de formation et de renseignement.
..125 soldats seront affectés aux missions aériennes menées depuis Erbil, selon le porte-parole du Pentagone. Ces renforts porteront à 1 600 le nombre total de soldats américains présents en Irak..
Avec AFP
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Quel rôle militaire pour la France dans la coalition contre l’État islamique ?
11/09/2014
Barack
Obama a annoncé, mercredi soir, qu’une coalition menée par les
États-Unis mènerait une traque "implacable" contre les jihadistes de
l’État islamique en Irak et en Syrie. La France y participera. Quel rôle
compte-t-elle y jouer ?
La France est prête à agir contre l’organisation de l’État islamique (EI) en Irak,
a assuré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, mercredi
10 septembre. "En Irak, le gouvernement et les minorités ont appelé à
l’aide. Nous y répondons par des livraisons de matériel militaire et par
de l’aide humanitaire. [...] Nous participerons si nécessaire à une
action militaire aérienne", a-t-il déclaré lors d’une intervention à
Sciences Po Paris. La déclaration du ministre des Affaires étrangères a précédé de quelques heures le discours télévisé de Barack Obama, au cours duquel le président américain a présenté son plan d’action contre l’EI.. Ce plan, dont les contours restent flous, prendrait la forme d’une coalition internationale "dirigée par les États-Unis". La France s’est d’ores et déjà engagée à y participer, mais ne compte pas, à en croire l’expert en stratégie militaire Pierre Servent, se cantonner à un rôle d’exécutant.
Une dizaine d’avions de combat français en Irak
"La France mettra suffisamment de moyens sur la table pour ne pas être seulement une force supplétive", estime le spécialiste des questions de Défense, contacté par France 24. Mercredi soir, le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, professeur de stratégie à Sciences Po et à HEC, a évalué à "une dizaine" le nombre d’avions qui seront envoyés par Paris pour participer aux opérations.
http://www.france24.com/fr/20140911-etat-islamique-irak-coalition-etats-unis-us-internationale-role-militaire-france-syrie/
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Golan: les 45 Casques bleus fidjiens libérés sont arrivés en Israël
11 septembre 2014Les 45 Casques bleus fidjiens qui avaient été enlevés le 28 août par un groupe armé sur le plateau du Golan en Syrie ont tous été libérés sains et saufs et sont arrivés en Israël, ont annoncé jeudi l’ONU et l’armée israélienne.
Ils ont été remis à la Force de l’ONU chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan entre Israël et la Syrie (Fnuod) et sont “en bonne forme”, ont précisé les Nations unies dans un communiqué.
Les 45 Casques bleus sont passés peu après en Israël, a annoncé à l’AFP une porte-parole de l’armée israélienne.
http://fr.euronews.com/depeches/2684298-golan-les-45-casques-bleus-fidjiens-otages-liberes-confirme-lonu/
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( POUR ACTIVER LES SOUS-TITRES, CLIQUEZ SUR L'ICÔNEOUSOUS LA VIDÉO ).
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10/09/2014
La décapitation d’un second soldat libanais, par l’organisation de l’État islamique, le 6 septembre, a provoqué des actes de représailles communautaires, des enlèvements à caractère confessionnel et le tabassage de réfugiés syriens.
Un vent dangereux souffle sur Le Liban depuis la diffusion de photos, le 6 septembre, sur Twitter, de la décapitation présumée d’un second soldat de l’armée libanaise par les jihadistes de l’organisation de l'État islamique (EI).
Une semaine après avoir revendiqué l'exécution d'un premier militaire sunnite, la décapitation présumée de ce soldat chiite est un message envoyé aux autorités libanaises. Selon l'EI, le même sort sera réservé aux autres soldats du groupe retenu en otage près de la frontière syro-libanaise depuis début août, si, parmi d’autres exigences, Beyrouth ne libérait pas des détenus islamistes incarcérés au Liban.
Les réfugiés syriens érigés en bouc-émissaires
Dans les régions chiites du pays du Cèdre, la colère et les violences ont également visé les réfugiés syriens, majoritairement sunnites, accusés de soutenir les jihadistes. Tentes brûlées, tabassages, menaces d’expulsion.. Ils ont été victimes de nombreuses mesures de rétorsion xénophobes au point que le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a appelé ses compatriotes à ne pas se livrer à des actes de vengeance. En vain...
L’EI gagnant à tous les niveaux ?
"Ce contexte explosif général peut entraîner une déflagration entre Libanais et réfugiés syriens ou entre les Libanais eux-mêmes, sachant qu’un tel climat ne peut que profiter aux mouvements jihadistes tel que l’EI, qui mise sur le chaos pour grossir ses rangs ou gagner du terrain", ajoute l’analyste politique libanais.
À la vue de cette déstabilisation sécuritaire et des tensions confessionnelles, l’EI ne peut en effet que se satisfaire des conséquences des décapitations des soldats libanais. Beyrouth, malgré ses efforts et sa bonne volonté, se retrouve démuni face à cette situation qui ne peut être réglée sans passer par la libération des militaires.
Un choix cornélien s’impose donc au gouvernement : céder aux exigences des jihadistes pour éviter l’exécution des autres soldats ou se laisser déborder par l’anarchie provoquée par les décapitations au risque de déstabiliser le pays tout entier. Sachant que dans les deux cas, le Liban serait perdant, au contraire de l’EI qui, lui, serait gagnant quelle que soit l’issue de cette affaire. À moins que les médiations en cours, par l’entremise du Qatar, ne viennent mettre un terme à ce feuilleton sanguinaire.
http://www.france24.com/fr/20140909-liban-decapitations-soldats-libanais-ei-etat-islamique-jihadistes-sunnite-chiite-enlevements/
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L'élimination de la direction d'Ahrar al-Cham, l'un des plus importants groupes rebelles islamistes qui opère en Syrie, dans un attentat perpétré le 9 septembre bouleverse la donne....
La décapitation du groupe profite à tout le monde en somme, et pas seulement au régime syrien, qu’Ahrar al-Cham voulait abattre, note Wassim Nasr. "Il sert aussi les intérêts des rebelles modérés, car ce groupe salafiste comprenait des membres proches d’Al-Qaïda avec lesquels ils ne pouvaient nouer d’alliance dans le cadre de la guerre qui se dessine entre modérés et jihadistes dans le nord de la Syrie". L’État islamique ne peut que se réjouir de cet attentat qui affaiblit sensiblement un rival de poids, et "car il considérait que ce groupe était à la tête de ses ennemis, à savoir ceux qui s’opposait à la création d’un califat transnational", poursuit le spécialiste des mouvements jihadistes.
La fragilisation de ce groupe risque de provoquer le départ d’un grand nombre de ses combattants vers d’autres groupes rebelles. "Si quelques-uns d’entre eux sont tentés de rejoindre l’EI, la plupart d'entre eux n’hésitera pas à rejoindre le Front al-Nosra, vu la proximité idéologique d’Ahrar al-Cham avec la branche officielle d’Al-Qaida en Syrie", décrypte Wassim Nasr. "Ils ont d’ailleurs souvent combattus ensemble le régime syrien."
http://www.france24.com/fr/20140910-syrie-attentat-ahrar-cham-groupes-islamistes-salafistes-ei-etat-islamique-front-islamique-alqaida/
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Yémen : La nation perdue
10 09 2014
Depuis 2011 et le début de la révolution qui a démis du pouvoir le
président Ali Abdallah Saleh, le Yémen est en proie à de nombreux
troubles. Avec trois combats différents se déroulant en même temps sur
le territoire national, une présence d’Al-Qaïda plus importante que
jamais, une économie en déclin et des tensions sectaires en
recrudescence, beaucoup affirment que le Yémen est désormais une nation
perdue.
Medyan Dairieh, journaliste et réalisateur pour VICE News, s’est rendu
dans ce pays où l’avenir semble de plus en plus incertain. Il y a
notamment rencontré les soldats de l’armée nationale, les Houthis de
Sana’a et les combattants des comités populaires du Sud-Yémen afin de
comprendre comment cette ancienne grande nation arabe a sombré dans le
chaos auquel elle est aujourd'hui confrontée.
http://www.vice.com/fr/vice-news/yemen-la-nation-perdue-902 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
État islamique : les décapitations de soldats libanais embrasent le Liban
10/09/2014
La décapitation d’un second soldat libanais, par l’organisation de l’État islamique, le 6 septembre, a provoqué des actes de représailles communautaires, des enlèvements à caractère confessionnel et le tabassage de réfugiés syriens.
Un vent dangereux souffle sur Le Liban depuis la diffusion de photos, le 6 septembre, sur Twitter, de la décapitation présumée d’un second soldat de l’armée libanaise par les jihadistes de l’organisation de l'État islamique (EI).
Une semaine après avoir revendiqué l'exécution d'un premier militaire sunnite, la décapitation présumée de ce soldat chiite est un message envoyé aux autorités libanaises. Selon l'EI, le même sort sera réservé aux autres soldats du groupe retenu en otage près de la frontière syro-libanaise depuis début août, si, parmi d’autres exigences, Beyrouth ne libérait pas des détenus islamistes incarcérés au Liban.
Les réfugiés syriens érigés en bouc-émissaires
Dans les régions chiites du pays du Cèdre, la colère et les violences ont également visé les réfugiés syriens, majoritairement sunnites, accusés de soutenir les jihadistes. Tentes brûlées, tabassages, menaces d’expulsion.. Ils ont été victimes de nombreuses mesures de rétorsion xénophobes au point que le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a appelé ses compatriotes à ne pas se livrer à des actes de vengeance. En vain...
L’EI gagnant à tous les niveaux ?
"Ce contexte explosif général peut entraîner une déflagration entre Libanais et réfugiés syriens ou entre les Libanais eux-mêmes, sachant qu’un tel climat ne peut que profiter aux mouvements jihadistes tel que l’EI, qui mise sur le chaos pour grossir ses rangs ou gagner du terrain", ajoute l’analyste politique libanais.
À la vue de cette déstabilisation sécuritaire et des tensions confessionnelles, l’EI ne peut en effet que se satisfaire des conséquences des décapitations des soldats libanais. Beyrouth, malgré ses efforts et sa bonne volonté, se retrouve démuni face à cette situation qui ne peut être réglée sans passer par la libération des militaires.
Un choix cornélien s’impose donc au gouvernement : céder aux exigences des jihadistes pour éviter l’exécution des autres soldats ou se laisser déborder par l’anarchie provoquée par les décapitations au risque de déstabiliser le pays tout entier. Sachant que dans les deux cas, le Liban serait perdant, au contraire de l’EI qui, lui, serait gagnant quelle que soit l’issue de cette affaire. À moins que les médiations en cours, par l’entremise du Qatar, ne viennent mettre un terme à ce feuilleton sanguinaire.
http://www.france24.com/fr/20140909-liban-decapitations-soldats-libanais-ei-etat-islamique-jihadistes-sunnite-chiite-enlevements/
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L’attentat contre Ahrar al-Cham "rebat les cartes des groupes islamistes en Syrie"
10/09/2014L'élimination de la direction d'Ahrar al-Cham, l'un des plus importants groupes rebelles islamistes qui opère en Syrie, dans un attentat perpétré le 9 septembre bouleverse la donne....
La décapitation du groupe profite à tout le monde en somme, et pas seulement au régime syrien, qu’Ahrar al-Cham voulait abattre, note Wassim Nasr. "Il sert aussi les intérêts des rebelles modérés, car ce groupe salafiste comprenait des membres proches d’Al-Qaïda avec lesquels ils ne pouvaient nouer d’alliance dans le cadre de la guerre qui se dessine entre modérés et jihadistes dans le nord de la Syrie". L’État islamique ne peut que se réjouir de cet attentat qui affaiblit sensiblement un rival de poids, et "car il considérait que ce groupe était à la tête de ses ennemis, à savoir ceux qui s’opposait à la création d’un califat transnational", poursuit le spécialiste des mouvements jihadistes.
La fragilisation de ce groupe risque de provoquer le départ d’un grand nombre de ses combattants vers d’autres groupes rebelles. "Si quelques-uns d’entre eux sont tentés de rejoindre l’EI, la plupart d'entre eux n’hésitera pas à rejoindre le Front al-Nosra, vu la proximité idéologique d’Ahrar al-Cham avec la branche officielle d’Al-Qaida en Syrie", décrypte Wassim Nasr. "Ils ont d’ailleurs souvent combattus ensemble le régime syrien."
http://www.france24.com/fr/20140910-syrie-attentat-ahrar-cham-groupes-islamistes-salafistes-ei-etat-islamique-front-islamique-alqaida/
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Il refuse de prêter serment devant Dieu, l'US Air Force le renvoie
10/09/2014Alors qu’il refuse de signer un contrat avec une mention religieuse,
"So help me God."("Que Dieu me vienne en aide.") C’est parce qu’il refuse d’adhérer à cette courte prière qu’un soldat américain pourrait se retrouver au chômage. Le 25 août 2014, ce sergent de la base militaire de Creech, à Indian Springs, dans le Nevada, s’est vu proposer l’alternative suivante : prêter serment ou prendre la porte.
Alors qu’il devait signer son contrat de réengagement dans l’armée de l’air, il a demandé que la citation religieuse soit retirée. Impossible, répondent ses responsables. La politique de l’US Air Force, qui acceptait auparavant de rayer cette mention, aurait changé en octobre 2013. Mais dans les autres branches de l’armée, c’est toujours autorisé. Aujourd’hui le soldat, représenté par The American Humanist Association , (l’Association humaniste américaine), est prêt à attaquer ses officiers supérieurs en justice....
Ce vétéran de la guerre en Irak avait déjà témoigné des prières collectives dans l’armée américaine au journal " Libération " en octobre 2011 : "'Quand on nous a préparés à aller en Irak, on nous a cités un extrait de la Bible qui disait : 'Me voici, le Seigneur m’a envoyé', se souvient l’ancien officier. Pour aller faire la guerre dans un pays musulman, ça me semblait particulièrement malvenu.'".
http://www.france24.com/fr/20140910-il-refuse-preter-serment-devant-dieu-fait-renvoyer-armee-us-air-force-etats-unis-nevada-atheisme-justice-us-army-/
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Obama dévoile son plan contre l‘État islamique
10/09/2014
Barack Obama dévoile sa stratégie contre l‘État islamique à la veille du 13e
anniversaire des attentats du 11 septembre. Le président américain
présentera cette nuit un plan dont on connaît les grandes lignes :
lancer une nouvelle phase plus offensive après un mois de frappes
ciblées en Irak, mais pas de troupes américaines de combat au sol.
Entre temps, le président français, François Hollande, doit se rendre vendredi en Irak.
http://fr.euronews.com/2014/09/10/obama-devoile-son-plan-contre-l-etat-islamique/
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La nuit où des commandos américains ont échoué à sauver leurs otages en Syrie
10/09/2014
Ils sont descendus d'une nuit sans lune dans leurs appareils sombres. Dans la nuit du 3 juillet, plusieurs dizaines de commandos américains ont tenté de secourir des otages aux mains de l’État islamique (EI) en Syrie.
A deux heures du matin, plusieurs appareils s'envolent par une nuit
sans lune pour mieux se fondre dans l'obscurité. C'est une vaste
opération. Il y a plusieurs dizaines de membres de la Delta Force. Des
hélicoptères Black Hawk transportent les soldats américains, ou sont
prêts à accueillir les nombreux otages, quand d'autres sont surarmés pour
défendre les troupes. En approchant de la cible, des drones de
reconnaissance armés Predator les rejoignent. Tout doit aller très vite.
Les commandos ont vingt minutes pour neutraliser les gardiens, emmener
les otages et redécoller pour aller se réfugier. Une équipe est en
couverture en cas d'attaque.Ils sont descendus d'une nuit sans lune dans leurs appareils sombres. Dans la nuit du 3 juillet, plusieurs dizaines de commandos américains ont tenté de secourir des otages aux mains de l’État islamique (EI) en Syrie.
En Syrie, une source parmi les rebelles confie à l'agence Reuters (en anglais) avoir vu les appareils fondre sur les rives de l'Euphrate après avoir détruit une batterie anti-aérienne des jihadistes. Quand les commandos posent pied à terre, ils abattent au moins deux jihadistes. Un pilote est blessé légèrement. Mais quand ils pénètrent dans le bâtiment, les soldats américains ne trouvent qu'une prison vide. Les otages se sont évanouis.
Le 8 août, les Etats-Unis frappent l'Etat islamique en Irak. Le 19 août,
les jihadistes publient une vidéo montrant la décapitation de James
Foley. Est-ce un échec ? A moitié, semble dire l'officier des opérations
spéciales, qui explique au New Yorker que l'opération avait un double objectif : "aller chercher les otages, mais aussi envoyer un message à l'EI".
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le dilemme d'Israël face à la coalition contre l'État islamique
10/09/2014
En collaborant avec les États-Unis
pour lutter contre l'EI, l'État hébreu se retrouve, indirectement, « au
côté » de la Turquie et de plusieurs pays arabes, dont l'Iran, avec
lesquels il n'entretient pas de bonnes relations.
De notre correspondant à Jérusalem Ce n'est pas le moindre paradoxe de l'attelage mis sur pied pour contrer l'État islamique (EI). Selon un diplomate occidental cité par l'agence Reuters, Israël a récemment transmis à son allié américain des images satellites ainsi que divers renseignements qui, presque aussitôt, ont été partagés avec la Turquie et plusieurs États arabes. Autant d'acteurs avec lesquels ce pays n'entretient pas ou peu de relations. Selon le diplomate, les annotations en hébreu avaient été effacées de ces documents afin d'épargner tout malaise aux destinataires. «Techniquement, on pourrait même imaginer que certaines de nos informations soient utilisées par l'Iran dès lors que ce partage intervient dans le strict cadre de la lutte contre l'EI, glisse un responsable israélien. La progression de cette organisation et les menaces qu'elle fait peser sur la région nous imposent de choisir entre Charybde et Scylla…»
S'il n'est pas question que l'État hébreu intègre la coalition échafaudée par Barack Obama - la chose serait inacceptable par plusieurs pays arabes -, ses dirigeants ne manquent pas de saluer la démarche. «Je me félicite de l'initiative américaine de prendre les choses en main», a ainsi fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
Les troupes de l'EI, étirées sur plusieurs fronts en Irak et en Syrie, se tiennent pour l'heure à bonne distance de l'État hébreu. Mais leur apparition à la frontière jordanienne, au mois de juin, a jeté un froid. Le roi Abdallah II a aussitôt appelé la communauté internationale à soutenir son régime face à la menace djihadiste. «Israël ne laissera pas des groupes comme l'EI prendre le contrôle de la Jordanie», lui a répondu Benyamin Nétanyahou, promettant de fournir «toute l'aide requise» à son plus proche allié dans la région. «Nous avons un intérêt vital à la survie du régime jordanien, rappelle Ephraïm Kam, directeur de recherches à l'Institut d'études pour la sécurité nationale, qui prévient toutefois: face à des groupes djihadistes locaux qui tenteraient de contester la monarchie, nos moyens seraient forcément limités…»
D'autres voix soulignent l'épineux dilemme auquel l'émergence de l'EI confronte Israël. Selon l'ex-chef du renseignement militaire, Amos Yadlin, «il ne faut pas oublier qu'on parle de quelques milliers de terroristes qui chevauchent des pick-up et sont armés de kalachnikov…» A contrario, le haut gradé invite la communauté internationale à ne pas laisser Téhéran arracher des concessions sur ses activités nucléaires. «En proposant ses services dans la lutte contre le terrorisme, l'Iran cherche à devenir une partie de la solution plutôt qu'une partie du problème, observe Emmanuel Nahshon, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Or, chacun doit se rappeler que nous parlons d'un pays résolu à détruire Israël.»
http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/10/01003-20140910ARTFIG00377-le-dilemme-d-israel-face-a-la-coalition-contre-l-etat-islamique.php#xtor=AL-201
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Le groupe islamiste syrien Ahrar al-Sham décimé
10/09/2014
d'Ahrar
al-Sham, sont morts dans la cave d'une maison dans la province d'Idlib.
Longtemps proche du Qatar, Ahrar al-Sham, qui compte entre 10.000 et 15.000 hommes, salafistes pour la plupart, appartient au Front islamique, une coalition de factions également engagées contre les djihadistes de l'État islamique (EI)...
Selon nos informations, la direction d'Ahrar al-Sham devait trancher la question de savoir s'il fallait ou non continuer de combattre l'EI. Certains de ses responsables se seraient récemment opposés à l'idée de rejoindre la nouvelle coalition que l'Arabie met actuellement sur pied dans le nord de la Syrie - avec l'aval des États-Unis - pour affronter les djihadistes de l'EI. La piste du règlement de comptes entre groupes rebelles est avancée. Elle n'est pas la seule. L'EI peut aussi avoir intérêt à anéantir un puissant rival. Poreux à l'influence djihadiste, Ahrar al-Sham avait déjà perdu en janvier à Alep un de ses combattants légendaires, Abou Khaled al-Souri, un ancien cadre d'al-Qaida en Afghanistan. Une dernière piste vise le régime. Selon certaines sources, l'attaque, particulièrement sophistiquée, aurait été perpétrée à l'aide de gaz...
http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/10/01003-20140910ARTFIG00398-le-groupe-islamiste-syrien-ahrar-al-sham-decime.php
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Samedi, « aux environs de 13 heures, deux obus ont été tirés par des unités du groupe terroriste Boko Haram sur la localité de Fotokol en territoire camerounais dans la région de l'Extrême-Nord, immédiatement frontalière de celle de Gamboru, située en territoire nigérian », affirme le communiqué. « Aucune victime n'a été enregistrée côté camerounais à la suite de cette attaque. Nos forces de défense ont vigoureusement riposté par des tirs de mortiers dirigés contre les positions tenues par les unités du groupes terroriste Boko Haram à l'origine de l'attaque », rapporte-t-il.
PUISSANTE RIPOSTE
« Le bilan de la riposte camerounaise fait état de plus d'une centaine de morts dans les rangs des agresseurs, parmi lesquels se trouvent deux personnes d'origine touareg, qui ont été clairement identifiées », assure-t-il, sans plus de précision. « La puissance de la riposte camerounaise à cette attaque a été telle que les terroristes de Boko Haram ont dû reculer leurs positions à environ 7 kilomètres de la ville frontalière de Gamboru à l'intérieur du territoire nigérian », poursuit le communiqué.
Seul un pont sépare la ville camerounaise de Fotokol de la localité nigériane de Gamboru Ngala, dont les combattants islamistes se sont emparés totalement le 28 août, à l'issue de plusieurs jours de combats contre les forces de sécurité et d'échanges de tirs avec l'armée camerounaise. Depuis plusieurs jours, les habitants des villes récemment conquises par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria fuient par milliers en direction du Cameroun, pour échapper aux massacres et exactions du groupe islamiste.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/09/09/boko-haram-le-cameroun-dit-avoir-tue-une-centaine-d-islamistes_4484156_3212.html
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Boko Haram : le Cameroun dit avoir tué une centaine d'islamistes
09 Septembre 2014
Le gouvernement camerounais a annoncé lundi 8 septembre au soir que son armée avait tué « plus d'une centaine »
de combattants de la secte islamiste nigériane Boko Haram lors d'une
tentative d'incursion des insurgés en territoire camerounais.
L'armée camerounaise a infligé un « cinglant revers » à Boko Haram samedi dans le nord du Cameroun,
a indiqué le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, dans
un communiqué lu sur les antennes de la radio d’État. Il n'était pas
possible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante.Samedi, « aux environs de 13 heures, deux obus ont été tirés par des unités du groupe terroriste Boko Haram sur la localité de Fotokol en territoire camerounais dans la région de l'Extrême-Nord, immédiatement frontalière de celle de Gamboru, située en territoire nigérian », affirme le communiqué. « Aucune victime n'a été enregistrée côté camerounais à la suite de cette attaque. Nos forces de défense ont vigoureusement riposté par des tirs de mortiers dirigés contre les positions tenues par les unités du groupes terroriste Boko Haram à l'origine de l'attaque », rapporte-t-il.
PUISSANTE RIPOSTE
« Le bilan de la riposte camerounaise fait état de plus d'une centaine de morts dans les rangs des agresseurs, parmi lesquels se trouvent deux personnes d'origine touareg, qui ont été clairement identifiées », assure-t-il, sans plus de précision. « La puissance de la riposte camerounaise à cette attaque a été telle que les terroristes de Boko Haram ont dû reculer leurs positions à environ 7 kilomètres de la ville frontalière de Gamboru à l'intérieur du territoire nigérian », poursuit le communiqué.
Seul un pont sépare la ville camerounaise de Fotokol de la localité nigériane de Gamboru Ngala, dont les combattants islamistes se sont emparés totalement le 28 août, à l'issue de plusieurs jours de combats contre les forces de sécurité et d'échanges de tirs avec l'armée camerounaise. Depuis plusieurs jours, les habitants des villes récemment conquises par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria fuient par milliers en direction du Cameroun, pour échapper aux massacres et exactions du groupe islamiste.
Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/09/09/boko-haram-le-cameroun-dit-avoir-tue-une-centaine-d-islamistes_4484156_3212.html
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Crise en Libye : le chef d’état-major de l’armée française attendu à Alger
09 Septembre 2014
Le chef d’état-major de l’armée
française, le général Pierre de Villiers, est attendu à Alger samedi 13
septembre pour une visite de travail. La situation en Libye devrait être
le principal sujet de discussion.
Le chef d’état-major de l’armée
française, le général Pierre de Villiers, est attendu à Alger samedi 13
septembre pour une visite de travail, a appris TSA. Cette visite,
qui a lieu moins de quatre mois après celle du ministre français de la
Défense, Jean-Yves Le Drian, intervient dans un contexte régional très
tendu. La situation chaotique en Libye devrait être au centre des
discussions.
Dans une longue interview accordée au Figaro, le ministre français de la Défense s’inquiète de « la dégradation de la situation sécuritaire en Libye ». « Le Sud libyen, selon Jean-Yves Le Drian, qui présidera ce mardi matin l’université d’été de la Défense à Bordeaux, est une sorte de “hub” où les groupes terroristes viennent s’approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser. » « Nous devons agir en Libye », à la fois « porte de l’Europe et du Sahara, et mobiliser la communauté internationale », ajoute-t-il. Ce mardi après-midi à Mila, Le Drian entend alerter ses homologues de l’Union européenne lors d’une réunion informelle.
Une source au ministère de la Défense affirme que la France est inquiète de la perspective de voir se créer un califat en Libye. « Ils considèrent que le risque terroriste est plus important qu’il ne l’était du temps de Kadhafi et que la France en porte en partie la responsabilité », explique cette source.
Les présidents tunisien et tchadien, Moncef Marzouki et Idriss Déby, auraient « appelé la France au secours ». Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a appelé l’Algérie et la Tunisie à agir.
http://www.afrik.com/crise-en-libye-le-chef-d-etat-major-de-l-armee-francaise-attendu-a-algerDans une longue interview accordée au Figaro, le ministre français de la Défense s’inquiète de « la dégradation de la situation sécuritaire en Libye ». « Le Sud libyen, selon Jean-Yves Le Drian, qui présidera ce mardi matin l’université d’été de la Défense à Bordeaux, est une sorte de “hub” où les groupes terroristes viennent s’approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser. » « Nous devons agir en Libye », à la fois « porte de l’Europe et du Sahara, et mobiliser la communauté internationale », ajoute-t-il. Ce mardi après-midi à Mila, Le Drian entend alerter ses homologues de l’Union européenne lors d’une réunion informelle.
Une source au ministère de la Défense affirme que la France est inquiète de la perspective de voir se créer un califat en Libye. « Ils considèrent que le risque terroriste est plus important qu’il ne l’était du temps de Kadhafi et que la France en porte en partie la responsabilité », explique cette source.
Les présidents tunisien et tchadien, Moncef Marzouki et Idriss Déby, auraient « appelé la France au secours ». Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a appelé l’Algérie et la Tunisie à agir.
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Il dévoile aujourd’hui son plan contre le califat de l’État islamique. La Ligue arabe se range derrière Barack Obama
09 Septembre 2014Il a attendu le ralliement de la Ligue arabe à son plan contre le califat islamiste à cheval entre l’Irak et la Syrie auquel il a mobilisé ses partenaires de l’Otan en début de semaine à Newport, au Pays de Galles.
Chose faite, le président américain peut donc déclarer ouverte sa croisade antiterroriste dont il rend public le plan demain. Les ministres arabes des Affaires Étrangères ont convenu, dimanche au Caire, de coopérer à toutes les initiatives internationales pour combattre les mouvements islamistes armés. John Kerry est attendu au Moyen-Orient pour contraindre les partenaires régionaux des Etats-Unis non seulement à mettre la main à la poche pour financer le plan Obama, mais aussi pour qu’ils s’impliquent militairement. Les grandes lignes du plan Obama sont connues. Son armée a élargi dimanche sa zone de raids aériens contre le califat, en frappant pour la première fois l’ouest de l’Irak. Jusque-là, les Etats-Unis avaient concentré leurs raids sur les positions des groupes du calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi, au nord de Bagdad.
http://www.liberte-algerie.com/international/la-ligue-arabe-se-range-derriere-barack-obama-il-devoile-aujourd-hui-son-plan-contre-le-califat-de-l-etat-islamique-228096
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Londres livre des armes lourdes aux Kurdes d'Irak pour lutter contre l'EI
09 Septembre 2014
Par la voix de son ministre de la Défense, le Royaume-Uni a annoncé
mardi sa décision d'envoyer des mitrailleuses lourdes et des munitions
aux forces kurdes d'Irak, à la demande du gouvernement irakien pour
lutter contre l'organisation de l'EI.... "Le Royaume-Uni s’est engagé à aider le gouvernement d’Irak", a-t-il indiqué, précisant que "le coût total de l’aide est d’environ 1,6 million de livres (2 millions d’euros) plus environ 475 000 livres de frais de transport". "Les forces kurdes restent nettement moins bien équipées que l’EI et nous répondons (à leur demande d’assistance) pour les aider à se défendre, pour protéger les citoyens et repousser les avancées de l’EI", a-t-il ajouté.
http://www.france24.com/fr/20140909-royaume-uni-mitrailleuses-lourdes-armes-kurdes-irak-etat-islamique-londres-livraisons/
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Le cheikh d'Al-Azhar qualifie les djihadistes de l'EI de criminels
09 Septembre 2014
Le cheikh d'Al-Azhar en Égypte, l'une
des plus prestigieuses
institutions
de l'islam sunnite, a condamné
hier les djihadistes de l'Etat
islamique (EI), les
qualifiant de criminels
qui souillent l'image de l'islam et des musulmans. “Ces criminels souillent l'image de l'islam et des musulmans dans le monde de manière
alarmante”, a indiqué cheikh Tayeb.
“Ces groupes terroristes
fondamentalistes, quels que soient leurs noms, ainsi que leur soutien
sont des créations coloniales qui servent le sionisme dans son complot
visant à détruire le monde arabe”, a-t-il ajouté.
R. I./Agences.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Vidéo : "L'Appel de Paris" de l'islam de France pour les chrétiens d'Orient
09 Septembre 2014Réunis à la mosquée de Paris, les hauts responsables musulmans de France ont lancé mardi "L’Appel de Paris". Une initiative pour soutenir les chrétiens d’Orient et une union sacrée contre la barbarie des jihadistes de l’État islamique
http://www.france24.com/fr/20140909-video-appel-paris-islam-france-chretiens-orient-etat-islamique-jihad-musulmans-dalil-boubakeur/
Appel de Paris
http://fr.scribd.com/doc/239178969/Appel-de-Paris-pdf
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Le Pentagone recrute des sous-traitants pour lutter contre l’État islamique
8 Septembre 2014
Selon Stars and Stripes, le quotidien interne
des Forces armées états-uniennes, le U.S. Army Contracting Command
recrute actuellement des sous-traitants pour intervenir au sol durant un
an en Irak.
Le quotidien souligne que l’administration Obama ne souhaite pas
déployer de grandes troupes régulières pour lutter contre l’Émirat
islamique et envisage de sous-traiter une partie de leur action.Il précise que les missions confiées à ces sous-traitants seront toutes tournées vers la réconciliation arabes-Kurdes, chiites-sunnites, ce qui constitue un changement de la tactique états-unienne dans ce pays. En 2005, Washington avait fait adopter une constitution divisant la nation en régions et en communautés.
Le recours massif aux sous-traitants était une initiative de Donald Rumsfeld, au début des années 2000, qui entendait privatiser les armées. Il s’est progressivement atténué après son échec militaire en Irak.
http://www.voltairenet.org/article185255.html
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État Islamique : les pays arabes s'accordent pour lutter contre les jihadistes
08 Septembre 2014
Le chef de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a affirmé
dimanche que les pays membres étaient tombés d'accord pour affronter
les jihadistes de l'État islamique (EI) qui sèment la terreur en Irak
et en Syrie.
L'étau se resserre autour de l'État islamique qui sévit en Syrie
et en Irak. "Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se
sont mis d'accord pour prendre les mesures nécessaires pour affronter
les groupes terroristes y compris l'État islamique", a déclaré Nabil
al-Arabi lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion
ministérielle de cette organisation au Caire.Les ministres arabes ont convenu de prendre toutes les mesures pour
combattre le terrorisme au niveau politique, sécuritaire et idéologique,
indique le texte final de la session de la Ligue arabe lu par Nabil
al-Arabi.Le texte ne fait en revanche aucune référence au projet de coalition internationale initié par les États-Unis.http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/les-pays-arabes-d-accord-pour-affronter-les-djihadistes-de-l-ei-540cc51b35708a6d4d545068
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02 Septembre 2014
La nouvelle organisation terroriste l’État Islamique (EI) a menacé de
détruire la Mecque sous prétexte que son existence rend les musulmans
« mécréants ».
En effet, selon la chaine de télévision américaine Fox News,l’EI a posté un Tweet dans lequel est écrit que « les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Dieu, il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans » comme il afficheson intention de s’attaquer aussi aux textes sacrés du Coran en supprimant des versets qu’il jugeait faux, car selon lui, ils auraient été falsifiés par les chiites.Selon des rapports de presse turcs et égyptiens, l’ex-Daech compte commencer par la suppression de deux versets à savoir, le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (les infidèles) qui dit : « A vous votre religion, et à moi ma religion », et de supprimer le verset 33 de la sourate Al Ahzab qui dit : « Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement ».
Pour rappel, le Prophète Mohamed (saw) a dit à propos de ce dernier
verset que les criminels de l’EI veulent supprimer: « Ce verset est
descendu sur cinq personnes: Sur moi, sur Ali, sur Hassan, sur Hussein
ainsi que Fatima; ajoutant «Ô Allah, ils sont ma famille »
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Un contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban d'un montant de trois milliards de dollars est en voie de "finalisation", a indiqué l’Élisée où le président François Hollande a reçu lundi le prince héritier d'Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.
"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l’État....
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/un-contrat-franco-saoudien-de-3-mds-de-dollars-pour-des-armes-au-liban-01-09-2014-4102631.php
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L’armée américaine diffuse les images de sa guerre contre l’Etat islamique en Irak. Sur celles-ci, on peut voir une frappe s’abattre sur un camion circulant sur une route au Nord d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.
S’il veut étendre l’intervention contre les bases arrières des jihadistes dans l’Est de la Syrie, Barack Obama va devoir préalablement obtenir l’accord du Congrès.
L’armée américaine a mené jusqu’ici 110 frappes aériennes dans le Nord de l’Irak. Chaque jour, soixante vols de reconnaissance décollent du porte-avion Georges H.W Bush, stationné dans le Golfe persique. Le coût de ces opérations s‘élèverait à 7,5 millions de dollars par jour. Les États Unis ont aussi envoyé 800 hommes en Irak pour évaluer la situation sur le terrain.
Cette couverture aérienne américaine a permis aux forces kurdes d’avancer d’une cinquantaine de kilomètres et de reprendre quarante villages sur le front situé au Nord de Mossoul.
A l’Est, près de la frontière iranienne, les peshmergas tentent toujours de reprendre le contrôle des villes de Sadiyah et Jalawla.
http://fr.euronews.com/2014/08/30/irak-couverts-par-les-frappes-americaines-les-peshmergas-avancent/
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Trois millions de Syriens ayant fui la guerre dans leur pays sont désormais enregistrés comme réfugiés, a annoncé ce vendredi le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Il y a moins d'un an, ce chiffre s'élevait à deux millions.
"La crise des réfugiés syriens s'aggrave, juge l’organisme onusien dans un communiqué. Elle franchit aujourd'hui un nouveau cap avec le chiffre record de trois millions de personnes". Et ce, sans compter les 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays, "ce qui signifie que près de 50% de tous les Syriens ont été contraints de quitter leur maison ou ont été forcés de fuir pour sauver leur vie", ajoute le UNHCR. Ces chiffres, précise le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, n'inclut pas les centaines de milliers d'autres Syriens qui ont fui le pays mais qui ne se sont pas fait enregistrer auprès de l’Onu.
http://www.france24.com/fr/20140829-trois-millions-refugies-syriens-record-onu-liban-jordanie-turquie-syrie-etat-islamique-unhcr/
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Le journaliste Anglo-palestinien Medyan Dairieh s’est embarqué pendant 3 semaines, au cœur de l’Etat islamique « EI » pour l’agence américaine Vice News. C’est le premier reportage réalisé au sein de l’organisation terroriste ultra-radicale depuis l’établissement du « califat ». L'agence "Vice News est connu pour ses vidéos chocs tournées dans les endroits les plus dangereux au monde. Le site diffuse le 14 aout 2014 un reportage vidéo de 43 minutes au cœur du fief djihadiste à Raqqa (Syrie).
Un article signé Rahma Lafi.
http://mondafrique.com/lire/international/2014/08/29/premier-reportage-sur-le-califat-autoproclame-des-djihadistes1
https://www.youtube.com/watch?v=AUjHb4C7b94 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le conflit syrien semble s'être étendu au pays du Cèdre, où l'armée affronte des djihadistes venus de Syrie, près d'une ville frontalière. L'ancien député sunnite Misbah Ahdab accuse le Hezbollah chiite d’avoir importé ce conflit au Liban.
Ce qui était longtemps redouté par les Libanais a fini par arriver : la guerre en Syrie s’est invitée au pays du Cèdre. L'armée libanaise affronte, depuis samedi 2 aout, des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) aux alentours d'Aarsal, une ville frontalière dans l'est du Liban. Cette localité est elle-même tombée aux mains du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Jusqu’ici, au moins quatorze militaires ont été tués ainsi que des dizaines de djihadistes venus de Syrie, dans les combats qui ont débuté après l'arrestation d’un chef djihadiste, Imad Ahmed Jomaa...
http://www.france24.com/fr/20140804-liban-hezbollah-armee-libanaise-guerre-syrie-aarsal-ersal-ahdab/
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Les États-Unis vendent 5 000 missiles « Hellfire » à l’Irak
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Amerli, premier revers de l'État islamique
01/09/2014
Le siège d'Amerli est en train d'être brisé. Cette ville
de 15.000 habitants, entre Kirkouk et Bagdad, était cernée depuis plus de deux mois par les combattants de l'État islamique. Peuplée de Turkmènes chiites, petite minorité turcophone (4 % de la population irakienne), Amerli a tenu, malgré une aide très limitée, deux hélicoptères
de 15.000 habitants, entre Kirkouk et Bagdad, était cernée depuis plus de deux mois par les combattants de l'État islamique. Peuplée de Turkmènes chiites, petite minorité turcophone (4 % de la population irakienne), Amerli a tenu, malgré une aide très limitée, deux hélicoptères
de
ravitaillement par semaine. Ses habitants, ces dernières semaines, se
contentaient d'un pain par jour et de quelques rares livraisons
d'eau
potable, en plein été irakien. Lancée le 29 août, la contre-attaque a
été longue à organiser. Il a fallu remonter les renforts, armée
irakienne et milices chiites, via l'étroite frontière de Khanaqin, à
l'extrême sud-est du Kurdistan.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/01/01003-20140901ARTFIG00373-amerli-premier-revers-de-l-etat-islamique.php#xtor=AL-201
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------Un contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars pour des armes au Liban
01.09.2014Un contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban d'un montant de trois milliards de dollars est en voie de "finalisation", a indiqué l’Élisée où le président François Hollande a reçu lundi le prince héritier d'Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.
"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l’État....
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/un-contrat-franco-saoudien-de-3-mds-de-dollars-pour-des-armes-au-liban-01-09-2014-4102631.php
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Irak : couverts par les frappes américaines, les peshmergas avancent
30 aout 2014L’armée américaine diffuse les images de sa guerre contre l’Etat islamique en Irak. Sur celles-ci, on peut voir une frappe s’abattre sur un camion circulant sur une route au Nord d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.
S’il veut étendre l’intervention contre les bases arrières des jihadistes dans l’Est de la Syrie, Barack Obama va devoir préalablement obtenir l’accord du Congrès.
L’armée américaine a mené jusqu’ici 110 frappes aériennes dans le Nord de l’Irak. Chaque jour, soixante vols de reconnaissance décollent du porte-avion Georges H.W Bush, stationné dans le Golfe persique. Le coût de ces opérations s‘élèverait à 7,5 millions de dollars par jour. Les États Unis ont aussi envoyé 800 hommes en Irak pour évaluer la situation sur le terrain.
Cette couverture aérienne américaine a permis aux forces kurdes d’avancer d’une cinquantaine de kilomètres et de reprendre quarante villages sur le front situé au Nord de Mossoul.
A l’Est, près de la frontière iranienne, les peshmergas tentent toujours de reprendre le contrôle des villes de Sadiyah et Jalawla.
http://fr.euronews.com/2014/08/30/irak-couverts-par-les-frappes-americaines-les-peshmergas-avancent/
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Le nombre de réfugiés syriens atteint le chiffre record de trois millions
30/08/2014Trois millions de Syriens ayant fui la guerre dans leur pays sont désormais enregistrés comme réfugiés, a annoncé ce vendredi le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Il y a moins d'un an, ce chiffre s'élevait à deux millions.
"La crise des réfugiés syriens s'aggrave, juge l’organisme onusien dans un communiqué. Elle franchit aujourd'hui un nouveau cap avec le chiffre record de trois millions de personnes". Et ce, sans compter les 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays, "ce qui signifie que près de 50% de tous les Syriens ont été contraints de quitter leur maison ou ont été forcés de fuir pour sauver leur vie", ajoute le UNHCR. Ces chiffres, précise le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, n'inclut pas les centaines de milliers d'autres Syriens qui ont fui le pays mais qui ne se sont pas fait enregistrer auprès de l’Onu.
http://www.france24.com/fr/20140829-trois-millions-refugies-syriens-record-onu-liban-jordanie-turquie-syrie-etat-islamique-unhcr/
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Premier reportage sur le « califat » autoproclamé des djihadistes
29 Août 2014Le journaliste Anglo-palestinien Medyan Dairieh s’est embarqué pendant 3 semaines, au cœur de l’Etat islamique « EI » pour l’agence américaine Vice News. C’est le premier reportage réalisé au sein de l’organisation terroriste ultra-radicale depuis l’établissement du « califat ». L'agence "Vice News est connu pour ses vidéos chocs tournées dans les endroits les plus dangereux au monde. Le site diffuse le 14 aout 2014 un reportage vidéo de 43 minutes au cœur du fief djihadiste à Raqqa (Syrie).
Un article signé Rahma Lafi.
http://mondafrique.com/lire/international/2014/08/29/premier-reportage-sur-le-califat-autoproclame-des-djihadistes1
https://www.youtube.com/watch?v=AUjHb4C7b94 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le "califat" de Boko Haram : "Un simple coup médiatique"
27/08/2014
Le groupe islamiste armé Boko Haram
a placé Gwoza, ville du nord-est du Nigeria,
sous le règne du "califat islamique".
Après l'organisation de l'État islamique (EI), au tour de la secte Boko Haram de proclamer son califat.. Un mois à peine après avoir apporté son soutien à l'autoproclamé "calife" Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a décidé de franchir le pas en déclarant que la ville de Gwoza, dans le nord-est du Nigeria, faisait désormais "partie du califat islamique".
http://www.france24.com/fr/20140827-nigeria-califat-boko-haram-abubakar-shekau-etat-islamique-strategie/
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Le groupe islamiste armé Boko Haram
a placé Gwoza, ville du nord-est du Nigeria,
sous le règne du "califat islamique".
Après l'organisation de l'État islamique (EI), au tour de la secte Boko Haram de proclamer son califat.. Un mois à peine après avoir apporté son soutien à l'autoproclamé "calife" Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a décidé de franchir le pas en déclarant que la ville de Gwoza, dans le nord-est du Nigeria, faisait désormais "partie du califat islamique".
http://www.france24.com/fr/20140827-nigeria-califat-boko-haram-abubakar-shekau-etat-islamique-strategie/
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Vidéo : "Ni Bagdad ni les Américains ne viendront à bout de l’EI"
26/08/2014
L’envoyée spéciale de France 24 en Irak, Fatma Kizilboga, est allée à la rencontre d’Irakiens sunnites inquiets de l’avancée fulgurante de l’organisation de l'État islamique. La défiance envers l’armée et le gouvernement de Bagdad est profonde.
Face à la menace jihadiste de l’organisation de l'État islamique (EI), qui sème la terreur dans certaines régions d’Irak, la population sunnite se sent délaissée. "On ne sait pas si c'est l'expansion de l'EI, ou alors ce gouvernement qui est le plus dangereux pour nous", s'interroge Ali Hatem Suleiman, un chef tribal qui a formé une alliance de convenance avec les jihadistes. "Ni ce gouvernement ni les frappes américaines n'arriveront à bout de l'État islamique", poursuit-il, au micro de France 24.
Les jihadistes ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante en Irak, qui leur a permis de s'emparer de territoires dans cinq provinces, entraînant la fuite de dizaines de milliers de personnes issues, notamment, de minorités religieuses.
Outre cette menace, Bagdad doit également apaiser les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites. "Cela fait déjà quatre ans que nous demandons la création d'une armée à Mossoul, composée de ses propres habitants", lance pour sa part Ghanim Al Aabid, un militant opposé au pouvoir chiite en place. Dans cette ville, prise temporairement par l'EI le 10 juin, le gouvernement a toujours refusé d'établir une telle force, explique-t-il. "Ce qui est sûr, c'est que nous ne laisserons plus aucun soldat chiite remettre le pied à Mossoul".
http://www.france24.com/fr/20140826-video-irak-bagdad-obama-echec-face-etat-islamique-ei-eiil-daech-sunnites-chiites-yazidis-chretiens/
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L’envoyée spéciale de France 24 en Irak, Fatma Kizilboga, est allée à la rencontre d’Irakiens sunnites inquiets de l’avancée fulgurante de l’organisation de l'État islamique. La défiance envers l’armée et le gouvernement de Bagdad est profonde.
Face à la menace jihadiste de l’organisation de l'État islamique (EI), qui sème la terreur dans certaines régions d’Irak, la population sunnite se sent délaissée. "On ne sait pas si c'est l'expansion de l'EI, ou alors ce gouvernement qui est le plus dangereux pour nous", s'interroge Ali Hatem Suleiman, un chef tribal qui a formé une alliance de convenance avec les jihadistes. "Ni ce gouvernement ni les frappes américaines n'arriveront à bout de l'État islamique", poursuit-il, au micro de France 24.
Les jihadistes ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante en Irak, qui leur a permis de s'emparer de territoires dans cinq provinces, entraînant la fuite de dizaines de milliers de personnes issues, notamment, de minorités religieuses.
Outre cette menace, Bagdad doit également apaiser les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites. "Cela fait déjà quatre ans que nous demandons la création d'une armée à Mossoul, composée de ses propres habitants", lance pour sa part Ghanim Al Aabid, un militant opposé au pouvoir chiite en place. Dans cette ville, prise temporairement par l'EI le 10 juin, le gouvernement a toujours refusé d'établir une telle force, explique-t-il. "Ce qui est sûr, c'est que nous ne laisserons plus aucun soldat chiite remettre le pied à Mossoul".
http://www.france24.com/fr/20140826-video-irak-bagdad-obama-echec-face-etat-islamique-ei-eiil-daech-sunnites-chiites-yazidis-chretiens/
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Liban : le Hezbollah "a embarqué l’armée libanaise dans la guerre syrienne"
20/08/2014Le conflit syrien semble s'être étendu au pays du Cèdre, où l'armée affronte des djihadistes venus de Syrie, près d'une ville frontalière. L'ancien député sunnite Misbah Ahdab accuse le Hezbollah chiite d’avoir importé ce conflit au Liban.
Ce qui était longtemps redouté par les Libanais a fini par arriver : la guerre en Syrie s’est invitée au pays du Cèdre. L'armée libanaise affronte, depuis samedi 2 aout, des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) aux alentours d'Aarsal, une ville frontalière dans l'est du Liban. Cette localité est elle-même tombée aux mains du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Jusqu’ici, au moins quatorze militaires ont été tués ainsi que des dizaines de djihadistes venus de Syrie, dans les combats qui ont débuté après l'arrestation d’un chef djihadiste, Imad Ahmed Jomaa...
http://www.france24.com/fr/20140804-liban-hezbollah-armee-libanaise-guerre-syrie-aarsal-ersal-ahdab/
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Des militaires nigérians fuient Boko haram et parlent de manœuvre tactique
26/08/2014"Environ 500 militaires nigérians se sont réfugiés dimanche dans l’extrême-nord (du Cameroun)", frontalier du Nigeria, a indiqué un officier de police en poste dans la région.
"Ils ont fui parce qu’ils avaient peur d’une attaque des Boko Haram. Ils sont entrés avec tout leur arsenal de guerre (pick-up et blindés en l’occurrence)", a ajouté le policier qui a requis l’anonymat.
Joint au téléphone par l’AFP, un responsable de l’armée a parlé de "plus de 450 militaires nigérians" qui se sont réfugiés au Cameroun. Il n’a pas souhaité en dire plus.
Selon l’officier de police, l’armée nigériane a de plus en plus du mal à faire face aux islamistes de Boko Haram, notamment dans les localités frontalières.
Dans un communiqué publié lundi après-midi, l’armée nigériane a toutefois démenti toute fuite de ses troupes, évoquant une "manoeuvre tactique de charge à travers la frontière".
Lundi plusieurs autres soldats nigérians ont fui à Fotokol (extrême-nord du Cameroun) à la suite d’une attaque islamiste ayant pris pour cible la ville nigériane de Gamboru Ngala.
Des soldats camerounais ont été déployés sur la frontière pour empêcher l’entrée des combattants de Boko Haram à Fotokol, où de nombreux Nigérians se sont réfugiés après l’attaque de Gamboru. (Afp)
http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=9611&categ=19
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« À Mossoul, 700 femmes yazidies ont été vendues sur la place publique à 150 dollars pièce... »
15 Aout 2014Le président du Chredo, Patrick Karam, a annoncé qu'une plainte pour génocide et crime contre l'humanité sera déposée contre l'État islamique (EI) et ses bailleurs de fonds.
La famille Younan et les membres du Chredo réunis en conférence de presse, hier à Paris |
Devant des journalistes français et étrangers, une famille de 5 membres, venue de la région de Mossoul, a témoigné des atrocités commises par les hordes de l'EI dans la plaine de Ninive poussant à l'exode une centaine de milliers de chrétiens et de yazidis. Le chef de la famille, Nabil Younan, a ainsi raconté qu'entre autres barbaries, des terroristes de l'EI ont vendu aux enchères sur une place publique de Mossoul, il y a seulement trois jours, 700 femmes yazidies au prix moyen de 150 dollars par esclave. « Cela se passe au vu et au su de la communauté internationale », a-t-il dit, avant de lancer un appel poignant au monde entier pour qu'une intervention immédiate empêche de tels actes de se poursuivre.
« Ils dépouillent les chrétiens »
PARIS, d’Élie MASBOUNGI | OLJ
http://www.lorientlejour.com/article/881140/-a-mossoul-700-femmes-yazidies-ont-ete-vendues-sur-la-place-publique-a-150-dollars-piece-.html
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http://www.youtube.com/watch?v=JzGKQKI6S0o
http://www.lorientlejour.com/article/881140/-a-mossoul-700-femmes-yazidies-ont-ete-vendues-sur-la-place-publique-a-150-dollars-piece-.html
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Des armes US pour les Kurdes
13 Aout 2014http://www.youtube.com/watch?v=JzGKQKI6S0o
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Le gouvernement tunisien aurait demandé à La Defense Security Cooperation Agency une possible acquisition de 12 UH-60M Black Hawk hélicoptères dans la configuration USG standard avec équipement.
Le département d’État a rendu le 24 juillet 2014, une décision approuvant une possible vente militaire à la Tunisie des hélicoptères UH-60M Black Hawk et des équipements associés, les pièces, la formation et le soutien logistique pour un coût estimé à 700 millions de dollars.
Cette vente proposée, ajoute le département d’État, contribuera à la politique étrangère et à la sécurité nationale des États-Unis en aidant à améliorer la sécurité d'un pays ami en Afrique du Nord, la Tunisie…
http://tuniscope.com/article/49972/actualites/tunisie/tunisie-5273915
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L’Etat islamique en Irak et au Levant (L’EIIL) devenu L’EI, qui contrôle de larges portions des territoires irakiens et syriens, a proclamé le "califat" islamique et appelé tous les mouvements djihadistes à lui prêter allégeance dans un communiqué publié le 29 juin. "Il est du devoir de tous les musulmans de prêter allégeance (au calife) et de le soutenir", ajoute le communiqué. Mais les mouvements d’allégeance se font rares jusqu’ici parce que les expériences écoulées avec l’Emirat islamique d’Afghanistan en 1999, l’Etat islamique d’Irak proclamé en 2006 et l’Etat islamique de l’Azawad annoncé en 2012, ont toutes, été sinistres et furent enterrées sous les bombes.
Un media marocain «Le Mag» citant un journal algérien«El Khabar» a rapporté le 1er juillet que les « services secrets » de 10 pays dont le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, multiplieraient les collectes de renseignements pour détecter le lieu et déterminer la date d’un sommet jihadiste qui aurait lieu en Afrique du Nord et qui regrouperait des jihadistes d’Algérie, de Tunisie, d’Egypte, de Mauritanie, de Libye, du Mali et du Niger en vue de statuer sur le Califat et examiner l’allégeance à son calife Abou Bakr Al Baghdadi.
Mais déjà, un dirigeant d’AlQaida au Maghreb Islamique (Aqmi) a exprimé sa solidarité avec «l’Etat Islamique» (l’EI) dans une vidéo postée fin juin sur Youtube . Abou Abdallah Othmane El Assimi qui s’est présenté comme un « soldat du Maghreb de l’islam, en Algérie » et qui a été présenté dans la video comme « cadi d’Aqmi » a exprimé sa solidarité avec l’EI après avoir attendu dit-il , que les branches d’AlQaida s’expriment sur la question et suite à la demande d’Al Adnani (porte-parole de l’EI) qui a appelé les mêmes branches à réagir aux accusations de «Kharijisme » (secte musulmane adepte du meurtre politique) formulées contre l’EI.
http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=9306&categ=1
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L'Irak a besoin urgent de chasseurs russes pour combattre les
extrémistes, a déclaré mercredi l'ambassadeur irakien à Washington
Loqman al Fili.
"En ce qui concerne l'achat de chasseurs à la Russie, nous n'avons pas d'autre choix. La situation qui s'est créée dans le pays nous oblige à coopérer avec tout pays nous proposant son assistance", a expliqué M.Fili.
Fin juin, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a annoncé que Bagdad avait récemment acheté à la Russie et à la Biélorussie plusieurs chasseurs d'occasion de type Soukhoï (Su) en vue d'endiguer l'offensive fulgurante du groupe Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui aspire à instaurer un califat islamique à cheval sur l'Irak et la Syrie.
Face à la progression des islamistes, Bagdad a sollicité l'aide militaire d'autres pays, notamment des Etats-Unis, qui craignent une déstabilisation de toute la région. Or, selon le diplomate, l'actuel retard dans la livraison d'armes américaines met en péril la sécurité du pays.
La première partie de 10 chasseurs Su-25 est arrivée en Irak en juin. Bagdad compte également acheter des avions supplémentaires russes avant la fin de l'été.
MOSCOU, 2 juillet - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140702/201696933.html
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JN leader in #Albukamal Abu Yusuf Al Masri announced his repentance & give bayah to #ISIS via Shaykh Umar al Shishani http://t.co/WTaqTx9LJc
— أبو الدرداء (@AbuYazidMuawiya)
DEUX ANCIENS RIVAUX
Issues toutes deux d’Al-Qaïda en Irak, les deux organisations étaient devenues rivales en Syrie, où elles s'affrontent. En avril, le Front Al-Nosra allié aux rebelles islamistes avait ainsi repoussé une attaque de l'EIIL sur Boukamal, faisant une centaine de morts.
Dans le nord et l'est de la Syrie, plus de 6 000 personnes ont été tuées dans ces affrontements depuis janvier, selon l'OSDH. Le chef d’Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, avait fait du Front Al-Nosra la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie, désavouant clairement l'EIIL, qui voulait s’imposer comme le représentant du réseau extrémiste à la fois en Irak et en Syrie.
Cet acte d'allégeance entre anciens rivaux survient alors que l'EIIL progresse dans la province syrienne de Deir Ez-Zor, et semble avancer vers son but de créer un État islamique le long de la longue et poreuse frontière entre les deux pays, dont l'un est en guerre depuis trois ans et l'autre plongé dans le chaos.
Mais, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, « cette allégeance créera des tensions avec les autres groupes rebelles, y compris les islamistes », souvent excédés par les exactions de l'EIIL, dont la réputation d’ultra violence a été confirmée cette semaine par la diffusion de photos publiées sur Internet et montrant des dizaines de corps de soldats irakiens, selon le groupe...Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/25/fusion-de-l-eiil-et-du-front-al-nosra-a-la-frontiere-irako-syrienne_4445060_3218.html --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le constructeur naval français DCNS a signé un contrat pour fournir quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne, avec une option sur deux supplémentaires, pour un montant d'un milliard d'euros. Selon le site d'information économique La Tribune, qui révèle cette commande, la décision vient directement d u tout nouveau président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ex-chef de l'armée. Celui-çi a imposé son choix face aux offres proposées par les chantiers allemand ThyssenKrupp Marine Systems et néerlandais Damen.
Les navires de DCNS pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet produits par MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems, de l'européen Airbus Group et de l'italien Finmeccanica, rapporte en outre La Tribune. Le missilier européen serait actuellement en négociations avec l'armée égyptienne au sujet des installations de tir pour un montant de 50 millions d'euros environ et devrait proposer un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros.
http://www.leparisien.fr/international/video-armement-l-egypte-signe-un-contrat-d-1-milliard-d-euros-avec-la-france-03-06-2014-3893319.php
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La Russie profite des sanctions US contre l’Égypte pour renforcer ses liens stratégiques au Moyen Orient
Le chef de l'armée égyptienne, le maréchal Abdel Fattah al-Sisi a
récemment intensifié ses contacts avec le ministère russe de la Défense,
afin d'accélérer la conclusion d'un accord portant sur la livraison
d'équipements militaires.
Selon des sources égyptiennes que le journal koweïtien Al-Rai a rapporté mercredi, la commande effectuée auprès de la Russie comprendrait un avion, des équipements de surveillance et d'autres armes sophistiquées.
Ce contrat d'armement, à hauteur de 2 milliards de dollars, est destiné à renforcer la lutte contre l'insurrection islamiste qui sévit dans le Sinaï, selon un militaire égyptien qui s'est confié au quotidien arabe Asharq Al-Awsat basé à Londres....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/140320-contrat-d-armement-entre-moscou-et-le-caire
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Si le Hezbollah attaque Israël depuis le territoire libanais, Beyrouth devra en assumer les conséquences
Selon des sources diplomatiques citées par le quotidien libanais al Akhbar proche du Hezbollah, l'armée israélienne aurait lancé une mise en garde au gouvernement libanais. Dans un message parvenu aux autorités libanaises, Tsahal indiquerait que si le Hezbollah prenait l'initiative d'une attaque contre Israël à partir du territoire libanais après le raid aérien de la semaine dernière contre le Hezbollah, le gouvernement libanais devrait alors en assumer les conséquences, l'armée libanaise risquant de devenir une cible.
Deux raids aériens, attribués selon certaines sources à l'aviation de Tsahal, ont détruit en début de semaine une base de missiles du Hezbollah située à la frontière libano-syrienne.
Israël n'a pas confirmé ni infirmé, comme à son habitude, être impliqué dans cette attaque.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait refusé de réagir aux informations pointant du doigt l'implication d'Israël, mais avait néanmoins indiqué que l'Etat hébreu faisait "tout ce qu'il doit faire pour assurer la défense de ses citoyens".
Le Hezbollah a confirmé, pour sa part, qu'il s'agit bien d'une attaque israélienne, au cours de laquelle 4 membres de l'organisation terroriste chiite libanaise auraient été tués dans l'attaque de 2 camions transportant des missiles.
Téhéran a affirmé cette semaine que le Hezbollah "saura comment réagir aux actions agressives d'Israël".
Tsahal renforce sa présence dans les localités frontalières du nord d'Israël
L'armée israélienne a relevé son état d'alerte à la frontière israélo-libanaise et déployé des renforts dans les localités frontalières comme mesure de prévention pour faire face à une éventuelle réaction du Hezbollah après le raid aérien de lundi.
Les agriculteurs israéliens sont priés de ne pas s'approcher de la frontière et les patrouilles militaires ont reçu des ordres pour redoubler de vigilance.
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/140228-israel-met-en-garde-le-gouvernement-libanais
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L'armée israélienne craint que les ports de Haïfa et Ashdod soient les cibles possibles du groupe terroriste
Les armes introduites en Syrie incluent notamment des systèmes pouvant cibler la marine, l’aviation et les bases terrestres israéliennes, et ont été entreposées dans différentes sites controlés par le Hezbollah en territoire syrien, afin d’échapper à d’éventuelles frappes de Tsahal.
"Le Hezbollah et la Syrie fortifient continuellement leurs capacités militaires et, une fois par semaine, un navire russe délivre des armes dans un port syrien", a précisé un officier de la marine israélienne.
L'armée israélienne craint que les ports de Haïfa et Ashdod, tout particulièrement, ne soient les cibles potentielles du Hezbollah.
Les armes ont été acheminées vers le Liban en pièces détachées dans le but d’esquiver les services de renseignement israéliens. Cependant, les responsables américains estiment que le Hezbollah n’a pas encore réceptionné la totalité des éléments nécessaires à l’assemblage des lance-missiles.
"Afin d'être opérationel, le système doit être complet", a affirmé un haut-responsable américain au Wall Street Journal. "Le Hezbollah est très habile, et patient", a-t-il ajouté.
Le Hezbollah aurait décidé de rapatrier ces armes longtemps laissées à l'abri dans ses bases installées chez son voisin syrien, suite aux récents développements et à la guerre civile qui ravagent la Syrie.
L’Iran qui craint que la chute d’Assad ne bloque ses transferts d’armes au Hezbollah via la Syrie, a fortement encouragé l’organisation terroriste libanaise à mettre à jour son arsenal avec des systèmes offensifs aussi avancés que possible.
Le Hezbollah, dont l’objectif explicite est de détruire Israël, a été fondé pendant la Premier guerre du Liban. Depuis, l’Iran finance et fournit les équipements, les armes et les activités de l'organisation et entraîne ses terroristes. Le Hezbollah s'est imposé au fil des années comme mouvement politique au Liban, mais il est considéré comme organisation terroriste par de nombreux pays, notamment les Etats du Golfe, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, l’Union Européenne et Israël.
Le Hezbollah a pris le dessus sur l'armée libanaise, mal équipée et en manque de financement, notamment au Sud Liban. Afin de rétablir l’équilibre, l’Arabie saoudite a décidé cette semaine de faire don de 3 milliards de dollars à l’armée libanaise pour renforcer son pouvoir.
Le Hezbollah dispose actuellement d’un stock de 100.000 roquettes prêtes à être tirées sur le territoire israélien, selon les estimations israéliennes. Même si le Hezbollah reste incapable de définir la direction de la plupart de ses missiles une fois tirés, les nouveaux systèmes importés pourraient représenter une menace significative pour l’Etat hébreu.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/140103-hezbollah-des-transferts-d-armes-echappent-au-controle-d-israel
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Des groupes djihadistes libyen, marocain, égyptien et tunisien ont rencontré des représentants algériens d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et du Front Al-Nosra syrien, en septembre à Benghazi, affirme dimanche le journal allemand Welt am Sonntag.
La conférence aurait duré trois jours et se serait tenue dans l'une des places fortes de l'organisation salafiste libyenne Ansar Asharia, précise Welt am Sonntag, sans citer de sources.
Parmi les principaux intervenants figurait Abou Iyadh, le responsable de l'organisation tunisienne Ansar Al-Charia – indépendante de la structure libyenne, même si elles portent le même nom –, recherché notamment pour l'attaque contre l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012, écrit encore le quotidien dominical.
DEMANDE DE LA BRANCHE TUNISIENNE D'ANSAR AL-CHARIA
« Au cours de cette rencontre, il aurait été question d'une nouvelle stratégie régionale, notamment de la lutte contre le gouvernement tunisien et du récent afflux de combattants djihadistes étrangers en Syrie », complète-t-il. Welt am Sonntag raconte qu'Abou Iyadh était venu demander de l'aide aux autres groupes salafistes, dans l'hypothèse où le conflit avec le gouvernement tunisien dégénérerait. Abou « Iyadh aurait demandé lors de la réunion à ne plus envoyer de Tunisiens en Syrie, car il avait un besoin urgent de combattants auprès de lui », écrit le journal. Cette demande du dirigeant du groupe tunisien aurait été mal accueillie par les représentants du Front Al-Nosra, pour qui « l'afflux de combattants étrangers qui sont envoyés en Syrie par milliers en provenance de la Libye depuis plus d'un an » est capital, poursuit l'article.
Un compromis aurait toutefois été trouvé : les djihadistes tunisiens auraient été autorisés à rentrer combattre chez eux, mais en échange le Front Al-Nosra aurait obtenu des garanties sur le fait que tous les autres combattants qui iront en Syrie seront placés sous son commandement et non sous celui de l'Etat islamique en Irak et au levant, un autre groupe lié à Al-Qaida, qui concurrence le Front Al-Nosra.
VIDE SÉCURITAIRE
Profitant du vide sécuritaire après la chute de Mouammar Kadhafi, Ansar Al-Charia fait la loi, en particulier dans l'est de la Libye, où il contrôle des quartiers de Benghazi, Syrte et Derna, selon des sources locales. Les attaques dans l'Est libyen, comme celle du 11 septembre 2012 contre le consulat américain à Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et à trois autres Américains, sont souvent attribuées à des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, par des experts libyens et étrangers.
Les autorités n'osent pas toutefois accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts. Récemment, Ansar Al-Charia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat ni ses services de sécurité, les qualifiant d'apostat et de «Taghout» (forces maléfiques au service de la tyrannie).
http://www.lemonde.fr/libye/article/2013/12/15/rencontre-au-sommet-entre-djihadistes-a-benghzi_4334670_1496980.html
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19 Novembre 2013
Un haut responsable russe, Sergei Chemezov, a déclaré lundi avoir signé un contrat avec l'Égypte pour fournir à cette dernière des missiles de défense aérienne. Cet accord fait suite au voyage d'une délégation du ministère de la défense russe en Égypte mi-novembre....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/131119-la-russie-signe-une-vente-de-missiles-a-l-egypte
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L’attaque terroriste contre le centre commercial de Westgate a
propulsé la milice islamiste somalienne Al Shabaab sur la scène du
djihadisme international.
L’opération montre un niveau de sophistication impliquant des ressources logistiques et un entraînement redoutables, loin des tactiques de guérilla qui étaient la marque de fabrique des Shabaabs jusqu‘à présent.
Elle confirme aussi les craintes de voir la Somalie convertie en une rampe de lancement
d’attaques contre les pays de cette région très instable qu’est devenue la Corne de l’Afrique. Et cela, malgré l’offensive militaire menée par l’Union Africaine, et dans laquelle participent de troupes du Kenya.
Cette présence militaire étrangère en Somalie depuis deux ans a réussi à affaiblir les Shebaabs en les expulsant de leurs fiefs urbains, mais ils n’ont pas pour autant disparu....
euronews
http://fr.euronews.com/2013/09/25/al-shabaab-de-la-guerilla-au-terrorisme-international/
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Les U.S.A envisagent vendre des hélicoptères UH-60M Black Hawk à la Tunisie
26 juillet 2014Le gouvernement tunisien aurait demandé à La Defense Security Cooperation Agency une possible acquisition de 12 UH-60M Black Hawk hélicoptères dans la configuration USG standard avec équipement.
Le département d’État a rendu le 24 juillet 2014, une décision approuvant une possible vente militaire à la Tunisie des hélicoptères UH-60M Black Hawk et des équipements associés, les pièces, la formation et le soutien logistique pour un coût estimé à 700 millions de dollars.
Cette vente proposée, ajoute le département d’État, contribuera à la politique étrangère et à la sécurité nationale des États-Unis en aidant à améliorer la sécurité d'un pays ami en Afrique du Nord, la Tunisie…
http://tuniscope.com/article/49972/actualites/tunisie/tunisie-5273915
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Al Assimi, un dirigeant d’Aqmi solidaire du Califat de l’EIIL
12/07/2014L’Etat islamique en Irak et au Levant (L’EIIL) devenu L’EI, qui contrôle de larges portions des territoires irakiens et syriens, a proclamé le "califat" islamique et appelé tous les mouvements djihadistes à lui prêter allégeance dans un communiqué publié le 29 juin. "Il est du devoir de tous les musulmans de prêter allégeance (au calife) et de le soutenir", ajoute le communiqué. Mais les mouvements d’allégeance se font rares jusqu’ici parce que les expériences écoulées avec l’Emirat islamique d’Afghanistan en 1999, l’Etat islamique d’Irak proclamé en 2006 et l’Etat islamique de l’Azawad annoncé en 2012, ont toutes, été sinistres et furent enterrées sous les bombes.
Un media marocain «Le Mag» citant un journal algérien«El Khabar» a rapporté le 1er juillet que les « services secrets » de 10 pays dont le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, multiplieraient les collectes de renseignements pour détecter le lieu et déterminer la date d’un sommet jihadiste qui aurait lieu en Afrique du Nord et qui regrouperait des jihadistes d’Algérie, de Tunisie, d’Egypte, de Mauritanie, de Libye, du Mali et du Niger en vue de statuer sur le Califat et examiner l’allégeance à son calife Abou Bakr Al Baghdadi.
Mais déjà, un dirigeant d’AlQaida au Maghreb Islamique (Aqmi) a exprimé sa solidarité avec «l’Etat Islamique» (l’EI) dans une vidéo postée fin juin sur Youtube . Abou Abdallah Othmane El Assimi qui s’est présenté comme un « soldat du Maghreb de l’islam, en Algérie » et qui a été présenté dans la video comme « cadi d’Aqmi » a exprimé sa solidarité avec l’EI après avoir attendu dit-il , que les branches d’AlQaida s’expriment sur la question et suite à la demande d’Al Adnani (porte-parole de l’EI) qui a appelé les mêmes branches à réagir aux accusations de «Kharijisme » (secte musulmane adepte du meurtre politique) formulées contre l’EI.
http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=9306&categ=1
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Irak: chasseurs russes, un besoin urgent (diplomate)
2 juillet 2014© REUTERS/ Stringer |
"En ce qui concerne l'achat de chasseurs à la Russie, nous n'avons pas d'autre choix. La situation qui s'est créée dans le pays nous oblige à coopérer avec tout pays nous proposant son assistance", a expliqué M.Fili.
Fin juin, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a annoncé que Bagdad avait récemment acheté à la Russie et à la Biélorussie plusieurs chasseurs d'occasion de type Soukhoï (Su) en vue d'endiguer l'offensive fulgurante du groupe Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui aspire à instaurer un califat islamique à cheval sur l'Irak et la Syrie.
Face à la progression des islamistes, Bagdad a sollicité l'aide militaire d'autres pays, notamment des Etats-Unis, qui craignent une déstabilisation de toute la région. Or, selon le diplomate, l'actuel retard dans la livraison d'armes américaines met en péril la sécurité du pays.
La première partie de 10 chasseurs Su-25 est arrivée en Irak en juin. Bagdad compte également acheter des avions supplémentaires russes avant la fin de l'été.
MOSCOU, 2 juillet - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140702/201696933.html
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Fusion de l'EIIL et du Front Al-Nosra à la frontière irako-syrienne
25 Juin 2014
Les deux frères ennemis, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, ont fusionné à Boukamal, principale localité frontalière entre la Syrie et l’Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le Front Al-Nosra « a prêté allégeance à l'EIIL dans la nuit de mardi à mercredi », permettant à ce dernier d’être désormais des deux côtés de la frontière, rapporte l'OSDH. Un djihadiste de l'EIIL a confirmé l'information sur Twitter et a posté une photo montrant un commandant égyptien du Front Al-Nosra avec un chef tchétchène de l'EIIL.JN leader in #Albukamal Abu Yusuf Al Masri announced his repentance & give bayah to #ISIS via Shaykh Umar al Shishani http://t.co/WTaqTx9LJc
— أبو الدرداء (@AbuYazidMuawiya)
DEUX ANCIENS RIVAUX
Issues toutes deux d’Al-Qaïda en Irak, les deux organisations étaient devenues rivales en Syrie, où elles s'affrontent. En avril, le Front Al-Nosra allié aux rebelles islamistes avait ainsi repoussé une attaque de l'EIIL sur Boukamal, faisant une centaine de morts.
Dans le nord et l'est de la Syrie, plus de 6 000 personnes ont été tuées dans ces affrontements depuis janvier, selon l'OSDH. Le chef d’Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, avait fait du Front Al-Nosra la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie, désavouant clairement l'EIIL, qui voulait s’imposer comme le représentant du réseau extrémiste à la fois en Irak et en Syrie.
Cet acte d'allégeance entre anciens rivaux survient alors que l'EIIL progresse dans la province syrienne de Deir Ez-Zor, et semble avancer vers son but de créer un État islamique le long de la longue et poreuse frontière entre les deux pays, dont l'un est en guerre depuis trois ans et l'autre plongé dans le chaos.
Mais, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, « cette allégeance créera des tensions avec les autres groupes rebelles, y compris les islamistes », souvent excédés par les exactions de l'EIIL, dont la réputation d’ultra violence a été confirmée cette semaine par la diffusion de photos publiées sur Internet et montrant des dizaines de corps de soldats irakiens, selon le groupe...Le Monde.fr avec AFP
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/25/fusion-de-l-eiil-et-du-front-al-nosra-a-la-frontiere-irako-syrienne_4445060_3218.html --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
l’Égypte signe un contrat d'1 milliard d'euros avec la France
03.06.2014Le constructeur naval français DCNS a signé un contrat pour fournir quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne, avec une option sur deux supplémentaires, pour un montant d'un milliard d'euros. Selon le site d'information économique La Tribune, qui révèle cette commande, la décision vient directement d u tout nouveau président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ex-chef de l'armée. Celui-çi a imposé son choix face aux offres proposées par les chantiers allemand ThyssenKrupp Marine Systems et néerlandais Damen.
Les navires de DCNS pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet produits par MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems, de l'européen Airbus Group et de l'italien Finmeccanica, rapporte en outre La Tribune. Le missilier européen serait actuellement en négociations avec l'armée égyptienne au sujet des installations de tir pour un montant de 50 millions d'euros environ et devrait proposer un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros.
http://www.leparisien.fr/international/video-armement-l-egypte-signe-un-contrat-d-1-milliard-d-euros-avec-la-france-03-06-2014-3893319.php
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Contrat d'armement entre Moscou et Le Caire
20 Mars 2014La Russie profite des sanctions US contre l’Égypte pour renforcer ses liens stratégiques au Moyen Orient
Selon des sources égyptiennes que le journal koweïtien Al-Rai a rapporté mercredi, la commande effectuée auprès de la Russie comprendrait un avion, des équipements de surveillance et d'autres armes sophistiquées.
Ce contrat d'armement, à hauteur de 2 milliards de dollars, est destiné à renforcer la lutte contre l'insurrection islamiste qui sévit dans le Sinaï, selon un militaire égyptien qui s'est confié au quotidien arabe Asharq Al-Awsat basé à Londres....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/140320-contrat-d-armement-entre-moscou-et-le-caire
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Israël met en garde le gouvernement libanais
28 Février 2014Si le Hezbollah attaque Israël depuis le territoire libanais, Beyrouth devra en assumer les conséquences
Selon des sources diplomatiques citées par le quotidien libanais al Akhbar proche du Hezbollah, l'armée israélienne aurait lancé une mise en garde au gouvernement libanais. Dans un message parvenu aux autorités libanaises, Tsahal indiquerait que si le Hezbollah prenait l'initiative d'une attaque contre Israël à partir du territoire libanais après le raid aérien de la semaine dernière contre le Hezbollah, le gouvernement libanais devrait alors en assumer les conséquences, l'armée libanaise risquant de devenir une cible.
Deux raids aériens, attribués selon certaines sources à l'aviation de Tsahal, ont détruit en début de semaine une base de missiles du Hezbollah située à la frontière libano-syrienne.
Israël n'a pas confirmé ni infirmé, comme à son habitude, être impliqué dans cette attaque.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait refusé de réagir aux informations pointant du doigt l'implication d'Israël, mais avait néanmoins indiqué que l'Etat hébreu faisait "tout ce qu'il doit faire pour assurer la défense de ses citoyens".
Le Hezbollah a confirmé, pour sa part, qu'il s'agit bien d'une attaque israélienne, au cours de laquelle 4 membres de l'organisation terroriste chiite libanaise auraient été tués dans l'attaque de 2 camions transportant des missiles.
Téhéran a affirmé cette semaine que le Hezbollah "saura comment réagir aux actions agressives d'Israël".
Tsahal renforce sa présence dans les localités frontalières du nord d'Israël
L'armée israélienne a relevé son état d'alerte à la frontière israélo-libanaise et déployé des renforts dans les localités frontalières comme mesure de prévention pour faire face à une éventuelle réaction du Hezbollah après le raid aérien de lundi.
Les agriculteurs israéliens sont priés de ne pas s'approcher de la frontière et les patrouilles militaires ont reçu des ordres pour redoubler de vigilance.
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/140228-israel-met-en-garde-le-gouvernement-libanais
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Des transferts d'armes de la Syrie vers le Hezbollah échappent au contrôle d'Israël
03 Janvier 2014L'armée israélienne craint que les ports de Haïfa et Ashdod soient les cibles possibles du groupe terroriste
Des responsables du
Renseignement américain affirment que le Hezbollah a fait entrer de
manière illégale des missiles russes de type Yakhont au Liban en
provenance de Syrie. L’organisation terroriste aurait ainsi réussi à
échapper à la surveillance des Israéliens qui ont déjà intercepté
plusieurs convois syriens en partance pour le Liban, selon le Wall
Street Journal.
Le quotidien ééconomique new yorkais fonde ces révélations sur des
rapports du service de renseignement américain non déclassifiés, selon
lesquels l’organisation terroriste chiite a importé 12 missiles de
croisière russes anti-navires , et des Scud longue-portée en provenance
du territoire syrien.Les armes introduites en Syrie incluent notamment des systèmes pouvant cibler la marine, l’aviation et les bases terrestres israéliennes, et ont été entreposées dans différentes sites controlés par le Hezbollah en territoire syrien, afin d’échapper à d’éventuelles frappes de Tsahal.
"Le Hezbollah et la Syrie fortifient continuellement leurs capacités militaires et, une fois par semaine, un navire russe délivre des armes dans un port syrien", a précisé un officier de la marine israélienne.
L'armée israélienne craint que les ports de Haïfa et Ashdod, tout particulièrement, ne soient les cibles potentielles du Hezbollah.
Les armes ont été acheminées vers le Liban en pièces détachées dans le but d’esquiver les services de renseignement israéliens. Cependant, les responsables américains estiment que le Hezbollah n’a pas encore réceptionné la totalité des éléments nécessaires à l’assemblage des lance-missiles.
"Afin d'être opérationel, le système doit être complet", a affirmé un haut-responsable américain au Wall Street Journal. "Le Hezbollah est très habile, et patient", a-t-il ajouté.
Le Hezbollah aurait décidé de rapatrier ces armes longtemps laissées à l'abri dans ses bases installées chez son voisin syrien, suite aux récents développements et à la guerre civile qui ravagent la Syrie.
L’Iran qui craint que la chute d’Assad ne bloque ses transferts d’armes au Hezbollah via la Syrie, a fortement encouragé l’organisation terroriste libanaise à mettre à jour son arsenal avec des systèmes offensifs aussi avancés que possible.
Le Hezbollah, dont l’objectif explicite est de détruire Israël, a été fondé pendant la Premier guerre du Liban. Depuis, l’Iran finance et fournit les équipements, les armes et les activités de l'organisation et entraîne ses terroristes. Le Hezbollah s'est imposé au fil des années comme mouvement politique au Liban, mais il est considéré comme organisation terroriste par de nombreux pays, notamment les Etats du Golfe, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, l’Union Européenne et Israël.
Le Hezbollah a pris le dessus sur l'armée libanaise, mal équipée et en manque de financement, notamment au Sud Liban. Afin de rétablir l’équilibre, l’Arabie saoudite a décidé cette semaine de faire don de 3 milliards de dollars à l’armée libanaise pour renforcer son pouvoir.
Le Hezbollah dispose actuellement d’un stock de 100.000 roquettes prêtes à être tirées sur le territoire israélien, selon les estimations israéliennes. Même si le Hezbollah reste incapable de définir la direction de la plupart de ses missiles une fois tirés, les nouveaux systèmes importés pourraient représenter une menace significative pour l’Etat hébreu.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/140103-hezbollah-des-transferts-d-armes-echappent-au-controle-d-israel
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Rencontre au sommet entre djihadistes à Benghazi
15.12.2013Des groupes djihadistes libyen, marocain, égyptien et tunisien ont rencontré des représentants algériens d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et du Front Al-Nosra syrien, en septembre à Benghazi, affirme dimanche le journal allemand Welt am Sonntag.
La conférence aurait duré trois jours et se serait tenue dans l'une des places fortes de l'organisation salafiste libyenne Ansar Asharia, précise Welt am Sonntag, sans citer de sources.
Parmi les principaux intervenants figurait Abou Iyadh, le responsable de l'organisation tunisienne Ansar Al-Charia – indépendante de la structure libyenne, même si elles portent le même nom –, recherché notamment pour l'attaque contre l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012, écrit encore le quotidien dominical.
DEMANDE DE LA BRANCHE TUNISIENNE D'ANSAR AL-CHARIA
« Au cours de cette rencontre, il aurait été question d'une nouvelle stratégie régionale, notamment de la lutte contre le gouvernement tunisien et du récent afflux de combattants djihadistes étrangers en Syrie », complète-t-il. Welt am Sonntag raconte qu'Abou Iyadh était venu demander de l'aide aux autres groupes salafistes, dans l'hypothèse où le conflit avec le gouvernement tunisien dégénérerait. Abou « Iyadh aurait demandé lors de la réunion à ne plus envoyer de Tunisiens en Syrie, car il avait un besoin urgent de combattants auprès de lui », écrit le journal. Cette demande du dirigeant du groupe tunisien aurait été mal accueillie par les représentants du Front Al-Nosra, pour qui « l'afflux de combattants étrangers qui sont envoyés en Syrie par milliers en provenance de la Libye depuis plus d'un an » est capital, poursuit l'article.
Un compromis aurait toutefois été trouvé : les djihadistes tunisiens auraient été autorisés à rentrer combattre chez eux, mais en échange le Front Al-Nosra aurait obtenu des garanties sur le fait que tous les autres combattants qui iront en Syrie seront placés sous son commandement et non sous celui de l'Etat islamique en Irak et au levant, un autre groupe lié à Al-Qaida, qui concurrence le Front Al-Nosra.
VIDE SÉCURITAIRE
Profitant du vide sécuritaire après la chute de Mouammar Kadhafi, Ansar Al-Charia fait la loi, en particulier dans l'est de la Libye, où il contrôle des quartiers de Benghazi, Syrte et Derna, selon des sources locales. Les attaques dans l'Est libyen, comme celle du 11 septembre 2012 contre le consulat américain à Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et à trois autres Américains, sont souvent attribuées à des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, par des experts libyens et étrangers.
Les autorités n'osent pas toutefois accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts. Récemment, Ansar Al-Charia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat ni ses services de sécurité, les qualifiant d'apostat et de «Taghout» (forces maléfiques au service de la tyrannie).
http://www.lemonde.fr/libye/article/2013/12/15/rencontre-au-sommet-entre-djihadistes-a-benghzi_4334670_1496980.html
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La Russie signe une vente de missiles à l'Egypte
19 Novembre 2013
Un haut responsable russe, Sergei Chemezov, a déclaré lundi avoir signé un contrat avec l'Égypte pour fournir à cette dernière des missiles de défense aérienne. Cet accord fait suite au voyage d'une délégation du ministère de la défense russe en Égypte mi-novembre....
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/131119-la-russie-signe-une-vente-de-missiles-a-l-egypte
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Al Shabaab, de la guérilla au terrorisme international
25 09 2013L’opération montre un niveau de sophistication impliquant des ressources logistiques et un entraînement redoutables, loin des tactiques de guérilla qui étaient la marque de fabrique des Shabaabs jusqu‘à présent.
Elle confirme aussi les craintes de voir la Somalie convertie en une rampe de lancement
d’attaques contre les pays de cette région très instable qu’est devenue la Corne de l’Afrique. Et cela, malgré l’offensive militaire menée par l’Union Africaine, et dans laquelle participent de troupes du Kenya.
Cette présence militaire étrangère en Somalie depuis deux ans a réussi à affaiblir les Shebaabs en les expulsant de leurs fiefs urbains, mais ils n’ont pas pour autant disparu....
euronews
http://fr.euronews.com/2013/09/25/al-shabaab-de-la-guerilla-au-terrorisme-international/
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Nasser al-Wuhayshi : le nouveau Ben Laden
08/09/2013
On l'a affublé du surnom de « nouveau Ben Laden ». La référence vaut
ce qu'elle vaut mais Nasser al-Wuhayshi, émir d'al-Qaida dans la
péninsule arabique (Aqpa) et numéro deux de l'organisation derrière
l'Égyptien Ayman al-Zawahiri, est incontestablement l'étoile montante de
la galaxie djihadiste. Et à quelques jours de l'anniversaire du 11
Septembre, date soulignée en rouge tant du côté des « fous de Dieu » que
des services qui les traquent, le Yéménite, émir d'Aqpa et qui fait
figure de futur chef d'al-Qaida, concentre l'attention.
L'attaque contre l'ambassade américaine à Sanaa en septembre 2008 ?
C'est lui. La tentative d'attentat fin 2009 contre l'avion
Amsterdam-Detroit ? Encore lui. La prise de Zinjibar en 2011 ? L'envoi
de colis piégés par avion à Dubaï et Londres la même année ? Toujours
lui. Impliqué dans toutes les actions terroristes d'Aqpa depuis six ans,
Nasser al-Wuhayshi en est le cerveau, le stratège. Malgré son jeune âge
- moins de 40 ans - il a non seulement fédéré les djihadistes de la
péninsule arabique (Yémen et Arabie saoudite), mais a été promu l'an
dernier numéro deux d'al-Qaida. L'échec il y a un mois d'un coup de main
sur le port pétrolier de Moukallah, dû à l'interception d'une
conversation entre lui et Zawahiri (lire ci-dessous), n'a pas écorné la
réputation d'un chef qui a revêtu la légitimité de fils spirituel
d'Oussama Ben Laden....
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